Homélie de mardi 13 juillet: Matthieu 11, 20-24
« Comme elles ne veulent pas recevoir le bien que je veux leur donner, ma justice converti en châtiments ces biens que la créature rejette »
Vol 28, 24 novembre 1930
J’étais à méditer sur le bien immense que le doux Jésus nous a apporté en nous rachetant. Toute bonté, il me dit :
« Ma fille, j’ai créé l’homme beau, noble, d’origine éternelle et divine, heureux et digne de moi. Le péché l’a fait tomber de ces hauteurs dans un profond abîme. Il lui a enlevé sa noblesse. L’homme est devenu la plus malheureuse des créatures. Le péché a entravé sa croissance et l’a couvert de blessures qui l’ont rendu horrible à voir, mais ma Rédemption l’a délivré de sa culpabilité. Mon Humanité n’a rien fait d’autre que ce qu’une tendre mère accomplit : parce que son nouveau-né est incapable de prendre quelque nourriture, elle ouvre son sein et, ramenant son enfant vers elle, de son propre sang transformé en lait, elle lui prodigue la nourriture dont il a besoin pour vivre.
« Surpassant l’amour d’une mère qui nourrit son enfant de son sein, mon Humanité, sous les coups de fouet, a ouvert une multitude de canaux desquels des rivières de sang s’écoulent afin que mes enfants puissent en recevoir la vie, s’en nourrir et parfaire leur croissance. Avec mes blessures, j’ai couvert leurs difformités et les ai rendus plus beaux qu’au début. Quand j’ai créé les hommes, je les ai faits d’une pureté et d’une noblesse célestes ; par la Rédemption, je les ai parés des étoiles brillantes de mes blessures pour couvrir leur laideur et les rendre plus beaux encore qu’au début.
« Dans leurs blessures et leurs difformités, j’ai placé les pierres précieuses de mes douleurs afin de couvrir toutes leurs misères. Je les ai habillés avec une telle magnificence que leur apparence surpasse en beauté leur état originel. C’est pourquoi l’Église s’exclame : « Heureuse faute ! »
« À la suite du péché, la Rédemption est venue, par laquelle mon Humanité a nourri mes enfants de son sang, les a revêtus de sa personnalité et de sa beauté. Et mon sein est toujours rempli pour nourrir mes enfants. Combien sera sévère la condamnation de ceux qui me rejettent, qui refusent de recevoir la vie qui les ferait croître et couvrirait leurs difformités !
Vol 14, 26 février 1922
Courage, ma brave fille. Tu dois savoir que ma Divine Volonté opère de deux manières : l’une volontaire et l’autre permissive. Lorsque ma Volonté agit de façon volontaire, elle accomplit Mes desseins, elle forme la Sainteté. Et la créature qui reçoit cet acte volontaire de ma Volonté l’obtient entouré de Lumière, de Grâce et avec de l’aide. Rien ne doit manquer à cette créature fortunée pour pouvoir remplir cet acte volontaire de ma Volonté. D’autre part, ma Divine Volonté agit de façon permissive lorsque les créatures, avec le libre arbitre qu’elles possèdent, cherchent à lier les mains du Tout-Puissant, comme dans la situation présente où elles veulent changer les choses à leur façon et non comme Moi Je les ai disposées jusqu’à ce jour avec tant d’amour; elles me contraignent ainsi à agir de façon permissive. Et ma Volonté permissive comporte Justice et Châtiment.
Vol 28, 8 février 1931