N’aie pas peur, Je vais t’enseigner la manière de parler à ton prochain.
Le livre du Ciel Tome 2, 12 août 1899
« Ma fille, ce matin, Je veux te rendre tout à fait conforme à Moi. Je veux que tu penses avec mes pensées, que tu regardes avec mes yeux, que tu écoutes avec mes oreilles, que tu parles avec ma langue, que tu agisses avec mes mains, que tu marches avec mes pieds et que tu aimes avec mon Cœur. » Ensuite, Jésus a uni ses attributs (ceux mentionnés ci haut) aux miens. Et j’ai réalisé qu’Il était aussi en train de me donner sa propre forme. De plus, Il m’a donné la grâce de m’en servir comme il le fait lui-même. Puis Il a dit : « Je déverse de grandes grâces en toi. Garde-les bien ! » Je répondis : « Étant remplie de tant de misères, j’ai bien peur, ô mon bien aimé Jésus, de faire un mauvais usage de tes grâces. Ce que je crains le plus, c’est ma langue qui, trop souvent, me fait manquer à la charité envers mon prochain. » Jésus poursuivit : « N’aie pas peur, Je vais t’enseigner la manière de parler à ton prochain. Premièrement, lorsqu’on te raconte quelque chose sur ton prochain, interroge-toi et vois si tu n’es pas toi-même coupable de ce défaut. Car, dans ce cas, vouloir corriger ton prochain serait le scandaliser et m’indigner Moi même. Deuxièmement, si tu n’as pas ce défaut, lève-toi et essaie de parler comme J’aurais parlé. De cette façon, tu parleras avec ma propre langue. Et, ainsi, tu ne manqueras pas à la charité. Au contraire, par tes paroles, tu feras du bien à ton prochain et à toi-même et tu me rendras honneur et gloire. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Si grand est le commandement d’amour pour le prochain, le perfectionnement du commandement d’amour pour le prochain, que je ne vous dis plus comme il était écrit : “ Ne tuez pas ” car celui qui tue sera condamné par les hommes. Mais je vous dis : “ Ne vous fâchez pas ”, car vous êtes soumis à un jugement plus élevé et qui tient compte même des actions immatérielles. Celui qui aura insulté son frère sera condamné par le Sanhédrin. Mais celui qui l’aura traité de fou et lui aura donc fait du tort sera condamné par Dieu.
Il est inutile de faire des offrandes à l’autel si, auparavant, du fond du cœur, on n’a pas sacrifié ses propres rancœurs pour l’amour de Dieu et si l’on n’a pas accompli le rite très saint de savoir pardonner. Par conséquent, quand tu es sur le point de faire une offrande à Dieu, si tu te souviens d’avoir mal agi envers ton frère ou d’éprouver de la rancœur pour une de ses fautes, laisse ton offrande devant l’autel, immole d’abord ton amour-propre en te réconciliant avec lui et reviens ensuite à l’autel : alors seulement, ton sacrifice sera saint.
Un bon accord est toujours la meilleure des affaires. Le jugement de l’homme est précaire, et celui qui le brave obstinément pourrait bien perdre sa cause et devoir payer à son adversaire jusqu’à son dernier sou ou languir en prison.
En toutes choses, élevez votre regard vers Dieu. Demandez-vous : “ Ai-je le droit de faire aux autres ce que Dieu ne me fait pas, à moi ? ” Car Dieu n’est pas inexorable et obstiné comme vous. Malheur à vous s’il l’était ! Personne ne serait sauvé. Que cette réflexion vous amène à des sentiments doux, humbles, pleins de pitié. Alors vous obtiendrez de Dieu votre récompense, ici-bas et après. Tome 3 – ch 171.5