Jeudi 11 novembre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 17, 20-25
 Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. Lc 17,21
De cette manière, en donnant et en recevant, en recevant et en donnant, mon divin Fiat prend possession et forme son Royaume…

 

Le livre du Ciel Tome 29, 26 octobre 1931
Ma fille, la vie, la sainteté consiste en deux actes : Dieu donne sa Volonté et la créature la reçoit, après quoi la vie a été formée en elle par cet acte de la Divine Volonté qu’elle a reçu pour le redonner en acte de sa
volonté afin de le recevoir à nouveau ; donner et recevoir, et recevoir et donner, tout est là. Dieu ne pourrait pas donner plus que l’acte continuel de sa Volonté à la créature ; la créature ne pourrait pas donner plus à Dieu, car
tout ce qu’il est possible de recevoir pour la créature de sa Divine Volonté a été reçu par elle comme formation de vie divine. De cette manière, en donnant et en recevant, en recevant et en donnant, mon divin Fiat prend
possession et forme son Royaume, et tout l’intérieur de la créature devient comme le peuple du Royaume de la Divine Volonté : l’intelligence, peuple fidèle qui se glorifie d’être dirigé par le commandant en chef du divin Fiat et
la foule des pensées qui se pressent alentour et aspirent à connaître et à aimer toujours plus le grand Roi qui siège intronisé au centre de l’intelligence de la créature ; les désirs, les affections, les palpitations qui sortent du cœur augmentent le nombre des habitants de mon Royaume et, oh, comme ils se pressent autour de son trône ! Ils sont tous attentifs, prêts à recevoir les ordres divins et à les exécuter au prix même de leur vie. Quel peuple obéissant et ordonné que celui du Royaume de mon divin Fiat ! Il n’y a pas de disputes, pas de dissensions, uniquement cette foule de gens à l’intérieur de cette heureuse créature qui ne veut qu’une seule et même chose, et telle une armée bien entraînée, ils se placent dans la forteresse du Royaume de mon divin Vouloir.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

   « Mais quand donc viendra le Règne de Dieu ? Tu n’as pas répondu…

       – Quand le Christ sera sur le trône qu’Israël lui prépare, plus haut que tout trône, plus haut que ce Temple lui-même.

       – Mais où est-on en train de le préparer ? Il n’y a aucun apparat… Se peut-il que Rome laisse Israël se relever ? Les aigles sont-elles donc devenues aveugles pour ne pas voir ce qui se trame ?

       – Le Royaume de Dieu ne vient pas avec apparat. Seul l’œil de Dieu le voit se former, parce qu’il lit à l’intérieur des hommes. Aussi, n’allez pas chercher où se trouve ce Royaume, où il se prépare. Et ne croyez pas ceux qui vous disent : “ On conjure en Batanée, on conjure dans les cavernes du désert d’Engaddi, on conjure sur les rives de la mer. ” Le Royaume de Dieu est en vous, dans votre âme qui accueille la Loi venue des Cieux comme la loi de la vraie Patrie, la loi dont la pratique rend citoyen du Royaume. C’est pour cela qu’avant moi, Jean est venu préparer les chemins des cœurs par lesquels devait pénétrer en eux ma Doctrine. C’est par la pénitence que se sont préparés les chemins, c’est par l’amour que le Royaume se dressera et que tombera l’esclavage du péché qui interdit aux hommes le Royaume des Cieux.

       – Vraiment, cet homme est grand ! Et vous dites que c’est un artisan ? » dit tout haut quelqu’un qui écoutait attentivement.

       Et d’autres, juifs d’après leurs vêtements, et peut-être incités par les ennemis de Jésus, se regardent, interdits, et se tournent vers les provocateurs :

       « Mais que nous avez-vous insinué ? Qui peut dire que cet homme soulève le peuple ? »

       Et d’autres encore :

       « Nous nous demandons ceci : s’il est vrai qu’aucun de vous ne l’a instruit, d’où tient-il une telle sagesse ? Où l’a-t-il apprise, s’il n’a jamais étudié avec un maître ? » et, s’adressant à Jésus : « Dis-nous donc où tu as trouvé cette doctrine que tu enseignes ? »

       486.7 Jésus lève un visage inspiré et répond :

       « En vérité, en vérité je vous dis que cette doctrine n’est pas la mienne, mais qu’elle vient de Celui qui m’a envoyé parmi vous. En vérité, en vérité je vous dis qu’aucun maître ne me l’a enseignée, et que je ne l’ai trouvée dans aucun livre vivant, ni dans aucun rouleau ou monument de pierre. En vérité, en vérité je vous dis que je me suis préparé à cette heure en écoutant le Vivant parler à mon âme. Maintenant, l’heure est venue pour moi de donner au peuple de Dieu la Parole venue des Cieux. C’est ce que je fais, et jusqu’à mon dernier soupir ; et lorsque je l’aurai exhalé, les pierres qui m’entendront et qui ne s’amolliront pas, éprouveront une crainte de Dieu plus forte que celle qu’éprouva Moïse sur le Sinaï. Et dans la crainte, avec une voix véridique, bénissant ou maudissant, les paroles de ma doctrine repoussée se graveront sur les pierres, et ne s’effaceront plus. Le signe restera, lumière pour ceux qui l’accueilleront — au moins à ce moment-là — avec amour, mais ténèbres absolues pour ceux qui ne comprendront pas, même alors, que c’est la volonté de Dieu qui m’a envoyé pour fonder son Royaume.