Vendredi 3 juin 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 21, 15-19
 « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? »
Pendant tout le cours de sa vie, chaque âme doit m’aimer constamment sans aucun intervalle.

 

Le livre du Ciel Tome 4, 16 juillet 1901
En voulant me soulager, Jésus me transporta ailleurs Et, me trouvant seule avec mon bienaimé Jésus, je lui dis : « Dis-moi, m’aimes-tu ? » Il me répondit : « Oui. » Je continuai : « Je ne suis pas satisfaite d’uniquement ce oui. Je voudrais que tu m’expliques mieux combien tu m’aimes. » Il dit : « Mon Amour pour toi est si grand que, non
seulement il n’a pas eu de commencement, mais il n’aura pas de fin. Dans ces quelques mots, tu peux comprendre combien est grand, fort et constant mon Amour pour toi. » Pendant quelques instants, je réfléchis à cela et je voyais un abîme de distance entre mon amour et le sien. Toute confuse, je dis : « Seigneur, quelle différence il y a entre mon amour et le tien !  Non seulement mon amour a eu un commencement, mais, dans mon passé, je vois des vides dans mon âme pour ne pas t’avoir aimé. » Plein de compassion, Jésus me dit : « Ma bienaimée, il ne peut y avoir de ressemblance entre l’amour du Créateur et celui de la créature. Toutefois, Je veux te dire une chose qui te servira de consolation et à laquelle tu n’as jamais pensé : Pendant tout le cours de sa vie, chaque âme doit m’aimer constamment sans aucun intervalle. En ne m’aimant pas toujours, elle laisse en elle des vides pour chacun des jours, des heures et des minutes où elle a négligé de m’aimer. Personne ne pourra entrer au Ciel s’il n’a pas comblé ces vides. L’âme pourra les combler en m’aimant doublement pendant le reste de sa vie ou, si elle n’y arrive pas,
par le feu du purgatoire. Quant à toi, lorsque tu es privée de Moi, la privation de l’objet aimé fait redoubler ton amour et, par cela, tu parviens à combler les vides qui se trouvent dans ton âme. » Je lui dis : « Mon doux Bien, laisse-moi venir avec toi dans le Ciel et, si tu ne veux pas que ce soit pour toujours, au moins que ce soit pour quelque temps. De grâce, je t’en prie, contente-moi. » Il me répondit : « Ne sais-tu pas que pour entrer dans ce bienheureux séjour, l’âme doit être entièrement transformée en Moi de manière à être comme un autre Christ ?
Autrement, de quoi aurais-tu l’air au milieu des autres bienheureux ? Tu aurais honte de te tenir ici, au milieu d’eux. » Je répondis : « C’est vrai que je suis très différente de toi. Mais, si tu veux, tu peux me rendre telle que
je dois être. » Pour me contenter, Jésus m’enferma totalement en Lui, sorte que je ne me voyais plus moi-même, mais uniquement Lui et, de cette façon, nous nous sommes élevés vers le Ciel. Lorsque nous sommes arrivés à un certain endroit, nous nous sommes trouvés devant une Lumière indescriptible. Devant cette Lumière, j’expérimentai une nouvelle vie, une joie incomparable, jamais éprouvée auparavant. Comme je me sentais heureuse ! Même, il me semblait me trouver dans la plénitude de toutes les félicités. Pendant que nous avancions devant cette Lumière, j’éprouvai une grande crainte. J’aurais voulu louer le Seigneur, lui rendre grâces mais, ne sachant pas quoi dire, je récitai trois Gloria Patri auxquels Jésus et moi répondions ensemble.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Après un temps de silence, Jésus, qui était resté la tête penchée pour réfléchir, se redresse et fixe les yeux sur Pierre. Il l’observe avec son regard des heures de plus grand miracle et de plus grand commandement. Pierre en tressaille presque de peur et se rejette un peu en arrière… Mais Jésus pose la main sur l’épaule de Pierre pour le retenir de force, et il lui demande, en le tenant ainsi :
     « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ?
     – Bien sûr, Seigneur ! Tu sais que je t’aime, répond Pierre avec assurance.
     – Pais mes agneaux… Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ?
     – Oui, mon Seigneur. Tu sais bien que je t’aime. »
     Sa voix est moins ferme, elle est même un peu étonnée par la répétition de cette question.
     « Pais mes agneaux… Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ?
     – Seigneur… Tu sais tout … Tu sais si je t’aime… »
     La voix de Pierre tremble car, s’il est sûr de son amour, il a l’impression que Jésus, lui, ne l’est pas.
     « Pais mes brebis. Ta triple profession d’amour a effacé ta triple négation. Tu es entièrement pur, Simon, fils de Jonas et moi, je te le dis : prends le vêtement de grand-prêtre et porte la sainteté du Seigneur au milieu de mon troupeau. Mets ta ceinture sur tes vêtements et reste ainsi jusqu’à ce que, de pasteur, tu deviennes-toi aussi agneau. En vérité, je te dis que lorsque tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même et tu allais où tu voulais, mais quand tu auras vieilli, tu étendras les mains, un autre te ceindra et te conduira là où tu ne voudrais pas. Mais maintenant, c’est moi qui te dis : “ Mets ta ceinture et suis-moi. ” Lève-toi et viens. » Tome 10 – ch 633.8