Mercredi 5 octobre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté

Sainte Faustine Kowalska

De l’Évangile de Luc 11, 1-4
« Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » Lc 11,1
En formant le Notre Père, je me suis mis placé à sa tête et j’ai pris l’engagement de former ce Royaume.

 

Le livre du Ciel Tome 24, 26 mai 1928
En formant le Notre Père, je me suis placé à sa tête et j’ai pris l’engagement de former ce Royaume ; et en l’enseignant à mes apôtres, j’ai disposé l’ordre dans les créatures, afin qu’elles puissent obtenir un bien si grand. C’est ainsi que prie l’Église tout entière –il n’est pas une âme qui lui appartienne et qui ne récite pas le Notre Père. Et même si beaucoup le récite sans être intéressées à vouloir et à demander un Royaume si saint, que la Divine Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel puisque l’intérêt est en Celui qui l’a enseigné, c’est mon intérêt qui est renouvelé lorsqu’elles le récitent, et j’entends ma propre prière qui demande : « Que votre Règne arrive, que votre Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. » Et si la créature, en récitant le Notre Père, avait cet intérêt de vouloir et de désirer ardemment mon Royaume, sa volonté serait fusionnée avec la mienne dans le même but.
Toutefois, ma Volonté et mon intérêt demeurent toujours en chaque Notre Père. Vois quel est l’ordre divin : toutes demandent une même chose. Parmi celles qui demandent, il y a celles qui veulent faire ma Volonté, et celles qui la font. Tout cela est entrelacé, et les créatures frappent à la porte de ma Volonté, elles continuent de frapper, certaines avec force, d’autres plus doucement. Cependant, il y a toujours quelqu’un qui frappe pour demander que les portes soient ouvertes afin que ma Volonté puisse descendre et régner sur la terre. Et comme tout est établi et ordonné par la Divinité, elle attend celle qui doit donner le plus grand coup qui forcera les portes d’une force invincible, la force même de ma Divine Volonté ouvrira toutes grandes les portes et, avec ses douces chaînes d’amour, attachera la Volonté éternelle pour la faire venir et régner parmi les créatures. Elle sera comme une mariée qui, parant le marié de ses chaînes d’amour, le transporte triomphante parmi les créatures. Et tout comme la Sainte Vierge a mis fin aux heures de la nuit des patriarches et des prophètes, et a formé l’aube pour que se lève le soleil du Verbe éternel, celle-ci formera aussi l’aube qui fera se lever le soleil du Fiat Voluntas Tua sur la terre comme au Ciel.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus s’arrête et dit :

“Faisons une pause… Mes chers, si chers disciples et mes continuateurs dans l’avenir, venez près de Moi. Un jour, et pas seulement un jour, vous m’avez dit[2] : “Apprends-nous à prier comme tu pries. Apprends-nous comme Jean l’a fait pour les siens afin que nous, disciples, nous puissions prier avec les paroles mêmes du Maître”. Et je vous ai toujours répondu : “Je le ferai quand je verrai en vous un minimum de préparation suffisant pour que la prière ne soit pas une vaine formule de paroles humaines, mais une vraie conversation avec le Père”. Nous y sommes. Vous êtes en possession de ce qui suffit pour pouvoir connaître les paroles qu’il convient de dire à Dieu. Et je veux vous les enseigner ce soir, dans la paix et l’amour qui existent entre nous, dans la paix et dans l’amour de Dieu et avec Dieu. Nous avons, en effet, obéi au précepte pascal en véritables israélites, et au commandement divin de la charité envers Dieu et envers le prochain (…)

 “Écoutez. Quand vous priez dites ainsi : “Notre Père qui es aux Cieux, que soit sanctifié ton Nom, que vienne ton Royaume sur la terre comme il l’est dans le Ciel, et que sur la terre comme au Ciel soit faite ta volonté. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien, remets-nous nos dettes comme nous les remettons à nos débiteurs. Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du Malin.”

Jésus s’est levé pour dire la prière et tous l’ont imité, attentifs, émus.

“Il ne faut pas autre chose, mes amis. Dans ces mots est renfermé comme en un cercle d’or tout ce qu’il faut à l’homme pour l’esprit, pour la chair et le sang. Avec cela demandez ce qui est utile à celui-là ou à ceux-ci. Et si vous faites ce que vous demandez, vous acquerrez la vie éternelle. C’est une prière si parfaite que les vagues des hérésies et le cours des siècles ne l’entameront pas. Le christianisme sera morcelé par la morsure de Satan et beaucoup de parties de ma chair mystique seront détachées, séparées, formant des cellules dans le vain désir de se créer un corps parfait comme le sera le Corps mystique du Christ, c’est-à-dire formé de tous les fidèles unis dans l’Église apostolique qui sera, tant que la terre existera, l’unique véritable Église. Mais ces petits groupes séparés, privés par conséquent des dons que je laisserai à l’Église Mère pour nourrir mes enfants, garderont toujours le titre d’églises chrétiennes à cause de leur culte pour le Christ et, au sein de leur erreur, elles se souviendront toujours qu’elles sont venues du Christ. Eh bien, elles aussi prieront avec cette prière universelle. Rappelez-vous-en. Méditez-la continuellement. Appliquez-la à votre action. Il ne faut pas autre chose pour se sanctifier. Si quelqu’un était seul, dans un milieu païen, sans églises, sans livres, il aurait déjà tout ce que l’on peut savoir en méditant cette prière et dans son cœur une église ouverte pour la dire. Il aurait une règle de vie et une sanctification assurée.    Tome 3, chapitre 203.