De l’évangile de Jean 15,18-21
” je vous ai choisis” Jn 15,19
Celui que j’appelle et choisis, avec tant d’amour..
Le livre du Ciel Tome 27, 2 octobre 1929
Ma fille, si tu savais combien je souffre lorsque je veux former mes œuvres et les faire connaître aux créatures pour leur donner le bien qu’elles contiennent, et que je ne trouve personne ayant le vrai enthousiasme, le désir véritable et la Volonté de faire de mon œuvre sa vie afin de la faire connaître et de donner aux autres la vie du bien de mes œuvres qu’il ressent en lui-même. Et lorsque je vois ces dispositions en celui qui doit s’en occuper, celui que j’appelle et choisis, avec tant d’amour, pour l’œuvre qui m’appartient, je me sens si attiré vers lui que pour qu’il puisse bien faire ce que je veux, je m’abaisse moi-même, je descends en lui et je lui donne mon esprit, ma bouche, mes mains et même mes pieds afin qu’il puisse sentir la vie et mon œuvre en toute chose, et que, telle une vie ressentie, et non comme une chose qui lui est extérieure, il puisse sentir le besoin de la donner aux autres. Ma fille, lorsqu’un bien n’est pas ressenti comme de la vie en soi-même, tout finit par des mots et non des œuvres, et je reste en dehors, non en dedans ; et ils demeurent par conséquent de pauvres infirmes, sans intelligence, aveugles, muets, sans mains et sans pieds. Et moi, dans mes œuvres, je ne veux pas me servir de pauvres infirmes –je les mets de
côté et, sans me soucier du temps, je continue à chercher ceux qui sont disposés, qui doivent servir mon œuvre. Et tout comme je ne me suis pas lassé de parcourir les siècles et la terre entière pour trouver la plus petite créature, et placer dans sa petitesse le grand dépôt des connaissances sur ma Divine Volonté, je ne me lasserai pas non plus de
parcourir la terre, encore et toujours, pour trouver ceux qui sont vraiment disposés, qui apprécieront, comme de la vie, ce que j’ai manifesté sur le divin Fiat ; et ceux-là feront tous les sacrifices pour le faire connaître. Je ne suis donc pas le Dieu impuissant, mais le Dieu patient qui veut que ses œuvres soient accomplies comme il convient et
par des gens bien disposés et non forcés ; car ce que j’abhorre le plus dans mes œuvres, c’est la mauvaise volonté des créatures, comme si je ne méritais pas leurs petits sacrifices. Et pour la bienséance d’une œuvre si grande, qui est de faire connaître ma Divine Volonté, je ne veux pas me servir de pauvres infirmes –en fait, pour celui qui n’a pas la volonté véritable de faire un bien, c’est toujours une mutilation qu’il inflige à son âme –, mais je veux me servir de gens qui, lorsque je leur fournis mes divins membres, agissent comme il convient, ainsi que le mérite une œuvre qui doit apporter tant de bien aux créatures et une grande gloire à ma Majesté.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Le monde ne peut aimer ce qui n’est pas comme lui. Il ne vous aimera donc pas. Si vous lui apparteniez, il vous aimerait ; mais vous n’êtes pas du monde, car je vous ai pris du milieu du monde, et c’est pour cela que vous êtes détestés.
523> Je vous ai dit : le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi. S’ils m’ont écouté, ils vous écouteront vous aussi. Mais ils feront tout à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas, ne veulent pas connaître Celui qui m’a envoyé. Si je n’étais pas venu et ne leur avais pas parlé, ils ne seraient pas coupables, mais maintenant leur péché est sans excuse. Ils ont vu mes œuvres, entendu mes paroles, et pourtant ils m’ont haï, et avec moi le Père, parce que le Père et moi, nous sommes une seule Unité avec l’Amour. Mais il était écrit[5] : “Tu m’as haï sans raison.” Cependant, quand viendra le Consolateur, l’Esprit de vérité qui procède du Père, ce sera lui qui rendra témoignage en ma faveur, et vous aussi, vous me rendrez témoignage parce que vous êtes avec moi depuis le commencement. Tome 9, chapitre 600.