MON SEIGNEUR ET MON DIEU ! - Missionnaires de la Divine Volonté

Homélie de dimanche 6 juin 2021: Mc 14, 12-16.22-26

En entendant cela, je me disais : « Il va finir par me dire que vivre dans sa Volonté est plus grand que la communion elle-même.»
Il poursuivit : « Bien sûr, bien sûr, car la communion sacramentelle dure quelques minutes alors que la vie dans ma Volonté est une communion perpétuelle, plus encore, une communion éternelle : elle se prolonge éternellement dans le Ciel. La communion sacramentelle peut rencontrer des obstacles : par exemple, on peut ne pas pouvoir communier à cause de la maladie ou pour d’autres raisons, ou encore celui qui doit l’administrer peut-être indisposé. La communion dans ma Divine Volonté n’est sujette à aucun empêchement, il suffit que l’âme la veuille et c’est fait. Personne ne peut empêcher l’âme d’obtenir ce si grand bien, lequel constitue le bonheur de la terre et du Ciel : ni les démons, ni les créatures, ni même mon omnipotence elle-même. L’âme est libre, personne n’a de droits sur elle et ne peut l’empêcher de vivre dans ma Volonté. C’est pourquoi je fais la promotion de ma Volonté et veux tant que les créatures l’acceptent. C’est la chose qui m’importe le plus, que je chéris le plus. Toutes les autres choses ne m’intéressent pas autant, même les plus saintes. Et quand j’obtiens que l’âme vive dans ma Volonté, je triomphe parce que c’est ce qu’il y a de plus grand dans le Ciel et sur la terre. »
Vol 9, 23 mars 1910
Pourquoi Jésus reste dans les tabernacles?
Ma bonne fille, ma première prison fut l’Amour. Il m’emprisonna si bien que Je n’avais même pas la liberté de respirer, de palpiter ou d’œuvrer si ces deux n’étaient pas emprisonnés dans mon Amour. Par conséquent, mon amour m’emprisonnait dans le Tabernacle, mais avec raison et une très haute Sagesse Divine. Tu dois savoir que les chaînes de mon Amour m’ont fait quitter le Ciel durant mon Incarnation. Je suis descendu sur la terre à la recherche de Mes enfants, de Mes frères et de Mes sœurs, afin de former pour eux, avec mon Amour, des prisons d’amour pour rendre leur fuite impossible. Mais en partant, Je continuais à rester au Ciel puisque mon Amour – étant Ma prison – Me gardait dans les Célestes Ré- gions.
Ayant rempli mon Ministère ici-bas, Je suis remonté au Ciel tout en demeurant emprisonné dans chaque petite Hostie Sacramentelle. Sais-tu pourquoi? Parce que mon Amour, mon doux emprisonnement, Me disait : « Le dessein pour lequel Tu es descendu du Ciel sur la terre n’est pas accompli. Où est le Royaume de notre Volonté? Il n’existe pas et n’est pas connu. Demeure Prisonnier dans chaque Hostie Sacramentelle, ainsi il n’y aura pas seulement un Jésus, comme dans notre Huma- nité, mais un Jésus pour chaque Hostie Sacramentelle. Dans une furie d’amour, tes nombreuses Vies seront un chemin vers la Divinité ainsi que dans chaque cœur qui Te recevra. Ces Vies auront un petit mot à dire pour faire connaître notre Volonté parce que, lorsqu’elles descendront dans chaque cœur, Elles ne seront pas muettes, mais parleront de notre Fiat dans le secret de leur cœur. Tu seras le porteur de notre Royaume. » J’ai reconnu que les demandes de mon Amour étaient justes et j’ai accepté de rester sur terre afin de former le Royaume de ma Volonté – jusqu’au complet accomplissement de l’œuvre.
En partant pour le Ciel tout en demeurant sur terre, ma Vie répandue en de nombreuses Hosties Sacramentelles ne sera pas inutile. Je formerai le Royaume de ma Volonté. Je ne serais jamais resté si Je savais que Je n’obtiendrais pas ce que Je désire; d’autant plus que cela est pour Moi un sacrifice plus grand que celui de Ma vie mortelle. Combien de larmes secrètes, combien de soupirs amers au milieu des flammes d’un amour dévorant! Je voudrais dévorer toutes les âmes dans mon Amour pour que celles qui vont vivre dans mon Divin Vouloir renaissent à une Vie nouvelle. Ce Royaume viendra du centre de mon Amour. Il brûlera le mal de la terre en s’armant de son Omnipotence; victoire après victoire, Il obtiendra notre Règne au milieu des créatures pour le leur donner.
Vol 35, 24 janvier 1938