23ᵉ DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, année C 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté

Sg 9, 13-18 ; Ps 89 ; Phm 9b-10.12-17 ;

Évangile (Lc 14, 25-33)

En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui : ‘Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !’ Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix. Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »

Commentaire du père Jean-Jacques :

          

 « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère…, ne peut pas être mon disciple ».

 

Vouloir servir le Christ suppose certains choix de vie.
On se demande souvent comment comprendre « cette préférence » à Jésus ? « Qui peut comprendre ce que veut le Seigneur », dit le livre de la Sagesse. Nous sommes habitués à une certaine commodité de pratique chrétienne, et la pensée de renoncer à ce que nous aimons nous effraie, ou nous fait reculer. Nous n’avons pas idée du projet de Dieu qui nous appelle à partager sa Vie en faisant de nous ses disciples. C’est un appel à ne plus être dépendants ni contraints d’attachements divers qui nous écartent de l’amitié avec Dieu. C’est aussi s’approprier notre héritage divin, et croire, au quotidien, à la présence du Christ.
« Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple ».
« Il y a un rêve de Dieu pour nous » disait le Pape François.
Découvrir ce que Dieu, dans sa tendresse, a préparé pour nous ; voilà le sens de notre existence sur la terre. Chaque jour je décide librement d’aimer et de servir Dieu à travers toutes mes rencontres. J’accueille, avec Lui, la Croix, car je sais qu’elle est la porte du disciple qui cherche la volonté de Dieu dans sa vie.
   Soyons audacieux dans notre zèle à annoncer le Royaume.
           Père Jean-Jacques Duten