PETITES LECTURES DU LIVRE DU CIEL - Missionnaires de la Divine Volonté
 Dans la Divine Volonté tout change et la providence dispose tout à notre avantage afin de soulager Jésus.

Après, il m’a dit : « Bien-aimée fille de ma Volonté, regarde à l’intérieur de moi comment la Volonté Suprême ne concéda même pas un souffle de vie à ma volonté humaine, aussi sainte qu’elle fut. Je devais rester sous la pression de la Divine Volonté plus que sous un pressoir. Elle constituait la vie de tous mes battements de cœur, de toutes mes paroles, de tous mes actes ; et ma petite volonté humaine mourait dans chacun de mes battements de cœur, de mes respirations, de mes actes, de mes paroles, etc. En réalité, cette volonté n’a jamais eu la vie ; je ne l’avais que pour la faire mourir continuellement et, bien que cela fut un grand honneur pour mon Humanité et le plus grand des prodiges, chaque mort de ma volonté humaine se transformait en une vie de la Divine Volonté. Ces morts continuelles furent le plus grand et le plus amer martyre de mon Humanité. Oh ! comme les douleurs mêmes de ma Passion furent petites devant ces morts continuelles en moi. Par cela, je donnais une gloire parfaite à mon Père Céleste que j’aimais d’un amour surpassant tout l’amour de toutes les créatures.

« Mourir, souffrir, faire quelque chose de grand quelques fois, par intervalles, cela n’est pas aussi grand. Les saints et les autres bonnes créatures ont fait ainsi mais, comme ce n’était pas continuel, ça ne constituait pas une gloire parfaite pour le Père, ni une rédemption pouvant s’étendre à tous. Donc, ma fille nouvelle-née dans ma Volonté Éternelle, vois où ton Jésus te veut : sous le pressoir de ma Divine Volonté, de sorte que ta volonté puisse recevoir des morts continuelles, tout comme ce fut le cas pour ma volonté humaine ; sinon, je ne pourrai pas faire se lever l’ère nouvelle dans laquelle ma Volonté pourra régner sur la terre. Cela prend des actes, des souffrances et des morts continuelles pour que le Fiat Voluntas Tua descende du Ciel sur la terre.

« Prends garde, ma fille, ne regarde pas les autres, pas même les saints, concernant la façon dont je me suis conduit avec eux : ça pourrait t’amener à être surprise de ma façon d’agir avec toi. Avec eux, je voulais faire une chose ; avec toi c’est quelque chose de complètement différent. » Pendant qu’il disait cela, il prit la forme du crucifié en appuyant son front contre le mien et en couvrant toute ma personne ; je me sentis sous sa pression, en proie à sa Volonté”

Livre 16, 26 décembre 1923.