Mercredi 25 août 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 23, 27-32
.. à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures. Mt 23, 28
La volonté humaine est comme une semence gâtée en dedans, alors qu’elle semble bonne à l’extérieur.

 

Le livre du Ciel Tome 24, 16 avril 1928
Ma fille, ma Volonté possède la vertu de purifier, nettoyer, embellir et changer la nature elle-même. La volonté humaine est comme une semence gâtée en dedans, alors qu’elle semble bonne à l’extérieur. Le vêtement qui la
recouvre semble en bon état, mais si on le retire, on s’aperçoit que telle semence est à moitié pourrie, et telle autre vide. D’autres encore qui possèdent la vie ne l’exposent pas au soleil et au vent, et elle finit par
pourrir. Par contre, si elle est exposée au soleil et au vent, la lumière, la chaleur et le vent détacheront la partie gâtée, purifieront la semence et lui donneront une vie nouvelle. Telle est la volonté humaine – une semence gâtée, pleine de fumée et de pourriture, à moitié putréfiée. Cependant, toutes les semences ne sont pas complètement mortes – certaines ont encore un filet de vie ; et si celles-là sont exposées au soleil de ma Divine Volonté, sa lumière, sa chaleur et son vent pénétrant investiront la semence de la volonté humaine et la lumière et
la chaleur nettoieront la semence en retirant ce qui est gâté. Ils la rempliront de vie, et le vent dominant de mon Fiat jouera avec elle, l’élevant jusqu’à l’enclore dans ce Fiat d’où il est sorti ; et avec sa vertu, il changera la
nature de la semence en lui rendant sa vie originelle. Il lui suffit pour cela de s’exposer au soleil de ma Volonté et  aux rayons brûlants et éclatants de ses connaissances, de se laisser investir, caresser par sa lumière, réchauffer par sa chaleur, transporter par la force de son vent afin que le Royaume de ma Volonté puisse venir sur terre.
Ces prérogatives sont aussi celles de l’ordre naturel. Si l’air que l’on respire est lourd et oppressant, un souffle de vent suffit pour vider l’air de ce poids et nous permettre de respirer un air pur. Si l’on ressent une chaleur
excessive ou un froid glacial, un souffle de vent suffit pour tempérer cette chaleur ou atténuer ce froid. Si d’épais nuages recouvrent l’horizon, le vent et le soleil suffisent à les dissiper et à faire réapparaître le bleu du ciel, plus
beau que jamais. Si un champ menace de pourrir à cause des eaux stagnantes, un fort vent suffit à le sécher, et la lumière et la chaleur du soleil peuvent lui redonner vie. Si la nature peut faire cela, animée par la puissance de ma Volonté, ma Volonté le peut plus encore sur les âmes qui se laissent investir par elle. Ma Volonté va les remodeler par sa chaleur, elle détruira ce qui était gâté en elles ; et soufflant sur elles avec sa lumière, elle
leur enlèvera le poids de la volonté humaine en les ramenant à leur nature originelle. Lorsque Adam a péché, corrompant la semence de sa volonté, si ma Volonté ne s’était pas retirée de lui, sa lumière et sa chaleur auraient pu le restaurer immédiatement ; mais la justice exigeait qu’il ressente les effets de sa semence corrompue et, par conséquent, lorsque ma Volonté se retira, il ne ressentit plus dans son âme la lumière et la chaleur pour être restauré et protéger de la corruption la semence de sa volonté. N’est-ce pas là le Royaume de ma Volonté – son ardent désir de revenir parmi les créatures et, mieux qu’un soleil, de chasser la corruption hors de leurs semences afin de pouvoir régner et dominer au sein de la famille humaine ?

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Donc malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui croyez pouvoir fermer par vos sentences impraticables — si elles étaient confirmées par Dieu, ce serait réellement des serrures inviolables pour la majorité des hommes — qui croyez pouvoir fermer le Royaume des Cieux à la face des hommes qui élèvent leur esprit vers lui pour trouver de la force dans leur pénible journée terrestre ! Malheur à vous qui n’y entrez pas, qui ne voulez pas y entrer, car vous n’accueillez pas la Loi du Royaume des Cieux et n’y laissez pas entrer les autres, qui se tiennent devant cette porte que vous, par votre intransigeance, renforcez par des verrous que Dieu n’y a pas mis.

Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui dévorez le bien des veuves sous prétexte de faire de longues prières. Vous en serez sévèrement jugés !

Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui allez par terre et par mer pour faire un seul prosélyte en dépensant des biens qui ne vous appartiennent pas, et, quand vous l’avez, le rendez fils de l’enfer, deux fois pire que vous !

Malheur à vous, guides aveugles, qui dites : “ Si quelqu’un jure par le Temple, son serment ne vaut rien, mais s’il jure par l’or du Temple, il reste lié par son serment. ” Sots et aveugles que vous êtes ! Qu’est-ce qui compte le plus : l’or, ou le Temple qui sanctifie l’or ? Vous prétendez : “ Si quelqu’un jure par l’autel, son serment ne vaut rien, mais s’il jure par l’offrande posée sur l’autel, alors son serment est valide, et il reste lié par son serment. ” Aveugles ! Qu’y a-t-il de plus grand : l’offrande, ou l’autel qui sanctifie l’offrande ? L’homme qui jure par l’autel jure par lui et par tout ce qui est posé dessus, celui qui jure par le Temple jure par lui et par Celui qui l’habite, et celui qui jure par le Ciel jure par le Trône de Dieu et par Celui qui y est assis.

Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui payez la dîme de la menthe et de la rue, de l’anis et du cumin, mais négligez les préceptes les plus graves de la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Ce sont elles, les vertus qu’il fallait avoir, sans laisser de côté les détails moins importants !

Guides aveugles, qui filtrez les boissons de crainte de vous contaminer en avalant un moucheron qui s’est noyé, et ensuite avalez un chameau sans vous croire impurs pour autant. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui lavez l’extérieur de la coupe et du plat, mais qui êtes intérieurement remplis de rapines et d’immondices. Pharisien aveugle, lave d’abord l’intérieur de ta coupe et de ton assiette, de façon que l’extérieur aussi devienne propre.

Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui volez dans les ténèbres comme des oiseaux de nuit pour accomplir vos œuvres de péché ou négociez de nuit avec les païens, les voleurs et les traîtres, et ensuite, le matin, après avoir effacé les signes de vos marchés occultes, montez au Temple, bien vêtus.

Malheur à vous, qui enseignez les lois de la charité et de la justice contenues dans le Lévitique, et qui êtes ensuite avides, voleurs, fourbes, calomniateurs, tyranniques, injustes, vindicatifs, haineux jusqu’à en venir à abattre celui qui vous gêne — même s’il est de votre sang —, à répudier la vierge devenue votre épouse, à répudier les enfants que vous avez eus d’elle parce que ce sont des infirmes, et à accuser d’adultère ou de maladie impure votre femme qui ne vous plaît plus, pour être débarrassés d’elle. C’est vous qui êtes rendus impurs par votre cœur libidineux, même si vous ne paraissez pas tels aux yeux des gens qui ne connaissent pas vos débauches. Vous êtes comme des sépulcres blanchis, qui semblent beaux du dehors, mais qui à l’intérieur sont remplis d’ossements de morts et de pourriture. Il en est autant de vous. Oui, c’est la même chose ! Du dehors, vous paraissez justes, mais à l’intérieur vous êtes remplis d’hypocrisie et d’iniquité.

Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui élevez des tombeaux somptueux aux prophètes et embellissez les tombes des justes en alléguant : “ Si nous avions vécu au temps de nos pères, nous n’aurions pas été complices de ceux qui ont versé le sang des prophètes, et nous n’y aurions pas participé. ” Ainsi vous témoignez contre vous que vous êtes les descendants de ceux qui ont tué vos prophètes. A votre tour, du reste, vous comblez la mesure de vos pères… O serpents, race de vipères, comment échapperez-vous à la condamnation de la Géhenne ?

C’est pour cette raison que je vous dis, moi qui suis la Parole de Dieu : Moi, Dieu, je vous enverrai de nouveaux prophètes, sages et scribes. Vous en tuerez certains, vous en crucifierez d’autres, vous en flagellerez dans vos tribunaux, dans vos synagogues, hors de vos murs, vous les poursuivrez de ville en ville, jusqu’à ce que retombe sur vous tout le sang des justes répandu sur la terre, de celui d’Abel à celui de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre l’atrium et l’autel parce que, par amour pour vous, il vous avait rappelé votre péché afin que vous vous en repentiez et que vous reveniez au Seigneur.