DES BREBIS AFFAMÉES ! - Missionnaires de la Divine Volonté

Homélie de dimanche 18 juillet 2021: Mc 6, 30-34

Après quoi je continuais à penser à toutes ces Vérités sur la Divine Volonté. Combien de Joies, combien de Divines Transformations ! Elles ont véritablement été les révélatrices de l’Être Suprême. Je n’aurais jamais connu mon Créateur, mon Père Céleste, si les Saintes Vérités n’avaient été comme des Messagères qui m’apportent tant de merveilleuses nouvelles sur leur adorable Majesté. Et alors que tant de Vérités peuplaient mon esprit, un doute surgit en moi : Est-ce vraiment Jésus qui m’a manifesté tant de Vérités, ou est-ce l’ennemi ou ma fantaisie ? Et Jésus m’a surprise en me disant : Ma bonne fille, comment peux-tu douter? À elle seule la Multiplicité de tant de Vérités sur ma Divine Volonté est une preuve certaine que seul ton Jésus pouvait avoir parlé si longtemps sur ce sujet en thèmes si variés et si puissants, car possédant la Source de la Divine Volonté il n’est pas étonnant que j’aie pu te manifester, de si nombreuses Manières, pourrais-je dire les petites gouttes de Lumière des Connaissances de mon adorable Volonté. Je dis qu’elles sont pour Moi des gouttes en comparaison de la Mer vaste et infinie que Je pourrais encore te dire, car si Je voulais te parler de toute l’Éternité, il y a tant à dire sur les Connaissances concernant mon Fiat Suprême que Je n’en finirais jamais. Mais pour toi, ce que Je t’ai manifesté a été comme des Mers parce que tu es une créature finie. C’est pourquoi la longueur de Mon discours est la preuve la plus certaine et la plus convaincante que seul ton Jésus pouvait tenir tant de raisonnements, que Lui seul pouvait savoir tant de choses concernant mon Vouloir lui-même.
L’ennemi ne possède pas la Source et pour lui, y goûter le brûlerait encore plus parce que ma Divine Volonté est ce qu’il hait le plus et ce qui le tourmente le plus. Et si c’était en son pouvoir, il mettrait la terre sens dessus dessous, il utiliserait tous les arts et toutes les ruses pour que personne ne connaisse ni ne fasse ma Volonté. Ce serait moins encore ta fantaisie, si limitée et si petite; oh! Comme la lumière de la raison s’éteindrait bien vite, et après avoir donné deux ou trois raisons, tu aurais fait comme ceux qui veulent parler et soudain sont frappés de mutisme sans pouvoir continuer à discourir; et, confuse, tu aurais été réduite au silence.
Seul ton Jésus a une Parole toujours nouvelle, pénétrante , remplie de Force Divine, de Suavité admirable, de surprenantes Vérités, devant laquelle l’intelligence humaine est contrainte de s’incliner en disant : « On voit ici le doigt de Dieu. » Par conséquent, reconnaît un tel Bien et que ton centre en toutes choses soit ma seule Volonté.
Vol 30, 20 avril 1932