Dimanche 22 mai 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 14, 23-29
Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Jn 14,23
Tu devrais savoir que lorsque je choisis une âme, je forme en elle ma résidence.
Le livre du Ciel Tome 29, 4 mai 1931
Tu devrais savoir que lorsque je choisis une âme, je forme en elle ma résidence, et je veux être libre de faire ce que je veux dans ma maison, d’y habiter comme il me plaît, sans restriction de la part de la créature. Je veux une absolue liberté, sinon je suis malheureux et gêné dans mon action. Ce serait le plus grand des malheurs, même pour la plus pauvre des personnes, de ne pas être libre dans sa petite masure, et je connaîtrais alors l’infortune d’un malheureux qui après avoir formé une demeure avec beaucoup d’amour, l’avoir équipée et mise en ordre pour y vivre se voit avec tristesse imposer des conditions et des restrictions ; on lui dit : « Tu ne peux pas dormir dans cette chambre, dans celle-ci tu ne peux pas recevoir et dans celle-là, tu ne peux pas passer. » Bref, il ne peut pas aller où il veut ni faire ce qu’il veut, de sorte que le pauvre se sent malheureux parce qu’il a perdu sa liberté et il regrette les sacrifices qu’il a consentis pour construire cette demeure. Je suis celui-là. Combien d’œuvres, combien de sacrifices, combien de grâces il a fallu pour adapter une créature et en faire ma demeure ! Et lorsque j’en prends possession, c’est ma liberté que j’aime plus que tout dans ma maison ; et lorsque j’y trouve tantôt les répugnances, tantôt les restrictions, au lieu d’avoir une demeure adaptée à moi, c’est moi qui dois m’adapter à elle et je ne peux pas y développer ma vie ou mes voies divines, et je ne peux pas non plus y accomplir le dessein pour lequel, avec tant d’amour, j’ai choisi cette demeure. Par conséquent, je veux la liberté, et si tu veux me rendre heureux, laisse-moi faire ce que je veux.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

– Pourquoi, Seigneur, te manifestes-tu à nous et pas au monde ? Demande Jude.
        – Parce que vous m’aimez et observez mes paroles. Celui qui agira ainsi sera aimé de mon Père, nous viendrons à lui et nous établirons notre demeure chez lui, en lui. En revanche, celui qui ne m’aime pas n’observe pas mes paroles et agit selon la chair et le monde. Maintenant, sachez que ce que je vous ai dit n’est pas parole de Jésus de Nazareth, mais parole du Père, car je suis le Verbe du Père qui m’a envoyé. Je vous ai dit cela en parlant ainsi, avec vous, parce que je veux vous préparer moi-même à la possession complète de la vérité et de la sagesse. Mais vous ne pouvez encore comprendre et vous souvenir. Quand le Consolateur viendra sur vous, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, alors vous pourrez comprendre. Il vous enseignera tout et vous rappellera ce que je vous ai dit.
        Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix. Je vous la donne, non comme la donne le monde, ni même comme je vous l’ai donnée jusqu’à présent : la salutation bénie du Béni à ceux qui sont bénis. Plus profonde est la paix que je vous donne maintenant. Au moment de ces adieux, je me communique moi-même à vous, avec mon Esprit de paix, comme je vous ai communiqué mon corps et mon sang, pour qu’il reste en vous une force dans la bataille imminente. Satan et le monde vont déchaîner la guerre contre votre Jésus. C’est leur heure. Ayez en vous la paix, mon Esprit qui est un esprit de paix, car je suis le Roi de la paix. Gardez-la pour ne pas vous sentir trop abandonnés. Souffrir avec la paix de Dieu en soi permet d’éviter tout blasphème et tout désespoir. Tome 9 – ch 600.33