Vendredi 2 septembre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 5, 33-39
Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. lc 5,36
Maintenant, fille bien aimée, Je veux faire de toi une image plus parfaite de Moi . Je veux donner naissance à une nouvelle Sainteté…

 

Le livre du Ciel Tome 16, 8 novembre 1923
« Ne t’afflige pas, ma fille. Tu dois savoir que lorsque Je suis venu sur la terre, Je suis venu abolir les lois anciennes ou les perfectionner. Cependant, même si J’abolissais ces lois, Je ne m’abstenais pas de les observer; Je les observais même plus parfaitement que les autres personnes. Ayant à concilier en Moi l’ancien et le nouveau, Je voulus tout observer de manière à donner aux anciennes lois leur achèvement en plaçant sur elles le sceau de leur
remplacement à présenter la nouvelle loi que J’étais venu instaurer sur la terre, une loi de Grâce et d’Amour, par laquelle, J’allais enfermer en Moi tous les sacrifices, étant donné que J’allais être le seul et unique sacrifié. En conséquence, tous les autres sacrifices n’étaient plus nécessaires car, étant homme et Dieu, le mien était amplement suffisant pour satisfaire pour tous. Maintenant, fille bien aimée, Je veux faire de toi une image plus parfaite de Moi . Je veux donner naissance à une nouvelle Sainteté, toute noble et divine, et correspondant au « que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel » Ainsi Je veux concentrer en toi tous les états intérieurs ayant existé jusqu’à maintenant sur les chemins de la sainteté. Et parce que tu les vis dans ma Volonté, Je les complète, les couronne, les embellis et les scelle. Tout doit aboutir dans ma Volonté. Là où les anciennes saintetés s’arrêtent, la sainteté dans ma Volonté débute, faisant de toutes les autres saintetés son marchepied. « Donc, laisse-Moi faire, laisse-Moi répéter en toi ma Vie et tout ce que Je fis avec tant d’Amour dans la Rédemption. Avec plus d’Amour encore, Je veux répéter tout cela en toi pour amorcer les débuts de la Connaissance de ma Volonté et de ses lois. Je veux que ta volonté soit unie à la Mienne et dissoute en Elle. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Une autre question, Maître : pourquoi les disciples de Jean font-ils de grands jeûnes et pas les tiens ? Nous ne disons pas que tu ne dois pas manger. Même le prophète Daniel fut saint aux yeux de Dieu, tout en étant un grand de la cour de Babylone, or toi tu es plus grand que lui. Mais eux…
       – Bien souvent, ce qu’on n’obtient pas par le rigorisme, on l’obtient par la cordialité. Il y a des personnes qui ne viendraient jamais au Maître, c’est donc au Maître d’aller à eux. D’autres viendraient volontiers au Maître, mais ils ont honte de le faire au milieu de la foule. Vers eux aussi le Maître doit aller. Et puisqu’ils me disent : “ Sois mon hôte pour que je puisse te connaître ”, j’y vais, sans tenir compte du plaisir d’une table opulente, ni des conversations qui me sont tellement pénibles, mais encore et toujours de l’intérêt de Dieu. Voilà pour moi. Et puisque souvent au moins une des âmes que j’aborde de cette façon se convertit — or toute conversion est une fête nuptiale pour mon âme, une grande fête à laquelle prennent part tous les anges du Ciel et que bénit le Dieu éternel — mes disciples aussi, en tant qu’amis de Moi-l’Epoux, jubilent avec leur ami l’Epoux. Voudriez-vous voir vos amis dans la peine pendant que moi je jubile ? Pendant que je suis avec eux ? Mais un temps viendra où ils ne m’auront plus avec eux. Alors ils feront de grands jeûnes.
       A temps nouveaux, nouvelles méthodes. Jusqu’à hier, auprès de Jean-Baptiste, c’était la cendre de la Pénitence. Aujourd’hui, dans mon aujourd’hui, c’est la douce manne de la Rédemption, de la Miséricorde, de l’Amour. Les méthodes anciennes ne pourraient se greffer sur mon action, comme mes méthodes n’auraient pu être mises en œuvre alors, ne serait-ce qu’hier, puisque la Miséricorde n’était pas encore sur la terre. Maintenant, elle y est. Ce n’est plus le prophète, mais le Messie qui est sur la terre, lui à qui tout a été remis par Dieu. A chaque temps correspond ce qui lui est utile. Personne ne coud un morceau d’étoffe neuve sur un vieux vêtement, parce que autrement – et surtout au moment du lavage – l’étoffe neuve rétrécit et déchire l’ancienne étoffe, si bien que la déchirure s’élargit encore. De la même façon, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres parce que autrement le vin fait éclater les outres incapables de supporter le bouillonnement du vin nouveau, si bien que celui-ci se répand hors des outres qu’il a crevées. Mais on met le vin vieux qui a déjà travaillé dans de vieilles outres, et le vin nouveau dans des outres neuves. Car une force doit être équilibrée par une autre qui doit lui être égale. Il en est ainsi maintenant. La force de la nouvelle doctrine impose des méthodes nouvelles pour sa diffusion. Et moi, qui sais, je les emploie. Tome 2 – ch 159.5