L’ABANDON L’ABANDON L’ABANDON - Missionnaires de la Divine Volonté

Homélie de lundi Matthieu 8, 18-22

Ma petite nouvelle-née de mon Vouloir, viens dans Mes bras. Tu as raison de dire que tu n’es en sécurité que dans Mes bras. Il n’y a aucun danger dans ma Volonté qui mieux qu’une mère te tient serrée contre son Sein. Elle te nourrit de sa Lumière et de son Amour. Il n’y a pas d’oppressions, de tristesse ni de craintes ; ces choses-là sont en dehors de ma Volonté. Dans ma Volonté, il n’y a que paix, joie et une continuelle disposition. Il y a tant à faire dans ma Volonté que l’âme n’a ni le temps ni le moyen d’être oppressée. L’oppression n’est rien d’autre que le manque d’abandon dans Mes bras. L’abandon produit un doux sommeil et dans ce sommeil l’âme rêve de Celui qu’elle aime et de Celui qui l’aime tant qu’Il tient l’âme fermement contre son Sein. Au contraire, l’oppression et la peur produisent la veille et la créature s’intéresse à elle-même et non à Celui qui l’aime et veille sur elle.
Tu dois savoir que faire ma Volonté et vivre en Elle forme ma Vie en toi et qu’un abandon total appelle mes Œuvres. La créature qui ne vit pas abandonnée en moi entrave ma Vie et mes Œuvres, et Je suis malheureux si Je ne peux pas développer ce que Je veux dans la créature. Par conséquent, abandonne-toi totalement en Moi et Je m’occuperai de tout.
Vol 31, 25 septembre 1932
Ma bienheureuse fille, Ma vie ici-bas a commencé comme elle s’est terminée et dès l’instant de ma Conception mon Acte était continu. Je peux dire qu’à tout moment il me mettait entre les mains de mon Père Céleste. C’était le plus bel hommage que son Fils puisse Lui donner, la plus profonde adoration, le sacrifice le plus total et le plus héroïque, le plus intense amour de progéniture que pouvait lui donner Mon plein abandon entre Ses mains. Par la voix de mon Humanité qui demandait tout, j’obtenais tout ce que Je voulais. Mon Céleste Père ne peut rien refuser à son Fils unique abandonné entre Ses bras. Mon abandon de chaque instant était l’Acte le plus agréable, si bien que Je voulais couronner le dernier souffle de Ma vie par ces mots, « Père, entre tes mains Je remets mon esprit. » L’abandon est la plus grande des vertus, c’est une promesse à Dieu de s’abandonner entre Ses mains, un abandon qui dit à Dieu : « Je ne veux rien savoir de moi-même, ma vie n’est pas à moi, mais à Toi, et la Tienne est à moi. Par conséquent si tu veux tout obtenir, si tu veux m’aimer en vérité, vit abandonnée entre Mes bras, laisse-moi sentir à chaque instant l’écho de Ma vie : abandonne tout entre Mes mains, et Je te porterai dans Mes bras comme la plus chère de Mes filles.
23 avril 1933 vol 32
« Les Cieux sont émerveillés et les Anges et les Saints en extase ; tous sentent couler en eux une Vie nouvelle en vertu de l’acte d’abandon de la créature encore en pèlerinage sur la terre. Et la trouvant abandonnée dans notre Fiat, Nous trouvons que Nous pouvons faire tout ce que Nous voulons – elle se prête entièrement à notre Pouvoir. Nous commençons alors Notre travail et formons dans son âme de nombreuses petites fontaines d’Amour, de Bonté, de Sainteté, de Miséricorde, etc. De cette manière, lorsque notre Amour veut aimer, Nous mettons en mouvement ces petites fontaines d’amour avec notre Souffle Omnipotent, et elles Nous aiment, en laissant tant d’amour s’écouler de la fontaine au point d’inonder la Cour Céleste tout entière. Lorsque Nous voulons utiliser notre Bonté, notre Miséricorde et notre Grâce, Nous mettons ces fontaines en mouvement et la terre est inondée de notre Bonté et de notre Miséricorde – et certains sont convertis, d’autres reçoivent des grâces. »
Nous pourrions faire tout cela directement de Nous- mêmes, mais il Nous est plus agréable d’utiliser les fontaines que Nous avons formées dans la créature. À travers elles, Nous nous sentons plus portés à faire Miséricorde à toutes. Nous avons notre intermédiaire entre le Ciel et la terre, qui, dans son abandon, Nous fait déverser des grâces et aimer toutes les créatures d’un amour nouveau. Par conséquent, plus tu seras abandonnée à notre Volonté́, plus Nous serons magnanimes envers toi et toutes les créatures. Et toutes – au moins les mieux disposées – trouveront une force et une direction nouvelles.
Vol 35, 6 mars 1938.