Une fois encore il disparut, puis j’ai quitté mon corps et me suis trouvée à l’intérieur d’un jardin de roses. Certaines roses étaient très belles et bien formées ; leurs pétales étaient à demi ouverts. D’autres roses perdaient leurs pétales à la moindre brise jusqu’à ce qu’il ne reste plus que leur tige. Un jeune homme – je ne sais pas qui il était – me dit :
« Les premières roses représentent les âmes vivant dans l’intériorité. Ces âmes montrent une beauté, une fraîcheur et une constance qui empêchent leurs pétales (les vertus) de tomber par terre. Le fait que leurs pétales sont à demi fermés symbolise l’ouverture qu’elles font au monde extérieur. Ayant la Vie en elles, elles sont parfumées de la sainte charité. Comme des lumières, elles brillent devant Dieu et les hommes.
« Les secondes roses représentent les âmes frivoles : le peu de bien qu’elles font est fait pour que tous le voient. Leurs pétales grands ouverts symbolisent qu’elles n’ont pas Dieu et son amour comme leur seul but. Leurs pétales (leurs vertus) sont attachés faiblement : sitôt qu’une brise de fierté, de plaisirs, d’amour-propre ou de respect humain commence à souffler, ils tombent ; il ne reste que les épines qui piquent leur conscience. »
Ensuite, j’ai réintégré mon corps.
Vol 5, 2 octobre 1903
Poursuivant dans mon état habituel, je me suis retrouvée hors de mon corps. M’étant mise à la recherche de Jésus, c’est la Maman Reine que j’ai trouvée. Comme j’étais opprimée et fatiguée, je lui ai dit : « Ma très douce Maman, j’ai perdu le chemin pour trouver Jésus, je ne sais plus où aller ni quoi faire pour le trouver. » C’est en pleurant que je disais cela. Elle me dit : « Ma fille, suis-moi et tu trouveras le chemin ainsi que Jésus lui-même. Je vais même t’enseigner le secret qui te permettra de toujours rester avec Jésus et de vivre toujours contente et heureuse, même sur cette terre. Voici comment : Fixe en toi la pensée que seul Jésus et toi existez dans ce monde et personne d’autre. Retiens que Jésus est le seul à qui tu dois plaire, le seul avec qui tu dois te complaire et le seul que tu dois aimer. De lui seul tu dois t’attendre d’être aimée et contentée en tout.
« En vivant de cette manière, toi avec Jésus, tu ne te laisseras plus impressionner si tu es entourée de mépris ou de louanges, de parents ou d’étrangers, d’amis ou d’ennemis. Jésus seul sera tout ton bonheur et Jésus seul te suffira en tout. Ma fille, aussi longtemps que tout ce qui existe ici-bas ne disparaîtra pas totalement de ton âme, tu ne pourras pas trouver un vrai et perpétuel bonheur. »
Pendant qu’elle disait cela, Jésus sortit comme d’un éclair et se trouva au milieu de nous. Je l’ai saisi et je l’ai emmené avec moi. Après, je me suis retrouvée dans mon corps.
Vol 4, 21 août 1901
Tu dois savoir que je ne regarde pas l’action externe de la créature, mais l’intention qui forme la vie de l’action, elle est comme l’âme de l’action, qui devient le voile de l’intention.
Vol 32, 15 juin 1933
Garde seulement tes yeux fixés sur Lui en toi et tu entendras tout, feras tout et satisferas pour tous.
« C’est là la beauté de la vie intérieure d’une âme : elle n’a ni à parler, ni besoin d’instruction ; rien d’extérieur ne l’attire ou la dérange ; tout ce qui l’attire et tous ses biens sont en dedans d’elle. En regardant simplement Jésus en elle, elle comprend tout et fait tout.