Mardi 16 novembre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc  19, 1-10
Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Lc 19,10
Voilà pourquoi Je veux sa volonté (la créature) pour lui donner la mienne, en lui restituant tous les biens perdus.

 

Le livre du Ciel Tome 19, 31 Août 1926
Tout est prêt depuis la naissance de la Création. Nous ne laisserons pas tomber malgré le retard, en attendant encore, et, si la créature met sa volonté en guise de tabouret à la nôtre pour la laisser dominer, Nous la ferons entrer en lui ouvrant les portes Car ce fut la volonté humaine qui ferma les portes à la nôtre, les ouvrant aux
misères, aux faiblesses, aux passions Ce ne fut ni la mémoire, ni l’intelligence qui s’opposèrent à leur Créateur, même si elles y participèrent, Mais la volonté humaine fut la première. Elle brisait tous les liens, les rapports avec une Volonté aussi sainte. D’autant plus que le bien ou le mal est renfermé en elle, le régime, la domination lui
appartiennent Donc, comme la volonté dans le bien avait échoué, tout échoua. Elle perdit l’ordre, son origine, devint laide. Ce fut la volonté humaine qui affronta la mienne, qui lui fit perdre tous ses biens. Voilà pourquoi Je veux sa volonté, pour lui donner la mienne, en lui restituant tous les biens perdus. Ainsi ma fille, fais attention à ne pas laisser la place à ta volonté si tu veux que la mienne règne en toi.”

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

La foule arrive sur la place. Jésus lève les yeux et sourit au spectateur solitaire perché dans les branches.

«Zachée, descends immédiatement. Aujourd’hui, je demeure chez toi» ordonne-t-il.

Après un moment de stupeur, Zachée, le visage rougi par l’émotion, se laisse glisser à terre comme un sac. Il est agité et n’en finit pas de remettre son vêtement. Il ferme ses registres et sa caisse avec des gestes qu’il voudrait rapides et qui n’en sont que plus lents. Mais Jésus est patient et, en attendant, il caresse des enfants.

417.5 – Enfin Zachée est prêt. Il s’approche du Maître et le conduit vers une belle maison entourée d’un vaste jardin, au centre du bourg. C’est une belle cité, et même une ville de peu inférieure à Jérusalem pour ses bâtiments, sinon pour son étendue.

Jésus entre et, en attendant que le repas soit préparé, il s’occupe des malades et des bien portants, avec une patience… dont lui seul est capable.

Zachée va et vient en se donnant beaucoup de mal. Il ne se tient plus de joie. Il voudrait parler avec Jésus, mais le Maître est toujours entouré d’une foule de gens.

424> Finalement, Jésus les congédie tous en disant :

«Revenez au coucher du soleil. Maintenant, rentrez chez vous. Paix à vous.»

Tout le monde se dispense, et l’on sert le repas dans une salle belle et fraîche qui donne sur le jardin. Zachée a très bien fait les choses. Je ne vois pas de gens de sa famille, aussi je pense qu’il était célibataire, entouré seulement de nombreux serviteurs.

417.6 – À la fin du repas, quand les disciples s’éparpillent à l’ombre des buissons pour faire la sieste, Zachée reste avec Jésus dans la salle fraîche. Pendant un moment, Jésus reste même seul, car son hôte se retire comme pour lui permettre de se reposer. Puis il revient et écarte un peu le rideau pour regarder. Il voit que le Seigneur ne dort pas, mais réfléchit. Alors il s’approche. Il porte un coffre pesant qu’il pose sur la table, près de Jésus :

«Maître… on m’a parlé de toi, il y a un certain temps. Un jour, sur une montagne, tu as exposé nombre de vérités que nos docteurs ne savent plus dire. Elles me sont restées dans le cœur… et depuis lors, je pense à toi… Puis on m’a dit que tu es bon et que tu ne repousses pas les pécheurs. Moi, je suis pécheur, Maître. On m’a dit que tu guéris les malades. J’ai le cœur malade, parce que j’ai fraudé, parce que j’ai pratiqué l’usure, parce que j’ai été vicieux, voleur, dur envers les pauvres. Mais maintenant, me voilà guéri, parce que tu m’as parlé. Tu t’es approché de moi, et le démon de la volupté et de la richesse s’est enfui. Et moi, à partir d’aujourd’hui, je suis à toi, si tu ne me refuses pas. Et pour te prouver que je nais de nouveau en toi, je me dépouille de mes richesses mal acquises. Je te donne la moitié de mes biens pour les pauvres et l’autre moitié servira à restituer au quadruple ce que j’ai pris frauduleusement. Je sais qui j’ai escroqué. Et puis, après avoir rendu à chacun ce qui lui appartient, je te suivrai, Maître, si tu le permets…

– Je le veux. Viens. Je suis venu pour sauver et appeler à la lumière. Aujourd’hui, la lumière et le salut sont entrés dans la maison de ton cœur. Ceux qui, de l’autre côté du portail, murmurent parce que je t’ai racheté en m’asseyant à ton banquet, oublient que, comme eux, tu es un fils d’Abraham et que je suis venu sauver ce qui était perdu et donner la vie à ceux dont l’âme était morte. Viens, Zachée. Tu as compris ma parole mieux que beaucoup de ceux qui me suivent uniquement pour pouvoir m’accuser. Aussi, désormais, tu seras avec moi.»  Tome 6, chapitre 417