LE DESERT REFLEURIRA ! - Missionnaires de la Divine Volonté

Homélie de dimanche 21 Février 2021 (1er dimanche de carême): Mc 1, 12-15

Ma fille, nous avons souffert tous les deux de cette séparation , mais notre peine a été soufferte de manière divine, et non humaine; par conséquent, elle ne nous a pas séparés du bonheur ni d’une paix imperturbable. Heureux, je suis parti au désert – au comble de la joie, ma céleste Mère est restée. En fait, la douleur soufferte de façon divine n’a pas la vertu de jeter la plus petite ombre sur le Bonheur Divin qui contient des mers infinies de Joies et de Paix. Les douleurs souffertes de façon divine sont comme de petites gouttes d’eau dans une mer immense dont la puissance des vagues a la vertu de les changer en joie. La douleur soufferte de manière humaine a la vertu de briser la vraie joie et de troubler la paix; la manière divine jamais. D’autant plus que ma Maman possédait le Soleil de ma Volonté par grâce, et que Je le possédais par Nature. Ainsi, le Soleil demeurait en elle et demeurait en Moi, mais ses rayons ne se séparaient pas, car la lumière est indivisible; par conséquent, dans cette même Lumière, elle demeurait en Moi et suivait mes actes, et Moi Je demeurais en elle comme le centre de sa vie. La séparation, bien que réelle, n’était qu’apparente; nous étions en substance fusionnés ensemble et inséparables, parce que la Lumière de la Divine Volonté plaçait nos actes en commun comme s’ils ne faisaient qu’un. De plus, Je suis allé au désert afin de rappeler cette même Divine Volonté qui est Mienne et que, pendant quarante siècles, les créatures avaient désertée; et Moi, pendant quarante jours, Je voulais rester seul afin de réparer les quarante siècles de volonté humaine durant lesquels ma Volonté n’avait pas possédé son Royaume au cœur de la famille humaine; et avec ma Divine Volonté même, Je voulais la rappeler parmi eux afin qu’Elle puisse régner. De retour du désert, Je l’ai déposée en ma Maman, avec tous ces actes de Divine Volonté que les créatures avaient rejetés et gardés comme en un désert, afin qu’elle puisse être le fidèle dépositaire, la réparatrice et l’impératrice du Royaume de ma Volonté. Seule la Dame Souveraine pouvait recevoir ce dépôt si grand, car elle possédait en elle la Divine Volonté même qui pouvait contenir la Volonté désertée par les créatures. Comment pouvions-nous penser à la douleur d’être séparés pour quarante jours alors qu’il s’agissait de réintégrer notre Divine Volonté, de la rappeler pour régner à nouveau parmi les créatures? Dans notre peine, nous étions plus qu’heureux, parce que nous voulions placer le Royaume du Fiat Suprême en sûreté, et la Reine du Ciel attendait avec impatience mon retour pour recevoir le dépôt du nouveau Soleil afin de payer de son amour tous les actes de ce Soleil que l’ingratitude humaine avait rejetés. Elle a agi en vraie Maman envers ma Divine Volonté, se comportant également en vraie Mère pour les créatures, en demandant la vie, le bonheur, la joie de posséder le Royaume du Fiat Éternel pour tous.
Ma fille, quarante est un nombre symbolique et significatif dans Ma vie ici-bas. À ma Naissance, Je suis resté quarante jours dans la grotte de Bethleem – symbole de ma Divine Volonté qui, quoique présente au milieu des créatures, était comme cachée et en dehors de la cité de leur âme. Et Moi, afin de réparer pour les quarante siècles de volonté humaine, je voulais rester en dehors de la cité pendant quarante jours, dans un misérable refuge, pleurant, gémissant et priant afin de ramener ma Divine Volonté dans la cité des âmes pour Lui rendre son Empire. Et après quarante jours, Je suis allé me présenter au temple pour Me révéler au vieux Siméon. Il était la première cité que j’appelais à la connaissance de mon Royaume; et sa joie fut si grande qu’il ferma les yeux à la terre pour les ouvrir à l’Éternité. J’ai passé quarante jours dans le désert, et J’ai ensuite commencé immédiatement ma Vie publique pour leur donner les remèdes et les moyens de parvenir au Royaume de ma Volonté. Durant quarante jours Je suis resté sur terre après ma Résurrection, pour confirmer le Royaume du Divin Fiat et ses quarante siècles de Royauté qu’Il devait posséder. Ainsi, en tout ce que J’ai fait ici-bas, le premier acte fut la restauration du Royaume; toutes les autres choses arrivaient en deuxième place, car le premier acte de connexion entre Moi et les créatures fut le Royaume de ma Volonté. C’est pourquoi, lorsqu’il est question de ma Volonté, Je ne m’épargne rien, ni la lumière, ni les sacrifices, ni les manifestations, ni le bonheur – ce sont des Mers que Je libère de Moi-même afin de la faire connaître, de la faire régner et de la faire aimer.
Vol 22, 8 septembre 1927