Mercredi 16 juin 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 6, 1-6.16-18
… ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. Mt 6,18
Cela te semble-t-il peu de chose ce grand avantage que nous trouvions la gloire et l’honneur que nous recevons lorsque le petit cœur humain cache notre Volonté et notre vie elle-même…

 

Le livre du Ciel Tome 32, 25 juin 1933
Tu vois par conséquent que si nous voulons et désirons ardemment que la créature prie et désire vivre du divin Vouloir, c’est parce que nous partons à la recherche de nous-mêmes en la créature et nous voulons nous y trouver nous-mêmes comme en notre propre centre. Cela te semble-t-il peu de chose ce grand avantage que nous trouvions la gloire et l’honneur que nous recevons lorsque le petit cœur humain cache notre Volonté et notre vie elle-même pour pouvoir nous rendre double amour, double puissance, double sagesse et bonté, afin que nous nous trouvions mis en compétition avec nous-mêmes ? Si tu ne le comprends pas, cela signifie que tu es encore aveugle aux voies interminables de ma Divine Volonté. Si, en voulant que notre Fiat règne dans la créature nous nous cherchons et nous nous trouvons en elle, la créature, en voulant notre Fiat se cherche elle-même en Dieu et elle se trouve en lui. Tu vois par conséquent par quels échanges, par quel travail des deux côtés, par quels stratagèmes et quelle ingéniosité amoureuse Dieu se cherche continuellement dans la créature ? Mais où se trouve-t-il ? Au centre de la créature. Et lorsqu’il se cherche et se recherche encore, appelle et appelle encore, là où l’appelle son amour, là où sa propre vie réside, la créature de son côté imite son Dieu, tourne et retourne, cherche et recherche, appelle et appelle encore, où se trouve-t-elle alors elle-même ? dans le centre Divin. Voilà ce qu’est l’échange de vie entre les deux, c’est la même Volonté qui domine la créature et Dieu, et le même amour qui les anime.

 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Gardez le bien que vous faites à l’abri des violations de la sensualité du monde. Gardez-le vierge des éloges humains. Ne profanez pas la rose parfumée de votre charité et de vos bonnes actions – ce véritable encensoir de parfums agréables au Seigneur –. Ce qui profane le bien, ce sont l’esprit d’orgueil, le désir d’être remarqué quand on fait le bien et la recherche de louanges. La rose de la charité est alors souillée et corrompue par les limaçons visqueux de l’orgueil satisfait, et l’encensoir se remplit des pailles puantes de la litière sur laquelle l’orgueilleux se complaît comme un animal repu.

Ah ! Ces actes de bienfaisance accomplis pour qu’on parle de vous ! Il vaut bien mieux ne pas en faire ! Celui qui n’en fait pas pèche par dureté. Celui qui les accomplit en révélant la somme donnée et le nom du bénéficiaire, en mendiant les éloges, pèche par orgueil. C’est comme s’il disait : “ Vous voyez ce que je peux ? ” Il pèche par manque de charité car il humilie le bénéficiaire en révélant son nom, il pèche par avarice spirituelle en voulant accumuler les éloges humains… C’est de la paille, de la paille, rien de plus. Agissez en sorte que ce soit Dieu et ses anges qui vous louent.

Vous, quand vous faites l’aumône, ne sonnez pas de la trompette pour attirer l’attention des passants et être honorés comme les hypocrites qui cherchent les applaudissements des hommes et pour cela ne donnent leur argent que là où ils peuvent être vus d’un grand nombre. Eux aussi ont déjà reçu leur récompense et n’en recevront pas d’autre de Dieu. Vous, ne tombez pas dans cette même faute et dans cette présomption. Mais quand vous faites l’aumône, que votre main gauche ne sache pas ce que fait la main droite, tant est cachée et pudique votre obole, puis oubliez-la. Ne restez pas à applaudir votre acte en vous gonflant comme le crapaud qui s’admire de ses yeux voilés dans l’étang et qui, apercevant dans l’eau paisible le reflet des nuages, des arbres, du char arrêté près de la rive et se voyant si petit par rapport à eux, se gonfle d’air jusqu’à en éclater. Votre charité elle-même n’est rien, comparée à l’infini de la charité de Dieu, et si vous voulez devenir semblables à lui et rendre votre petite charité grande au point d’égaler la sienne, vous vous remplirez du vent de l’orgueil et finirez par périr.

Oubliez l’acte lui-même. Il vous en restera toujours la présence d’une lumière, d’une parole douce comme le miel, et cela vous rendra le jour lumineux, doux, bienheureux. Car cette lumière sera le sourire de Dieu, ce miel la paix spirituelle qui est encore Dieu, cette voix la voix du Dieu Père qui vous dira : “ Merci. ” Lui, il voit le mal caché et le bien qui se cache et il vous en récompensera.