De l’Évangile de Matthieu 8, 18-22
Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. Mt 8,22
Par conséquent, suis-moi toi aussi et ne fais pas machine arrière.
Le livre du Ciel Tome 29, 19 mai 1931
Il est certain que les créatures sont des instruments entre mes mains et que je ne regarde pas qui elles sont, mais si je sais que ma Divine Volonté a décidé de travailler au moyen de cet instrument, cela me suffit pour accomplir mes plus hauts desseins. Et quant aux doutes et aux difficultés des créatures, je m’en sers en temps et lieu pour les confondre et les humilier, mais cela ne m’arrête pas et je poursuis le travail que je veux faire à travers la créature. Par conséquent, suis-moi toi aussi et ne fais pas machine arrière. Pour le reste, on peut voir d’après leur façon de penser qu’ils n’ont considéré que ta personne, mais ils n’ont pas tenu compte de ce que ma Divine Volonté peut faire et sait faire. Et lorsque ma Volonté décide de travailler dans une créature en vue de ses plus grands desseins parmi les générations humaines, personne ne lui dicte de lois, personne ne lui dit qui devrait être choisi, ni le temps ni le lieu, mais c’est dans l’absolu qu’elle agit. Elle ne tient pas non plus compte de certains petits esprits qui ne savent pas s’élever dans l’ordre divin et surnaturel, ni s’incliner devant les œuvres incompréhensibles de leur Créateur et qui, alors qu’ils veulent raisonner avec leur raison humaine, perdent la raison divine et demeurent confus et incrédules.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ils sont déjà près de la rive quand, après une lutte acharnée, un homme d’âge moyen et de condition honorable s’approche du Maître et, pour attirer son attention, touche son épaule. Jésus se retourne et s’arrête en demandant :
“Que veux-tu ?”
“Je suis scribe, mais ce qu’il y a dans tes paroles ne peut se comparer avec ce que renferment nos préceptes. Elles m’ont conquis. Maître, je ne te quitte plus. Je te suivrai partout où tu iras. Quelle est ta route ?”
“Celle du Ciel.”
“Ce n’est pas d’elle que je parle. Je te demande où tu vas. Après celle-ci, quelles sont les maisons où je pourrais te trouver ?”
162> “Les renards ont leurs tanières et les oiseaux leurs nids, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Ma maison, c’est le monde, partout où il y a des esprits à instruire, des misères à soulager, des pécheurs à racheter.”
“Partout, alors.”
“Tu l’as dit. Pourrais-tu faire ce que ces tout petits font pour mon amour, toi, docteur d’Israël ? Ici on exige le sacrifice et l’obéissance et la charité envers tous, l’esprit d’adaptation en tout, avec tous. Car la condescendance attire. Parce que celui qui veut soigner doit se pencher sur toutes les plaies. Après, ce sera la pureté du Ciel. Mais ici nous sommes dans la boue et il faut arracher à la boue, sur laquelle nous posons les pieds, les victimes déjà submergées. Ne pas relever les habits, ni s’éloigner parce que là la boue est plus profonde. La pureté c’est en nous qu’elle doit être. Il faut en être pénétré de façon que rien ne puisse plus entrer. Peux-tu tout cela?”
“Laisse-moi essayer au moins.”
“Essaie. Je prierai pour que tu en sois capable.”
178.3 – Jésus se remet en route et, attiré par deux yeux qui le regardent, il dit à un jeune homme grand et robuste qui s’est arrêté pour laisser passer le cortège, mais qui semble se diriger ailleurs :
“Suis- moi.”
Le jeune homme tressaute, change de couleur, ses yeux clignent comme s’ils étaient éblouis par la lumière, et peu après il ouvre la bouche pour parler et il ne trouve pas quoi répondre. À la fin il dit :
“Je te suivrai, mais mon père est mort à Chorazeïn (Corozaïn) et je dois l’ensevelir. Laisse-moi le faire et puis je viendrai.”
“Suis-moi. Laisse les morts ensevelir leurs morts. Toi, la Vie t’a déjà aspiré. Tu l’as désiré, d’ailleurs. Ne déplore pas le vide que la Vie a fait autour de toi afin de t’avoir pour disciple. Les mutilations de l’affection sont des racines pour les ailes qui poussent chez l’homme changé en serviteur de la Vérité. Abandonne la corruption à son sort. Élève-toi vers le Royaume où rien n’est corrompu. Tu y trouveras aussi la perle incorruptible de ton père, Dieu appelle et passe. Demain tu ne trouverais plus ton cœur d’aujourd’hui et l’invitation de Dieu. Viens. Va annoncer le Royaume de Dieu.”
163/164> L’homme, adossé à un muret, reste les bras ballants. Il porte des sachets certainement remplis d’arômes et de bandes. La tête inclinée, il réfléchit aux deux amours qui s’opposent : celui de Dieu et celui du père.
Jésus attend et le regarde et puis il prend un tout petit et le serre sur son cœur en disant :
“Dis avec Moi : “Je te bénis, ô Père, et j’invoque ta lumière pour ceux qui pleurent dans les nuées de la vie. Je te bénis, ô Père, et j’invoque ta force pour celui qui est comme un petit qui a besoin que quelqu’un le soutienne. Je te bénis, ô Père, et j’invoque ton amour pour que Tu fasses oublier tout ce qui n’est pas Toi, tous ceux qui trouveraient en Toi, et qui ne savent pas croire, tout leur bien, ici et au Ciel”
Et le petit, un enfant d’environ quatre ans, répète avec sa petite