NE SOYONS PAS LENTS À CROIRE ! - Missionnaires de la Divine Volonté

Homélie de samedi 10 avril 2021: Mc 16, 9-15

« Il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs » Mc 16,
S’il te manquait les dispositions pour recevoir les communications des effets du Soleil de ma Volonté et de les mettre en ordre afin de les écrire pour faire connaître le bien qu’Elle contient et ses Prodiges inouïs, ma Volonté agirait comme le soleil – elle te brûlerait et tu deviendrais comme une terre stériles et infertile. De plus, comment puis-je écrire seul – sans toi? Mes Manifestations doivent être tangibles, et non invisibles ; elles doivent tomber sous le sens des créatures. L’œil humain n’a pas la vertu de voir des choses invisibles; c’est comme si Je te disais : ‘Écris sans encre, sans plume et sans papier.’ Ne serait-ce pas absurde et déraisonnable? Puisque mes Manifestations doivent servir à l’usage des créatures, formées d’un corps et d’une âme, j’ai besoin Moi aussi de matière pour écrire – et c’est toi qui dois Me la procurer. Tu dois Me servir d’encre, de plume et de papier pour former en toi Mes caractères ; et toi, les ressentant en toi, tu les rends tangibles en les écrivant sur le papier. Par conséquent, tu ne peux pas écrire sans Moi, car il te manquerait la matière, le sujet, la dictée à recopier et tu serais incapable de dire quoi que ce soit; et Moi, Je ne peux pas écrire sans toi, car il Me manquerait l’essentiel pour pouvoir écrire : le papier de ton âme, l’encre de ton amour, la plume de ta volonté. C’est donc un travail que nous devons faire ensemble, d’un commun accord. Alors, en écrivant, je me disais : « Avant d’écrire certaines petites choses que Jésus me dit, il me semble qu’elles sont de fort peu d’importance et qu’il n’est pas nécessaire que je les mette sur le papier. Mais alors que je suis dans l’acte de les écrire, la façon dont Jésus les ordonne en moi change la perspective et, bien que petites en apparence, elles semblent être d’une grande importance dans leur substance. Étant donné tout cela, quel compte devront rendre à Dieu tous ceux qui ont et ont eu autorité sur moi, et qui ne se sont pas imposés par obéissance, de me faire écrire? Combien de choses j’ai négligées en ne recevant pas d’ordre? Et Jésus, bougeant en moi, me dit : Ma fille, ils auront en vérité des comptes à Me rendre. S’ils croyaient que c’était Moi, le compte sera très strict, parce que croire que c’est Moi et ne pas tenir compte d’une seule de Mes paroles, c’est comme s’ils voulaient faire obstacle à une mer de biens pour les créatures, parce que Ma parole vient toujours de la force de ma Puissance Créatrice. En fait, j’ai prononcé un Fiat dans la Création, et j’ai étendu des cieux constellés d’innombrables millions d’étoiles; un autre Fiat, et j’ai formé le soleil. Je n’ai pas prononcé vingt mots pour former tant de choses dans la Création, mais un seul Fiat m’a suffi. Ma parole contient toujours sa Puissance Créatrice, et ni toi ni personne ne peut savoir si Ma parole est dirigée pour former un ciel, une étoile, une mer, un soleil pour les âmes. Par conséquent, ne pas en tenir compte et ne pas la présenter aux créatures, c’est comme Me retourner ce ciel, ce soleil, ces étoiles et cette mer, alors qu’ils pourraient faire tant de bien aux créatures. Et le tort qui s’ensuivrait serait imputé à celui qui, faute de prendre en considération Ma parole, l’a étouffée en Moi. Par ailleurs, s’ils ne croient pas que c’est Moi, c’est encore pire, car ils sont alors aveugles au point de ne pas avoir les yeux pour voir le Soleil de Ma parole; et l’incrédulité mène à l’obstination et à la dureté de cœur, alors que la croyance adoucit le cœur, dispose à être gagné par la grâce et à recevoir la vue pour comprendre mes Vérités.
Vol 20, 9 février 1927