De l’évangile de Matthieu 2, 1-12
Or voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem..Mt 2,1
Quand les saints Rois Mages entrèrent dans Jérusalem, ils perdirent de vue l’étoile..
La Reine du Ciel dans le royaume de la Volonté Divine : L’Épiphanie.
Quand les saints Rois Mages entrèrent dans Jérusalem, ils perdirent de vue l’étoile, mais ils ne cessèrent pas leurs recherches pour autant. Et quand ils quittèrent la ville, l’étoile leur est réapparue et les conduisit tout heureux à la grotte de Bethléem. Je les reçus avec un amour maternel et le cher Bébé les regarda avec beaucoup d’amour et de majesté, laissant sa Divinité transparaître dans sa petite Humanité. S’inclinant, ils s’agenouillèrent aux pieds de l’Enfant en adorant et contemplant sa céleste beauté. Ils le reconnurent comme le vrai Dieu.
Ils étaient charmés et extasiés par lui, de telle sorte que le céleste Enfant dut cacher sa Divinité à l’intérieur de son Humanité ; sinon, les Rois Mages seraient restés sur place, incapables de se détacher de lui.
Quand ils furent sortis de leur extase, pendant laquelle ils avaient offert l’or de leur âme, l’encens de leur foi et de leur adoration, et la myrrhe de tout leur être et de tout sacrifice que Jésus attendait d’eux, ils offrirent des cadeaux visibles : or, encens et myrrhe.
Mais cela n’était pas suffisant pour mon amour maternel ; j’ai voulu déposer le doux Enfant dans leurs bras et, oh ! Avec quel amour ils l’embrassèrent et le pressèrent sur leur cœur ! Ils sentirent en eux-mêmes le paradis anticipé. Par cet acte, mon Fils invita toutes les nations païennes à la connaissance du vrai Dieu et disposa les bienfaits de la Rédemption pour tous. Il se constitua Roi de tous les gouvernements en gouvernant sur tous avec son amour, ses souffrances et ses larmes. Dominant tout, il mit le Royaume de la Divine Volonté à la disposition de toute la terre.
Et moi, ta Maman, je voulus être le premier apôtre. J’instruisis les Mages, leur racontai l’histoire de mon Fils et leur parlai de son amour ardent. Je leur recommandai de le faire connaître à tous. Prenant la première place en tant que Mère et Reine des apôtres, je les ai bénis et les ai fait bénir par mon cher Bébé. Ensuite, heureux et en larmes, ils partirent pour leurs régions respectives.
Mais je ne les laissai pas vraiment, les accompagnant de mon affection maternelle et leur faisant ressentir Jésus dans leur cœur. Oh ! Comme ils étaient heureux ! Tu dois savoir que je me sens pleinement Mère seulement quand je vois Jésus régner totalement et en permanence dans les cœurs de ceux qui le cherchent et l’aiment.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Les mages étaient donc venus à Bethléem et l’étoile était réapparue à leurs yeux, une fois quittée la cité sainte. La veille au soir, son éclat s’était accru – le ciel entier était embrasé – puis, unissant la lumière des autres étoiles à son propre rayonnement, elle s’était arrêtée au-dessus de cette maison. Ils avaient compris que c’était là que se trouvait le Nouveau-né divin. Et maintenant ils l’adoraient et lui offraient leurs pauvres cadeaux et, par-dessus tout, leur cœur qui ne cesserait jamais de bénir Dieu de la grâce qu’il leur avait accordée et d’aimer son Nouveau-né, dont ils voyaient la sainte humanité. Ils allaient ensuite en rendre compte au roi Hérode, car lui aussi désirait l’adorer.
34.8 – «Voici à la fois l’or qu’il convient à un roi de posséder, l’encens comme il convient à Dieu, et voilà, Mère, voilà la myrrhe, puisque ton Nouveau-né n’est pas seulement Dieu mais homme, et connaîtra donc l’amertume de la chair et de la vie humaine ainsi que la loi inévitable de la mort. Notre amour aurait préféré ne pas te dire ces mots et penser que sa chair est éternelle à l’instar de son Esprit. Mais, Femme, si nos cartes ne se trompent pas, et plus encore nos âmes, ton Fils est le Sauveur, le Christ de Dieu qui devra, pour sauver la terre, prendre sur lui le mal du monde dont l’un des châtiments est la mort. Cette résine est destinée à cette heure-là, pour que ses chairs – qui sont saintes – ne connaissent pas la pourriture de la corruption et gardent leur intégrité jusqu’à leur résurrection. Que par nos cadeaux il se souvienne de nous et sauve ses serviteurs en leur donnant son Royaume.
Pour l’instant, et pour être sanctifiés par lui, que sa Mère offre son Enfant à notre amour. Qu’en baisant ses pieds la bénédiction céleste descende sur nous».
223> Marie, qui a dominé l’effroi provoqué par les paroles du savant et a dissimulé par un sourire la tristesse de l’évocation funèbre, leur offre l’enfant. Elle le pose dans les bras du plus âgé, qui l’embrasse et reçoit des caresses, puis il le passe aux deux autres.
Jésus sourit et joue avec les chaînettes et les franges des trois hommes, et il regarde avec curiosité l’écrin ouvert, rempli d’une matière jaune et luisante. Il rit quand il voit que le soleil forme un arc-en-ciel en tombant sur le couvercle de la myrrhe.
34.9 – Puis les trois personnages rendent l’Enfant à Marie et se lèvent. Marie en fait de même. Le plus jeune donne un ordre à son serviteur, qui sort, et les uns et les autres s’inclinent. Les mages parlent encore un peu, comme s’ils ne pouvaient se résoudre à quitter cette maison. Des larmes d’émotion brillent dans les yeux. Finalement, ils se dirigent vers la sortie, accompagnés par Marie et Joseph. Tome 1, chapitre 34.