Mardi 1er février - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 5, 21-43
Ma fille ta foi t’a sauvée. Mc 5,34
Les créatures doivent faire leur part, parcourir le chemin pour les toucher (les vérités), qui est la foi.

 

Le livre du Ciel Tome 28, 2 août 1930
Ma fille, ici-bas, toutes les choses, autant dans l’ordre naturel que dans l’ordre surnaturel, sont voilées. Il n’y a qu’au Ciel qu’elles sont dévoilées parce que dans la Patrie céleste, il n’y a pas de voiles et les choses sont vues comme elles sont. Ainsi, là-haut, l’intellect n’a pas à travailler pour les comprendre puisque d’elles-mêmes les choses se montrent comme elles sont. Et s’il existe un travail dans la demeure bienheureuse, s’il est possible d’appeler vraiment cela un travail, c’est d’être heureux et de jouir des choses que l’on voit ouvertement. Ce n’est pas comme cela ici-bas. Comme la nature humaine est corps et esprit, le voile du corps empêche l’âme de voir mes
vérités. Les sacrements et tout le reste sont voilés. Moi-même, le Verbe du Père, j’avais le voile de mon Humanité. Toutes mes paroles et mon Évangile étaient sous la forme d’exemples et d’images et tous ceux qui venaient vers moi pour m’entendre avec foi dans le cœur, avec humilité et le désir de connaître les vérités que je leur manifestais afin de les mettre en pratique, me comprenaient. Ils déchiraient ainsi le voile qui cachait mes vérités et trouvaient le bien de mon action avec foi et humilité, et vouloir connaître mes vérités était pour eux un travail qu’ils
accomplissaient. Et avec ce travail, ils déchiraient le voile et trouvaient mes vérités telles qu’elles sont en elles-mêmes. Par conséquent, ils restaient attachés à moi et au bien que mes vérités contenaient. D’autres ne faisaient pas ce travail ; ils touchaient le voile de mes vérités et non le fruit qui était en elles. Ils en étaient donc privés et ne comprenaient rien. Alors, me tournant le dos, ils m’ont quitté. Telles sont les vérités qu’avec tant d’amour j’ai manifestées sur ma Divine Volonté. Pour faire que mes vérités brillent comme des soleils dévoilés, ce qu’elles sont, les créatures doivent faire leur part, parcourir le chemin pour les toucher, qui est la foi. Elles doivent désirer mes vérités, vouloir les connaître, prier et humilier leur intelligence afin d’ouvrir leur intellect pour que le bien de
la vie de mes vérités entre en elles. En faisant cela, elles déchireront le voile et trouveront les vérités plus brillantes que le soleil. Sinon, elles resteront aveugles et je répéterai les paroles de l’Évangile : « Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, des oreilles et vous n’entendez pas, une langue et vous êtes muets. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Arrivé devant Jésus, il se prosterne à ses pieds et dit :

“Oh ! Maître, pourquoi as-tu été absent si longtemps ?[1] Ma fillette est si malade. Personne ne peut la guérir. Toi seul, tu es mon espoir et celui de sa mère. Viens; Maître. Je t’ai attendu avec une angoisse infinie. Viens, viens, tout de suite. Mon unique enfant est en train de mourir…” et il pleure.

Jésus pose sa main sur la tête de l’homme en larmes, sur la tête courbée et que secouent des sanglots, et il lui répond :

“Ne pleure pas. Aie foi. Ta fillette vivra. Allons auprès d’elle. Lève-toi ! Allons !”

Jésus dit ces deux derniers mots sur un ton de commandement. Tout d’abord, c’était le Consolateur, maintenant c’est le Dominateur qui parle.

Ils se remettent en marche. Jésus a à son côté le père qui pleure, et il le tient par la main. Quand un sanglot plus fort secoue le pauvre homme, je vois Jésus qui le regarde et lui serre la main. Il ne fait rien d’autre, mais quelle force doit refluer dans une âme quand elle se sent ainsi traitée par Jésus !

  25> Auparavant, à la place du père, il y avait Jacques, mais Jésus lui a fait céder la place au pauvre père. Pierre est de l’autre côté. Jean est à côté de Pierre et il cherche avec lui à opposer une barrière à la foule, comme font Jacques et l’Iscariote de l’autre côté, près du père qui pleure. Les autres apôtres sont en partie devant, en partie derrière Jésus. Mais il en faudrait d’autres ! Surtout les trois qui sont derrière, parmi lesquels je vois Matthieu, n’arrivent pas à retenir la muraille vivante. Mais, quand ils crient un peu trop et, pour un peu, insulteraient la foule indiscrète, Jésus tourne la tête et dit doucement :
“Laissez faire ces petits qui sont à Moi !…”

 230.3 – À un certain moment, cependant, il se retourne brusquement, il laisse la main du père et il s’arrête. Non seulement il tourne la tête, mais il se retourne complètement. Il semble encore plus grand, car il a pris une attitude de roi. Avec la figure et le regard devenu sévère, inquisiteur, il scrute la foule. Ses yeux envoient des éclairs qui n’expriment non pas la dureté mais la majesté : “Qui m’a touché ?” demande-t-il. Personne ne répond. “Qui m’a touché, je répète” insiste Jésus.

“Maître” répondent les disciples, “tu ne vois pas comme la foule te presse de tous côtés ? Tous te touchent, malgré nos efforts.”

“Qui m’a touché pour obtenir un miracle, je le demande. J’ai senti un pouvoir miraculeux sortir de Moi parce qu’un cœur le demandait avec foi. Quel est ce cœur ?”

Les yeux de Jésus s’abaissent deux ou trois fois, pendant qu’il parle, sur une petite femme d’environ quarante ans, très pauvrement vêtue et très ridée, qui cherche à s’éclipser dans la foule, à se dissimuler dans la cohue. Ces yeux doivent la brûler, elle se rend compte qu’elle ne peut s’enfuir, revient en avant et se jette à ses pieds, le visage presque dans la poussière, les mains tendues en avant qui, cependant, n’osent pas toucher Jésus.

“Pardon ! C’est moi. J’étais malade. Douze ans que j’étais malade ! Tout le monde me fuyait. Mon mari m’a abandonnée. J’ai dépensé tout mon avoir pour qu’on ne me considère pas comme déshonorée, pour vivre comme tout le monde. Mais personne n’a pu me guérir. Tu vois, Maître ? Je suis vieille avant l’âge. Ma force s’en est allée avec ce flux inguérissable et avec elle ma paix. On m’a dit que tu es bon. Celui qui me l’a dit a été guéri par Toi de sa lèpre [2] et qui, pour avoir vu pendant tant d’années tout le monde le fuir, n’a pas éprouvé de répulsion pour moi. Je n’ai pas osé le dire avant. Pardon !

26> J’ai pensé que si je te touchais, je serais guérie. Mais je ne t’ai pas rendu impur [3]. J’ai à peine effleuré le bord de ton vêtement là où il traîne sur le sol, sur les ordures du sol… Moi aussi, je suis une ordure… Mais je suis guérie, que tu sois béni ! Au moment où j’ai touché ton vêtement, mon mal s’est arrêté. Je suis redevenue comme toutes les femmes. Je ne serai plus évitée par tout le monde. Mon mari, mes enfants, mes parents pourront rester avec moi, je pourrai les caresser. Je serai utile dans ma maison. Merci Jésus, bon Maître. Que tu sois éternellement béni !”

Jésus la regarde avec une infinie bonté. Il lui sourit et lui dit :

“Va en paix, ma fille. Ta foi t’a sauvée. Sois définitivement guérie. Sois bonne et heureuse. Va.”