Mardi 10 mai 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 10, 22-30
 Le Père et moi, nous sommes UN. Jn 10,30
La vie de notre Fiat est unité, œuvres et joies en commun.

 

Le livre du Ciel Tome 35, 20 septembre 1937
Ma fille, écoute encore. Notre amour est tel qu’il ne nous laisse pas en paix si nous ne trouvons de nouvelles inventions d’amour pour aimer et être aimés. Si nous ne le faisions pas, nous nous condamnerions nous-mêmes à la paresse. Cela ne peut pas être dans notre Être suprême parce que nous sommes un acte continuel d’amour brûlant éternel et d’œuvres sans fin. Notre Sagesse et telle qu’elle accomplit toujours de nouvelles choses. Nous nous enfermons dans l’âme où règne notre Volonté et avec largesse nous déversons notre amour. Nous centralisons tout ce que nous avons fait, tout ce que nous faisons et tout ce que nous ferons, en répétant dans l’âme nos plus belles œuvres, l’épanchement de notre amour et les nouvelles inventions de notre Sagesse, si nombreuses que la créature ne peut les compter. Oh ! Combien de scènes touchantes ! La créature devient le théâtre de notre amour, le dépôt de nos œuvres incessantes, le refuge de nos délices, de nos joies et de notre bonheur, le lieu caché de nos arcanes et de nos secrets célestes, l’étalage de toutes nos beautés. Sais-tu pourquoi ? Pour que nous en jouissions ensemble, puisque rien ne peut manquer de nos œuvres, là où règne notre Volonté. La créature nous encercle dans son âme et elle nous laisse faire ce que nous faisons en nous-mêmes. Tout cela parce que nous voulons qu’elle sache qui nous sommes, ce que nous pouvons faire et comment nous aimons. Et pour lui donner une preuve plus certaine,
nous lui donnons notre amour, nous la laissons aimer comme nous aimons afin qu’elle puisse toucher de ses mains comment un Dieu peut aimer. Puis, nous faisons d’elle notre délice, nous lui faisons faire ce que nous faisons en même temps que nous. Ne sois pas surprise. C’est la nature de la Volonté et d’un amour véritable : unifier avec nous la créature, l’aimer et la faire aimer comme nous aimons. Il ne doit pas exister de disparités. Autrement, cela rendrait la créature malheureuse de voir que nous l’aimons tant, et qu’elle ne le peut pas, que nous pouvons faire tant de choses et qu’elle ne peut rien faire… Pauvre enfant. Elle serait dans notre Être divin sous le poids d’une profonde humiliation, comme une étrangère, sans confiance, comme un pauvre devant un riche. Nous ne pouvons tout simplement pas faire cela. Si elle est avec nous, tout ce qui est à nous doit être à elle également. La vie de notre Fiat est unité, œuvres et joies en commun. C’est cela qui nous rend plus heureux et nous donne un champ immense pour épancher notre amour.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

“Tu nous mortifies, Maître. Si tu es Maître et si nous sommes ignorants, pourquoi ne veux-tu pas nous instruire ?”

“Cela fait trois ans que je le fais, et vous êtes de plus en plus dans les ténèbres parce que vous repoussez la Lumière.”

“C’est vrai. C’est peut-être vrai. Mais ce qui a été dans le passé peut ne plus être dans l’avenir. Et quoi ? Toi qui as pitié des publicains et des courtisanes et tu absous les pécheurs, veux-tu être sans pitié pour nous, seulement parce que nous avons la tête dure et que nous avons du mal à comprendre qui tu es ?”

“Ce n’est pas que vous avez du mal. C’est que vous ne voulez pas comprendre. Être hébété ne serait pas une faute. Dieu a tant de lumières qu’il pourrait faire la lumière dans l’intelligence la plus obtuse mais pleine de bonne volonté. C’est elle qui manque en vous, et même vous avez une volonté opposée. C’est pour cela que vous ne comprenez pas qui je suis.”

“C’est peut-être comme tu dis. Tu vois comme nous sommes humbles. Mais nous t’en prions au nom de Dieu, réponds à nos questions. Ne nous tiens pas davantage en suspens. Jusqu’à quand notre esprit devra-t-il demeurer incertain ?  Si tu es le Christ, dis-le-nous ouvertement.”

“Je vous l’ai dit. Dans les maisons, sur les places, sur les routes, dans les villages, sur les monts, le long des fleuves, en face de la mer, devant les déserts, dans le Temple, dans les synagogues, sur les marchés je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Il n’y a pas de lieu en Israël qui n’ait entendu ma voix.

349> Jusqu’aux lieux qui portent abusivement le nom d’Israël depuis des siècles, mais qui se sont séparés du Temple, jusqu’aux lieux qui ont donné leur nom à notre terre mais qui de dominateurs sont devenus sujets, et qui pourtant ne se libérèrent jamais complètement de leur erreur pour venir à la Vérité, jusqu’à la Syro-Phénicie que fuient les rabbis comme une terre de péché, tous ont entendu ma voix et appris mon existence.

Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas à mes paroles. J’ai agi, et à mes actions vous n’avez pas apporté votre pensée avec un esprit bon. Si vous l’aviez fait avec l’intention droite de vous renseigner sur Moi, vous seriez arrivés à avoir foi en Moi, car les œuvres que je fais au nom de mon Père témoignent de Moi. Les gens de bonne volonté qui sont venus à ma suite, parce qu’ils m’ont reconnu comme Pasteur, ont cru à mes paroles et au témoignage que donnent mes œuvres.   Tome 8, chapitre 537