Vendredi 15 octobre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 12, 1-7
 Avant tout, gardez-vous du levain des pharisiens, qui est l’hypocrisie. Lc 12,1
Je ne pouvais plus supporter leur hypocrisie…

 

Le livre du Ciel Tome 29, 16 juin 1931
Ma fille, combien de reniements il y aura, combien de masques vont tomber ! Je ne pouvais plus supporter leur hypocrisie, ma justice était accablée par tant de faux-semblants et ils n’ont pas pu conserver plus longtemps le masque derrière lequel ils se cachaient. Par conséquent, prie avec moi afin que ceux qui doivent servir pour ma gloire demeurent en sécurité et que ceux qui veulent frapper mon Église restent dans la confusion.[…] Ma fille, pour pouvoir communiquer un bien aux autres, il est nécessaire de posséder la plénitude de ce bien, car l’âme qui le possède en connaît les effets, la substance, la manière d’acquérir ce bien et elle aura donc la vertu lui permettant d’infuser ce bien chez les autres, de pouvoir dire les beautés, les prérogatives et les fruits que ce bien produit.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

La foule gronde. Jésus fait un geste pour imposer le silence :

« N’accueillez pas dans votre cœur ce qui vient d’eux, ni leurs insinuations, ni leurs explications, et pas même l’idée : “ Ils sont méchants et pourtant ils triomphent. ” Ne vous rappelez-vous pas les paroles de la Sagesse : “ Bref est le triomphe des criminels ” et celles des Proverbes : “ Mon fils, ne suis pas l’exemple des pécheurs et n’écoute pas les paroles des impies, car ils sont pris dans les chaînes de leurs propres méfaits et trompés par leur grande sottise ” ? N’accueillez pas en vous ce qui vient de ceux que vous-mêmes, malgré votre imperfection, estimez injustes : vous feriez place au levain qui les corrompt. Or le levain des pharisiens, c’est l’hypocrisie. Qu’elle n’existe jamais chez vous, ni à l’égard des formes du culte rendu à Dieu, ni dans vos relations avec vos frères. Gardez-vous du levain des pharisiens. Pensez qu’il n’est rien de secret qui ne puisse être découvert, rien de caché qui ne finisse par être connu.

Vous le voyez : ils m’avaient laissé partir, puis ils ont semé la zizanie là où le Seigneur avait semé le bon grain. Ils croyaient avoir agi avec subtilité et être victorieux. Et il aurait suffi que vous ne m’ayez pas trouvé, que j’aie passé le fleuve sans laisser de traces sur l’eau qui reprend son aspect après que la proue l’a fendue, pour que triomphe leur mauvaise action, présentée sous un jour favorable. Mais leur jeu a vite été découvert et leur œuvre malfaisante neutralisée. Cela concerne tous les actes de l’homme.

Mais il en est Un au moins qui les connaît et sait y parer : Dieu. Ce qui est dit dans l’obscurité finit par être dévoilé par la Lumière, ce que l’on ourdit dans le secret d’une chambre peut être découvert comme si on l’avait tramé sur une place publique. C’est que tout homme peut avoir un délateur. Tout homme est vu par Dieu, qui peut intervenir pour démasquer les coupables.

(…) Voilà pourquoi il faut toujours agir honnêtement pour vivre dans la paix. Et celui qui se conduit ainsi ne doit pas avoir peur, ni en cette vie, ni en l’autre. Non, mes amis, je vous le dis : que celui qui agit en juste ne craigne rien.

Qu’il n’ait pas peur de ceux qui tuent, de ceux qui peuvent tuer le corps, mais rien de plus. Voici plutôt ce que vous devez craindre : craignez ceux qui, après vous avoir fait mourir, peuvent vous envoyer en enfer, c’est-à-dire les vices, les mauvais compagnons, les faux maîtres, tous ceux qui vous insinuent le péché ou le doute dans le cœur, ceux qui, au-delà du corps, essaient de corrompre votre âme et de vous amener à vous séparer de Dieu et à désespérer de la miséricorde divine. C’est cela que vous devez redouter, je vous le répète, car alors vous serez morts pour l’éternité.

Mais pour le reste, pour votre existence, ne craignez rien. Votre Père ne perd pas de vue un seul de ces petits oiseaux qui font leurs nids dans le feuillage des arbres et aucun d’eux ne tombe dans le filet sans que son Créateur le sache. Pourtant, leur valeur matérielle est bien petite : cinq passereaux valent deux as. Quant à leur valeur spirituelle, elle est nulle. Malgré cela, Dieu s’en occupe. Comment donc ne prendrait-il pas soin de vous, de votre vie, de votre bien ? Le Père connaît même le nombre des cheveux de votre tête, et aucune injustice commise envers ses enfants ne passe inaperçue : vous êtes en effet ses enfants, et vous avez bien plus de valeur que les passereaux qui font leurs nids sur les toits et dans les feuillages. Tome 6 – ch 421.6