Jeudi 10 février 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 7, 24-30
Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance. Mc 7,26
Et lorsqu’une créature me correspond, je ne la vois pas comme si elle était seule, mais comme appartenant à toute la famille humaine.

 

Le livre du Ciel Tome 29, 30 juin 1931
Tu dois savoir que je suis le Dieu de tous et que lorsque je fais un bien, je ne le fais jamais isolément ; je le fais pour tous, excepté ceux qui n’en veulent pas et ne veulent pas le prendre. Et lorsqu’une créature me correspond, je ne la vois pas comme si elle était seule, mais comme appartenant à toute la famille humaine, de sorte que le bien de l’une est communiqué aux autres. Or si le Royaume existe, que l’humanité vivante l’a possédé et a vécu en lui, que ma Volonté veut régner parmi les créatures mes connaissances elles-mêmes le disent de façon claire –comment peux-tu alors penser qu’il est impossible que ce Royaume vienne ? Tout est possible pour moi. Je me servirai des tempêtes elles-mêmes et des événements nouveaux pour me préparer ceux qui doivent s’employer à faire connaître ma Volonté ; les tempêtes serviront à purifier l’air mauvais et à évacuer ce qui est nuisible. C’est pourquoi je disposerai toute chose ; je sais ce qu’il faut faire et j’ai les temps à ma disposition. Par conséquent, laisse faire ton
Jésus et tu verras comment ma Volonté sera connue et accomplie.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Jésus s’arrête et se retourne. La femme prend cela pour un signe de grâce, elle hâte le pas et hausse le ton déjà aigu de sa voix; son visage pâlit car son espoir grandit.

«Tais-toi, femme, et retourne chez toi ! Je l’ai déjà dit: “C’est pour les brebis d’Israël que je suis venu.” Pour guérir les malades et rechercher celles qui sont perdues. Toi, tu n’es pas d’Israël.

Mais la femme est déjà à ses pieds et les baise en l’adorant et serrant ses chevilles, comme si elle était une naufragée qui a trouvé un rocher où se réfugier. Elle gémit :

«Seigneur, viens à mon secours ! Tu le peux, Seigneur. Commande au démon, toi qui es saint… Seigneur, Seigneur, tu es le Maître de tout, de la grâce comme du monde. Tout t’est soumis, Seigneur. Je le sais. Je le crois. Prends donc ce qui est en ton pouvoir et sers-t’en pour ma fille.

— Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants de la maison et de le jeter aux chiens de la rue.

— Moi, je crois en toi. En croyant, de chien de la rue je suis devenue chien de la maison. Je te l’ai dit: je suis venue avant l’aube me coucher sur le seuil de la maison où tu étais, et si tu étais sorti de ce côté-là, tu aurais buté contre moi. Mais tu es sorti de l’autre côté et tu ne m’as pas vue. Tu n’as pas vu ce pauvre chien tourmenté, affamé de ta grâce, qui attendait pour entrer en rampant là où tu étais, pour te baiser ainsi les pieds, en te demandant de ne pas le chasser…

— Il n’est pas bien de jeter le pain des enfants aux chiens, répète Jésus.

— Pourtant, les chiens entrent dans la pièce où le maître prend son repas avec ses enfants, et ils mangent ce qui tombe de la table, ou les restes que leur donnent les gens de maison, ce qui ne sert plus. Je ne te demande pas de me traiter comme une fille et de me faire asseoir à ta table. Mais donne-moi, au moins, les miettes…»

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249>  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif 331.7 – Jésus sourit. Oh ! comme son visage se transfigure dans ce sourire de joie… ! Les gens, les apôtres, la femme, le regardent avec admiration… sentant que quelque chose va arriver. Et Jésus dit :

«Femme ! Ta foi est grande. Et par elle, tu consoles mon âme. Va donc, et qu’il te soit fait comme tu le désires. Dès ce moment, le démon est sorti de ta petite. Va en paix. Et comme, de chien perdu, tu as su vouloir être chien domestique, sache à l’avenir être fille, assise à la table du Père. Adieu.

– Oh! Seigneur ! Seigneur ! Seigneur ! … Je voudrais courir pour voir ma Palma chérie… Je voudrais rester avec toi, te suivre ! Tu es béni ! Tu es saint !

– Va, va, femme. Va en paix.»   Tome 5, chapitre 331.