OH ! CE CŒUR IMMACULÉ… - Missionnaires de la Divine Volonté

Homélie de samedi 12 juin: Luc 2, 41-51

Aujourd’hui c’est la naissance de la Reine du Ciel, je pensait au grand prodige de sa naissance où le ciel et la terre étaient en adoration devant ce divin prodige. Et mon immense bien, Jésus, avec un amour et une tendresse inexprimables, me dit: «Bienheureuse fille de ma Volonté, la naissance de ma céleste Mère renferme tout ensemble tous les prodiges et toutes les merveilles, et sais-tu pourquoi? Ce n’était pas seulement elle qui naissait pure, sainte, belle et immculée. Non, avec la céleste enfant naissait ma Divine Volonté déjà conçue et enclose en elle pour former sa vie opérante et grandir dans cette gracieuse enfant.» «Ma Volonté s’est enclose afin de naître avec la céleste créature, et elle s’est servie de son corps pour opérer et former sa vie divine. C’était un prodige que seul l’Amour éternel, la Sagesse et la Puissance divines pouvaient opérer! Ce n’était pas seulement une vie qui était donnée ni simplement un don pour la libérer de la tache originelle, cela n’aurait rait rien été pour notre Puissance. Ce qui a attiré l’attention de tous et a causé leur stupéfaction, c’est ma Volonté qui est née avec elle dans le monde. Si bien que le ciel et la terre en furent bouleversés. Nous étaient attentifs et sentaient une force mystérieuse, la force même qui dominait et préservait toute la Création. C’était notre Volonté qui donne le mouvement à toute chose et se plaçait elle-même et toute la Création au service et à la disposition de cette nouveau-née.» «C’est pourquoi la naissance de ma Volonté avec elle fut le commencement qui amena tous les autres prodiges à être centralisés en elle. Là où règne mon Fiat, il n’y a pas de bien qui ne soit présent, et il n’y a pas de prodige qui ne soit accompli. Il veut manifester son amour et sa puissance en formant sa vie opérante et la déposer autant qu’il est possible pour la créature de la contenir. Par conséquent, admire et rends grâce à notre Être suprême qui en est venu à tant d’amour pour cette nouveau-née, qu’Il a fait que notre Volonté, laquelle n’a ni commencement, ni fin, ni limites, a pu renaître en elle.»
Vol 31, 8 septembre 1932
Aujourd’hui, en baignant dans le divin Vouloir, mon pauvre esprit trouva en action la Conception de la Reine du ciel. Oh! quelles merveilles. Quelles surprises. On ne peut tout simplement pas les décrire. Et je me « Ma bienheureuse fille – oh! combien de choses encore j’ai à te dire sur la Conception de cette céleste Créature. C’est une vie que nous étions en train de créer pas une œuvre. Il y a une grande différence entre une œuvre et une vie. De plus, c’était une vie à la fois divine et humaine dans laquelle il devait y avoir une harmonie parfaite de sainteté, d’amour et de puissance qu’aucune autre vie ne pouvait égaler. Les merveilles que nous avons accomplies en créant cette vie étaient telles qu’il nous a fallu opérer le plus grand des prodiges – une chaîne de miracles – pour que cette vie puisse contenir tout le bien que nous déposions en elle. Cette sainte Créature, conçue sans le péché originel, ressentait la vie de son Créateur – sa Volonté opérante qui ne fit rien moins que faire se lever de nouvelles mers d’amour. Oh! combien elle nous aimait. Elle pouvait nous sentir à l’intérieur et à l’extérieur d’elle-même. Oh! comme elle courait pour être partout et en tout lieu – là où était la vie de son Créateur. Cela aurait été pour elle le plus dur et le plus cruel des martyres que de ne pouvoir être partout avec nous pour nous aimer. Notre Volonté lui donnait des ailes, et notre vie, tout en restant en elle, se trouvait partout pour être aimée et jouir de celui qu’elle aimait tant et qui l’aimait en retour. »
Écoute maintenant une autre surprise. «Dès qu’elle fut conçue, elle commença sa course, et nous l’avons aimée d’un amour infini – ne pas l’aimer aurait été pour nous aussi le plus grand des martyres. En courant à l’extérieur à la recherche de notre vie qu’elle possédait déjà en elle – même – car un bien n’est jamais complet s’il n’est pas possédé en dedans comme en dehors –elle demeurait conçue dans le ciel et dans les célestes sphères dont les étoiles formaient sa couronne, en la louant et en la proclamant comme leur Reine. Et elle acquit les droits de Reine sur toutes les sphères célestes. Notre immensité l’attendait dans le soleil – et elle courut et fut conçue dans le soleil qui, devenant un diadème pour son adorable tête, la revêtit de sa lumière et la loua comme Reine de lumière. Notre immensité est notre puissance l’attendaient aussi dans le vent, dans l’air, dans la mer– et elle courait et courait… sans jamais s’arrêter. Ainsi, elle demeura conçue dans le vent, dans l’air et dans la mer, en acquérant les droits de Reine sur toutes choses. La souveraine Dame fait couler sa puissance, son amour et sa maternité dans le ciel, dans le soleil, dans le vent, dans la mer et même dans l’air que chacun respire. Elle fut conçue partout
Vol 35, 8 décembre 1937