AIME DIEU, NE LE LAISSE PLUS SEUL ! - Missionnaires de la Divine Volonté

Homélie de vendredi 12 Mars 2021: Mc 12, 28b-34

Poursuivant mon état habituel, à peine arrivé, mon toujours aimable Jésus me dit :
« Ma fille, celui qui abandonne tout, œuvre pour Moi et aime toute chose divinement peut disposer de tout. Le signe qui indique si quelqu’un a tout quitté pour Moi et a réussi à tout faire et aimer divinement, réside dans le fait que, en tout, en œuvrant, parlant, priant, il ne rencontre plus d’obstacles, de peines, de conflits, d’oppositions car, face à ce pouvoir de faire et tout aimer divinement, ils baissent tous la tête n’osant piper mot. En effet Moi, Père bienveillant, Je surveille sans cesse le cœur humain et, le voyant glisser au dehors, c’est-à-dire agir, aimer humainement, j’insère des épines, des peines, de l’amertume qui piquent et attristent l’agissement, l’amour humain et l’âme, se sentant piquée, réalise que sa façon d’être n’est pas divine ; elle entre alors en elle et agit différemment, car les piqûres sont les sentinelles du cœur humain et lui permettent de voir qui la fait bouger, Dieu ou la créature. Tandis que, lorsque l’âme a tout abandonné, agit et aime tout divinement, elle jouit de ma paix et, au lieu d’avoir les sentinelles et les yeux des piqûres, c’est la gardienne de la paix qui
la surveille et éloigne ce qui peut la troubler, qui a les yeux de l’amour lesquels mettent en fuite et brûlent ceux qui voudraient la déconcerter, voilà pourquoi ils restent discrets, la laissant tranquille, et se mettant à sa disposition. L’âme pourrait ainsi dire : « On ne me touche pas, car je suis divine et appartiens entièrement à mon doux amour Jésus. Que personne n’ose troubler mon doux repos avec mon Immense Bien et, si c’était le cas, avec le pouvoir de Jésus qui est le mien, je le chasserai.»
Je crois avoir dit plein d’absurdités mais Jésus va certainement me pardonner car c’était par obéissance, puisqu’il me donne une dissertation orale et moi, étant illettrée et petite fille, je suis dans l’incapacité de la rédiger.
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Vol 10, 10 février 1912.