Jeudi 24 mars 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 11, 14-23
« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi » Lc 11,23
Celui qui n’est pas avec moi est contre moi.

 

Le livre du Ciel Tome 20, 10 novembre 1926
Pauvre Adam, combien il lui en a coûté de se retirer de ma Volonté. Simplement du fait de se sentir isolé, sans être entouré du cortège de la Création tout entière, sa frayeur et son horreur furent si grandes qu’il devint un homme craintif. Il avait peur de tout même de ses propres œuvres et avec raison, car il est dit : ‘Celui qui n’est pas avec
moi est contre moi.’ Comme il n’était plus relié aux choses, elles devaient en toute justice se mettre contre lui. Pauvre Adam, il mérite bien notre compassion. Il n’avait aucun exemple de quelqu’un qui était tombé et du grand mal qui lui était arrivé, pour qu’il puisse prendre garde à ne pas tomber lui-même. Il n’avait aucune idée du mal. En fait, ma fille, le mal, le péché, la chute d’une créature a deux effets : à celle qui est mauvaise et veut tomber, elle sert d’exemple, d’encouragement et d’incitation à tomber dans l’abîme du mal ; pour celle qui est bonne et
ne veut pas tomber, elle sert d’antidote, de dissuasif, d’aide et de défense afin de ne pas tomber. De fait, voir le grand mal, le malheur de quelqu’un d’autre, sert d’exemple pour ne pas tomber et ne pas suivre le même chemin afin de ne pas se retrouver soi-même dans le même malheur. Ainsi, le péché d’un autre nous permet d’être attentifs et sur nos gardes. Par conséquent, la chute d’Adam est pour toi d’un grand secours, une leçon et un appel, alors que lui n’avait pas cette leçon du mal parce qu’alors, le mal n’existait pas.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Jésus descend les deux petites marches du seuil et s’avance, droit, sévère et calme. Il s’arrête juste en face du groupe des scribes et des pharisiens, les fixe d’un regard perçant et dit :

« Même sur la terre, on voit qu’un royaume divisé en factions opposées s’affaiblit intérieurement. C’est une proie facile pour les états voisins qui le dévastent pour le réduire en esclavage. Sur la terre aussi, on voit qu’une cité divisée en factions opposées perd sa prospérité, et il en est de même d’une famille dont les membres sont divisés par la haine. Elle s’effrite et devient un émiettement qui ne sert à personne et qui fait la risée de ses concitoyens. La concorde n’est pas seulement un devoir, mais une habileté, car elle garde les hommes indépendants, forts et aimants. C’est à cela que devraient réfléchir les patriotes, les habitants de la même ville ou les membres d’une même famille quand, poussés par le désir d’un intérêt particulier, ils sont amenés à des séparations et à des vexations, qui sont toujours dangereuses parce qu’elles opposent les groupes les uns aux autres et détruisent les affections.

C’est cette habileté que mettent en œuvre ceux qui sont les maîtres du monde. Observez Rome et son indéniable puissance, si pénible pour nous. Elle domine le monde, mais elle est unie dans un même dessein, une seule volonté : “ dominer ”. Même parmi eux, il doit sûrement y avoir des désaccords, des antipathies, des révoltes. Mais cela reste au fond. A la surface, c’est un seul bloc, sans failles, sans troubles. Tous veulent la même chose et y parviennent parce qu’ils la veulent. Et ils réussiront, tant qu’ils voudront la même chose.

Prenez cet exemple humain d’une habile cohésion et réfléchissez : si ces enfants du siècle sont ainsi, qu’est-ce que ne sera pas Satan ? Eux, pour nous, sont des satans, mais leur diabolisme de païens n’est rien en comparaison du satanisme parfait de Satan et de ses démons. Là, dans ce royaume éternel, sans siècles, sans fin, sans limite de ruse et de méchanceté, là où on jouit de nuire à Dieu et aux hommes – nuire est leur respiration, leur douloureuse jouissance, unique, atroce –, la fusion des esprits s’est opérée avec une perfection maudite, car tous sont unis par une seule volonté : “ nuire ”.

Maintenant si – comme vous voulez le soutenir pour insinuer des doutes sur ma puissance – Satan est celui qui m’aide parce que je serais un Belzébuth inférieur, le résultat n’est-il pas que Satan est en désaccord avec lui-même et avec ses démons, puisqu’il chasse ceux-ci de ses possédés ? Et s’il y a désaccord, son royaume pourrait-il durer ? Non, impossible. Satan est tout ce qu’il y a de plus fourbe et ne se fait pas du tort à lui-même : son but est d’étendre son royaume dans les cœurs, et non pas de le réduire. Sa vie, c’est de “ dérober, nuire, mentir, blesser, troubler ”. Dérober les âmes à Dieu et la paix aux hommes. Nuire aux créatures du Père, tout en le faisant souffrir. Mentir pour dévoyer. Blesser pour jouir. Troubler parce qu’il est le Désordre. Et il ne peut changer. Son être et ses méthodes sont éternels.Tome 4 – ch 269.6