De l’évangile de Jean 20, 11-18
Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! Jn 20,16
La première personne à le voir fut l’heureuse Marie-Madeleine.
La Reine du Ciel dans le royaume de la Volonté Divine : Vingt-neuvième jour
Fille bénie de mon Cœur, ma joie et mon triomphe furent immenses à la Résurrection de mon Fils. Je me sentis renaître et ressusciter en lui. Mes souffrances se changèrent en joies et en mers de grâces, de lumière, d’amour et de pardons pour les créatures. Elles consolidèrent ma maternité sur tous les enfants que Jésus m’avait donnés avec le sceau de mes souffrances.
Chère fille, tu dois savoir qu’après la mort de mon Fils, je me suis retirée dans le Cénacle en compagnie de mes bien-aimés Jean et Marie-Madeleine. J’avais le Cœur transpercé parce que seulement l’apôtre Jean était avec moi. Dans mon chagrin, je me disais : « Les autres apôtres, où sont-ils ? »
Cependant, quand ils apprirent que Jésus était mort, touchés par des grâces spéciales et tout émus, il me rejoignirent un à un et se regroupèrent autour de moi comme une couronne. En pleurant, ils me demandaient pardon d’avoir abandonné leur Maître et pris la fuite. Je les recevais maternellement dans l’arche de refuge de mon Cœur. Je les assurais du pardon de mon Fils et les encourageais à ne pas avoir peur. Je leur expliquais que leur destin était entre mes mains parce que Jésus me les avait donnés comme enfants et que je les considérais vraiment comme tels. Fille bénie, j’étais présente à la Résurrection de mon Fils, mais je ne l’ai mentionné à personne, attendant que lui-même se manifeste en tant que Ressuscité, glorieusement et triomphalement.
La première personne à le voir fut l’heureuse Marie-Madeleine, ensuite les pieuses femmes. Chacun venait me dire qu’il avait vu Jésus ressuscité et que le tombeau était vide. Je les écoutais et les affermissais dans la foi en la Résurrection. Quand vint le soir, presque tous les apôtres l’avaient vu et se disaient enthousiastes d’avoir été les apôtres de Jésus. Quel changement, ma fille ! Les apôtres en fuite figurent ceux qui se laissent dominer par leur volonté humaine. Ils ont abandonné leur Maître, ils se sont cachés parce qu’ils avaient peur. Même Pierre a renié Jésus trois fois. Oh ! S’ils avaient été dominés par la Divine Volonté, jamais ils n’auraient fui leur Maître ; au contraire, courageusement et en vainqueurs, ils seraient restés à ses côtés et se seraient sentis honorés de sacrifier leur vie pour lui.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :