Lundi 18 avril 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 28, 8-15
Quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Mt 28,8
Seulement celles qui ont eu le bonheur de recevoir la semence de ma Volonté dans leur cœur se disposèrent à la joie de me voir ressuscité.

 

Le livre du Ciel Tome 12, 15 avril 1919
Ma Résurrection est le vrai soleil qui glorifia mon Humanité. Elle est le soleil de la religion catholique, la gloire de tous les chrétiens. Sans elle, la religion aurait été comme le ciel sans soleil, sans chaleur et sans vie. Ma Résurrection symbolise les âmes qui formeront leur sainteté dans ma Volonté. Les saints des siècles
passés sont symbolisés par mon Humanité. Quoiqu’abandonnés à ma Volonté, ils n’agissaient pas continuellement en elle.. Ainsi, ils n’ont pas reçu l’empreinte du soleil de ma Résurrection, mais plutôt celle des œuvres de mon Humanité avant la Résurrection. Ces saints sont nombreux. Comme des étoiles, ils formeront un bel ornement dans le ciel de mon Humanité. Les saints dans ma Volonté, symbolisés par mon Humanité ressuscitée, seront peu nombreux. Mon Humanité avant ma mort a été vue par les foules. Mais peu ont vu mon Humanité ressuscitée, seulement les croyants les mieux disposés et, Je peux le dire, seulement ceux qui possédaient le germe de la vie dans ma Volonté. S’ils n’avaient pas eu ce germe, ils auraient manqué de la vision nécessaire pour voir mon Humanité glorieuse et ressuscitée et, par suite, pour être des spectateurs de mon Ascension au Ciel. Ma Résurrection symbolise les saints vivant dans ma Volonté parce que chaque action, chaque mot, chaque pas, etc., qu’ils font dans ma Volonté est une résurrection divine, une empreinte de gloire, une sortie d’eux-mêmes et une entrée dans la Divinité. Pourquoi donc s’étonner si ces âmes deviennent comme ressuscitées et illuminées par le soleil de ma
gloire ? Hélas ! Peu se disposent à cela parce que, même dans la sainteté, les âmes veulent quelques biens provenant d’elles-mêmes. La sainteté dans ma Volonté  n’a rien qui soit propre à l’âme, mais tout lui vient
de Dieu. Être disposé à se dépouiller de tout est très exigeant. En conséquence, il n’y aura pas beaucoup d’âmes qui y parviendront. Toi, tu es du côté des peu nombreux. Sois toujours attentive à mes appels et dans un envol continuel. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Pendant ce temps, Suzanne et Salomé, après avoir quitté leurs compagnes et atteint les murs, sont surprises par le tremblement de terre. Effrayées, elles se réfugient sous un arbre et restent là, combattues entre leur grand désir d’aller au tombeau et celui de courir chez Jeanne. Mais l’amour triomphe de la peur, et elles repartent vers le tombeau.

249> Encore toutes apeurées, elles pénètrent dans le jardin et voient les gardes évanouis, ainsi qu’une grande lumière qui sort du tombeau ouvert. Cela augmente leur effroi, qui atteint son comble quand, se tenant par la main pour s’encourager mutuellement, elles se présentent sur le seuil et aperçoivent dans l’obscurité de la grotte sépulcrale une créature lumineuse et très belle, qui sourit doucement et les salue de là où elle se tient : appuyée à droite de la pierre de l’onction, dont la grisaille disparait devant une si incandescente splendeur.

Elles tombent à genoux, abasourdies. Mais l’ange leur parle avec douceur :

“N’ayez pas peur de moi. Je suis l’ange de la divine Douleur. Je suis venu pour me réjouir de la fin de celle‑ci. La souffrance du Christ, son humiliation dans la mort sont terminées. Jésus de Nazareth, le Crucifié que vous cherchez, est ressuscité. Il n’est plus ici ! L’endroit où vous l’avez déposé est vide. Réjouissez‑vous avec moi. Allez. Dites à Pierre et aux disciples qu’il est ressuscité et qu’il vous précède en Galilée. Vous le verrez encore là-bas pendant quelque temps, comme il l’a dit.”

Les femmes tombent visage contre terre, et quand elles le lèvent, elles s’enfuient comme si elles étaient poursuivies par un châtiment. Elles sont terrorisées et murmurent :

“Nous allons mourir ! Nous avons vu l’ange du Seigneur !”    Tome 10. Chapitre 619.