QUEL TRÉSOR, MON DIEU ! - Missionnaires de la Divine Volonté

Homélie de vendredi 18 juin 2021: Mt 6, 19-23

Jésus explique que la croix est un trésor précieux.
Étant dans mon état habituel, j’ai vu mon adorable Jésus tenant dans sa main une croix toute couverte de perles blanches. Il la plaça sur ma poitrine et, immédiatement, elle pénétra mon cœur et y demeura comme dans un sanctuaire. Il me dit : « Ma fille, la croix est un trésor et l’âme est la place la plus sécuritaire pour garder ce très précieux trésor. Cette place est la plus sûre quand, par sa patience, sa résignation et ses autres vertus, l’âme est devenue apte à recevoir ce trésor. Les vertus, spécialement la patience, sont des verrous protégeant l’âme des voleurs. »
Vol 7, 11 août 1906
Me trouvant dans mon état habituel, je m’unissais à Notre- Seigneur en fondant mes pensées, mes battements de cœur, mes respirations et tous mes mouvements avec les siens, avec l’intention d’aller vers toutes les créatures pour leur communiquer tout cela. De plus, comme j’étais unie à Jésus dans le Jardin des Oli- viers, je donnais à chaque créature, ainsi qu’aux âmes du purgatoire, les gouttes de son Sang, ses prières, ses souffrances et tout le bien qu’il faisait, de telle sorte que tous leurs mouvements, battements de cœur et respirations soient réparés, purifiés et divinisés. De plus, je distribuais ses souffrances comme remède pour tous.
Pendant que je faisais ainsi, Jésus béni me dit en mon intérieur : « Ma fille, par ces intentions, tu me blesses continuellement et, puisque tu le fais souvent, une flèche n’attend pas l’autre, causant toujours en moi de nouvelles blessures. »
Je lui dis : « Comment est-il possible que tu sois blessé par moi quand tu me fais tant souffrir en me faisant attendre après ta venue ? Que sont ces blessures ? Correspondent-elles à l’amour que tu me portes ? » Il reprit : « En fait, je n’ai rien dit de tout ce que j’ai à te dire. L’âme qui est en pèlerinage ne peut comprendre tous les bien- faits et l’amour qui circulent entre le Créateur et les créatures ; elle ne peut pas comprendre que ses actions, ses paroles et ses souf- frances font partie de ma Vie, et que seulement en agissant comme toi, elle peut faire du bien à tous.
« Je te dis seulement que tes pensées, tes battements de cœur, tes mouvements, tes membres et tes souffrances sont autant de lumières qui proviennent de toi et, quand elles m’atteignent, je les répands pour le bien de chacun pendant que je te retourne trois fois autant de lumières et de grâces. De plus, au Paradis, je te donnerai de la gloire pour chacun.
Il suffit que je te dise qu’il y a au Paradis une telle union et une telle proximité que le Créateur est l’orgue et la créature le son, le Créateur le soleil et la créature les rayons, le Créateur la fleur et la créature le parfum. Peut-on y vivre sans l’autre ? Non, certaine- ment pas !
Penses-tu que je ne tiens pas compte de tous tes actes intérieurs et de toutes tes souffrances ? Comment le pourrais-je, puisqu’ils proviennent de moi-même et ne font qu’un avec moi ? J’ajoute aussi que chaque fois que ma Passion est rappelée, elle qui est un trésor à la disposition de tous, c’est comme si on la mettait sur un distributeur pour la multiplier et la distribuer pour le bien de tous. »
Vol 8, 21 novembre 1907