Lundi 31 janvier 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 5, 1-20
” Que me veux-tu, Jésus fils du Dieu Très-Haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me tourmente pas !” Mc 5,6
La Divine Volonté est l’enfer pour le démon. Il ne la connaît que pour la détester.

 

Le livre du Ciel Tome 16, 9 septembre 1923
« Mon Jésus, libère-moi des mains de l’Ennemi Je ne veux rien savoir d’autre que de sauver mon âme. » Bougeant en moi, Jésus béni me dit : « Ma fille, pourquoi as-tu peur ? Ne sais-tu pas que la chose que l’infernal serpent connaît le moins à mon sujet, c’est ma Volonté ? En fait, il n’a pas voulu l’accomplir et, de ce fait, il ne l’a ni connue ni aimée. Encore moins, pénétra-t-il ses secrets pour en connaître tous les effets et la valeur. Et comme il ne la connaît pas, comment peut-il en parler ? Ce qu’il abhorre le plus est que la créature fasse ma Volonté. Peu lui importe que l’âme prie, aille à confesse, reçoive la communion, fasse pénitence ou fasse des miracles. Par sa rébellion contre ma Volonté, l’enfer fut créé en lui, d’où son état malheureux et la rage qui le consume. Ainsi, ma Volonté est pour lui l’enfer Et, chaque fois qu’il voit une âme soumise à ma Volonté, en connaître les qualités, la valeur et la sainteté, il sent son enfer redoubler. Car il voit le paradis, le bonheur et la paix qu’il a perdus se créer dans cette âme. Plus ma Volonté est connue, plus il devient tourmenté et furieux. Aussi, comment peut-il te parler de ma Volonté, Elle qui forme son enfer ? S’il te parle d’Elle, ses mots veulent former l’enfer en toi. Car il ne connaît ma Volonté que pour la détester et non pour l’aimer. Ce qui est détesté ne peut apporter ni le bonheur, ni la paix. Sa parole étant dépourvue de grâces, comment pourrait-il communiquer la grâce de faire ma Volonté ? »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

“Te voilà ici, Maître du monde ? Qu’ai-je à faire avec Toi, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ? Est-elle déjà venue l’heure de notre châtiment ? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter avant le temps ?”

   219> L’autre possédé, soit que sa langue soit liée, soit que le démon le paralyse, ne fait que se jeter à plat ventre par terre et pleurer et puis, s’étant assis, il reste comme inerte, jouant avec des cailloux et avec ses pieds nus. Le démon continue de parler par la bouche du premier qui se tord par terre dans un paroxysme de terreur. On dirait qu’il veut réagir et ne peut qu’adorer, attiré et repoussé en même temps par la puissance de Jésus. Il crie :
“Je t’en conjure, au nom de Dieu, cesse de me tourmenter. Laisse-moi partir !”
“Oui, mais hors de celui-ci. Esprit immonde, sors de ces hommes et dis ton nom.”
 “Légion c’est mon nom, car nous sommes nombreux. Nous les possédons depuis des années et par eux nous brisons cordes et chaînes et il n’est pas de force d’homme qui puisse résister. À cause de nous ils sont une terreur et nous nous servons d’eux pour que les gens te blasphèment. Nous nous vengeons sur eux de ton anathème. Nous abaissons l’homme au-dessous de la bête fauve pour qu’on se moque de Toi. Il n’est pas de loup, de chacal ou d’hyène, pas de vautour ni de vampire semblables à ceux que nous tenons. Mais ne nous chasse pas. L’enfer est trop horrible !…”
“Sortez ! Au nom de Jésus, sortez !” Jésus a une voix de tonnerre, et ses yeux dardent des éclairs.
“Laisse-moi
[4] au moins entrer dans ce troupeau de porcs que tu as rencontré.”
“Allez.”
Avec un cri bestial, les démons quittent les deux malheureux et, à travers un tourbillon de vent qui fait ondoyer les chênes comme des herbes, ils s’abattent sur les porcs très nombreux. Les animaux se mettent à courir comme des possédés à travers les chênes avec des cris vraiment démoniaques. Ils se heurtent, se blessent, se mordent, et enfin se précipitent dans le lac lorsque, arrivés à la cime de la haute falaise, ils n’ont plus pour refuge que l’eau qu’elle domine. Pendant que les gardiens, bouleversés et désolés, hurlent d’épouvante, les bêtes, par centaines, avec des bruits sourds se précipitent dans les eaux tranquilles où ils produisent des tourbillons d’écume.
220> Ils coulent, reviennent en surface, se retournent montrant leurs panses rondes ou leurs museaux pointus avec des yeux terrifiés et finalement se noient.
Les bergers courent en criant vers la ville.
 186.6 – Les apôtres, arrivés sur le lieu du désastre, reviennent en disant :
“Il n’y en a pas eu un seul de sauvé ! Tu leur as rendu un bien mauvais service !”
Jésus calmement répond :
“Mieux vaut que périssent deux milliers de porcs qu’un seul homme. Donnez un vêtement à ces gens-là. Ils ne peuvent pas rester ainsi.”  

Tome 3, chapitre 186.