Mardi 4 octobre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 10, 38-42
“Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses.” Lc 10,41
Si tu savais combien Je souffre quand Je te vois te réveiller tout agitée parce que tu n’as pas perçu que J’étais tout près de toi.

 

Le livre du Ciel Tome 16, 20 janvier 1924
« Ma fille, courage, ne te laisse pas envahir par l’accablement. Si tu savais combien Je souffre en te voyant souffrir!
Je souffre tellement que, pour ne pas te voir souffrir, Je te plonge dans le sommeil. Cependant, Je demeure près de toi, Je ne te quitte pas. Pendant que tu dors, Je fais pour toi ce que nous ferions ensemble si tu étais éveillée, vu que ce n’est pas toi qui veux dormir, mais moi-même qui te plonge dans le sommeil. Vois-tu combien Je t’aime ? Si tu savais combien Je souffre quand Je te vois te réveiller tout agitée parce que tu n’as pas perçu que J’étais tout près de toi, t’ayant Moi même endormie pendant que tu étais tourmentée par mon absence ! C’est vrai que tu souffres
mais, Moi aussi, Je souffre. Pendant ce temps, ma Volonté coule en toi et, te serrant davantage, elle rend notre union encore plus stable. Courage, et souviens-toi que tu es mon petit bateau dans ma Volonté et que la Divine Volonté n’est pas une mer d’eau avec des ports et des rivages où les bateaux et les passagers font escale pour se reposer et s’amuser et d’où plusieurs ne reprennent même plus la mer. La mer de ma Volonté est une mer de lumière et de feu, sans port ni rivage. Par conséquent, il n’y a pas d’escale pour mon petit bateau. Tu dois
naviguer sans cesse et à une telle vitesse que tu puisses embrasser l’Éternité en chacun de tes battements de cœur et de tes actes, afin qu’ils soient reliés aux battements de cœur et aux actes de chacun. Tu feras la tournée de l’Éternité en chacun de tes battements de cœur. Tu prendras tout et nous rapporteras tout ce qui provient de la Divinité pour qu’Elle puisse recevoir en même temps qu’Elle donne. Mon petit bateau a la tâche de naviguer dans l’immense mer de ma Volonté afin de Nous payer de retour pour tout ce qui vient de Nous. Cependant, si tu te laisses envahir par l’accablement, tu perds l’attention voulue pour tes tournées. Ne se sentant pas rejointe par les tournées rapides de mon petit bateau, la mer de ma Volonté te consume davantage et tu t’agites plus à cause de mon absence. Mais si tu continues à naviguer, tu es comme une douce brise qui, pendant qu’elle apporte un
rafraîchissement à notre feu, te sert à adoucir le tourment dont tu souffres à cause de mon absence. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 – Marthe survient toute essoufflée :

“Tu es encore ici, Marie ? Et moi je me fais tant de soucis !… L’heure avance. Les invités seront bientôt là, et il y a tant à faire. Les servantes sont au pain, les serviteurs découpent et font cuire les viandes. Moi je prépare les nappes, les tables et les boissons. Mais il y a encore les fruits à cueillir et l’eau de menthe et de miel à préparer…”

Marie écoute tant soit peu les lamentations de sa sœur. Avec un sourire bienheureux, elle continue de regarder Jésus sans bouger de place.

Marthe réclame l’aide de Jésus :

“Maître, regarde comme je suis échauffée. Te paraît-il juste que je sois seule à faire les préparatifs ? Dis-lui, Toi, de m’aider.”

144> Marthe est vraiment énervée.

Jésus la regarde avec un sourire qui est à moitié doux, à moitié un peu ironique, ou plutôt moqueur.

Marthe s’offense un peu :

“Je parle sérieusement, Maître. Regarde-la comment elle est oisive pendant que je travaille. Et elle est ici à regarder…”

Jésus prend un air plus sérieux :

“Ce n’est pas de l’oisiveté, Marthe. C’est de l’amour. L’oisiveté, c’était avant. Et tu as tant pleuré pour cette oisiveté indigne. Tes larmes ont rendu encore plus agile ma démarche pour la sauver pour Moi et la rendre à ton honnête affection. Voudrais-tu lui disputer l’amour qu’elle a pour son Sauveur ? Préférerais-tu alors qu’elle soit loin d’ici pour ne pas te voir travailler, mais aussi loin de Moi ? Marthe, Marthe ! Dois-je donc te dire qu’elle (et Jésus lui met la main sur la tête), venue de si loin, t’a surpassée en amour ? Dois-je donc dire qu’elle, qui ne savait pas une seule parole de bien, est maintenant savante dans la science de l’amour ? Laisse-la à sa paix ! Elle a été si malade ! Maintenant c’est une convalescente qui revient à la santé en buvant les boissons qui la fortifient. Elle a été tellement tourmentée… Maintenant, sortie du cauchemar, elle regarde autour d’elle et en elle, et elle se découvre nouvelle et elle découvre un monde nouveau. Laisse-la s’en donner la sécurité. C’est avec son “nouveau” qu’elle doit oublier le passé et se conquérir l’éternité… Elle ne sera pas seulement conquise par le travail, mais aussi par l’adoration. Il aura une récompense celui qui aura donné un pain à l’apôtre et au prophète, mais double récompense aura celui qui aura oublié même de se nourrir pour m’aimer, parce qu’il aura eu l’esprit plus grand que la chair, un esprit qui aura crié plus fort que les besoins humains, même licites. Tu te préoccupes de trop de choses, Marthe. Pour elle, il n’y en a qu’une seule. Mais c’est celle qui suffit à son esprit et surtout à son Seigneur qui est aussi le tien. Laisse tomber les choses inutiles. Imite ta sœur. Marie a choisi la meilleure part. Celle qui ne lui sera jamais ôtée. Quand toutes les vertus seront dépassées, parce qu’elles ne seront plus nécessaires aux citoyens du Royaume, la seule qui restera sera la Charité. Elle restera toujours. Elle seule, souveraine. Marie, elle l’a choisie, elle l’a prise comme écu et comme bourdon. Avec elle, comme sur des ailes d’anges, elle arrivera dans mon Ciel.”

 377.6 – Marthe, mortifiée, baisse la tête et s’en va.

145> “Ma sœur t’aime beaucoup et se donne du mal pour te faire honneur…” dit Marie pour l’excuser.

“Je le sais et elle en sera récompensée. Mais elle a besoin d’être purifiée, comme s’est purifiée cette eau, de sa façon de penser humaine. Regarde comme l’eau est redevenue limpide pendant que nous parlions. Marthe se purifiera grâce aux paroles que je lui ai dites. Toi… toi, par la sincérité de ton repentir…”     Tome 6, chapitre 377.