Dimanche 10 juillet 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 10,25-37
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Lc 10,27
Quand tu viendras te reconnaître en moi, tu reconnaîtras aussi ton prochain en moi.

 

Le livre du Ciel Tome 11, 2 novembre 1912
« Ma fille, je suis ici, en toi. Si tu veux te reconnaître, viens en moi, viens te reconnaître en moi. Si tu viens te reconnaître en moi, tu te remettras en ordre, parce qu’en moi tu trouveras ton image semblable à moi. Tu trouveras là tout ce qui t’est nécessaire pour préserver et embellir cette image. Quand tu viendras te reconnaître en moi, tu reconnaîtras aussi ton prochain en moi. Et en voyant combien je t’aime et combien j’aime ton
prochain, tu t’élèveras au niveau du véritable amour divin et, à l’intérieur et à l’extérieur de toi, tout se mettra dans l’ordre véritable qui est l’ordre divin. « Mais si tu essayes de te reconnaître en toi-même, premièrement,
tu ne te reconnaîtras pas vraiment parce qu’il te manquera la lumière divine ; deuxièmement, tu trouveras tout sens dessus dessous : misères, faiblesses, noirceur, passions, et tout le reste ; c’est le désordre que tu trouveras à l’intérieur et à l’extérieur de toi, parce que toutes ces choses seront en guerre non seulement contre toi, mais aussi entre elles, pour savoir laquelle pourra te blesser le plus. Et imagine dans quel ordre elles te placeront par rapport à ton prochain.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? Tu as répondu à d’autres, réponds-moi à moi aussi.”
“Pourquoi veux-tu me tenter ? Pourquoi veux-tu mentir ? Espères-tu que je dise des choses qui déforment la Loi parce que je lui ajoute des idées plus lumineuses et plus parfaites ? Qu’est-ce qui est écrit dans la Loi ? Réponds ! Quel est son principal commandement ?”
“Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces, de toute ton intelligence. Tu aimeras ton prochain comme toi-même”
“Voilà, tu as bien répondu. Fais cela et tu auras la vie éternelle.”
“Et, qui est mon prochain ? Le monde est plein de gens qui sont bons et mauvais, connus ou inconnus, amis et ennemis d’Israël. Qui est mon prochain ?”
 “Un homme qui allait de Jérusalem à Jéricho, par les défilés des montagnes, tomba aux mains de voleurs. Ceux-ci, après l’avoir cruellement blessé, le dépouillèrent de tout son avoir et même de ses vêtements, le laissant plus mort que vif sur le bord de la route.
Par le même chemin, passa un prêtre qui avait terminé son office au Temple. Oh ! il était encore parfumé par les encens du Saint! Et il aurait dû avoir l’âme parfumée de bonté surnaturelle et d’amour puisqu’il avait été dans la Maison de Dieu, pour ainsi dire au contact du Très-Haut. Le prêtre avait hâte de revenir à sa maison. Il regarda donc le blessé, mais ne s’arrêta pas. Il passa outre rapidement laissant le malheureux sur le bord du chemin.

 

 428> Un lévite vint à passer. Devait-il se contaminer, lui qui devait servir au Temple ? Allons donc ! Il releva son vêtement pour ne pas se souiller de sang. Il jeta un regard fuyant sur celui qui gémissait dans son sang et hâta le pas vers Jérusalem, vers le Temple.
En troisième lieu, venant de la Samarie, en direction du gué, arriva un samaritain. Il vit le sang, s’arrêta, découvrit le blessé dans le crépuscule qui avançait, descendit de sa monture, s’approcha du blessé, lui donna des forces avec une gorgée d’un vin généreux. Il déchira son manteau pour en faire des bandages, puis il lava les blessures avec du vinaigre et les oignit avec de l’huile, et le banda affectueusement. Après avoir chargé le blessé sur sa monture, il conduisit avec précaution l’animal, soulevant en même temps le blessé, le réconfortant par de bonnes paroles sans se préoccuper de la fatigue et sans dédain pour ce blessé, bien qu’il fût de nationalité juive. Arrivé en ville, il le conduisit à l’auberge, le veilla toute la nuit et à l’aube, voyant qu’il allait mieux, le confia à l’hôtelier lui donnant d’avance des deniers pour le payer et lui dit : “Aies-en soin comme si c’était moi-même. À mon retour, ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai, et bonne mesure si tu as bien fait ce qu’il fallait”. Et il s’en alla.
Docteur de la Loi, réponds-moi. Lequel de ces trois a été le “prochain” pour l’homme tombé aux mains des voleurs ? Le prêtre, peut-être ? Peut-être le lévite ? Ou non pas plutôt le samaritain ? Il ne se demanda pas qui était le blessé, pourquoi il était blessé, s’il agissait mal en le secourant, en perdant son temps, son argent et en risquant d’être accusé de l’avoir blessé ?”
Le docteur de la Loi répond :
“Le prochain c’est ce dernier car il a usé de miséricorde.”
“Toi aussi, fais la même chose et tu aimeras le prochain et Dieu dans le prochain, méritant ainsi la vie éternelle.”    Tome 4, chapitre 281.