Boutique - Luisa Piccarreta – Le Livre du Ciel – Tome 33 - Missionnaires de la Divine Volonté

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Jésus parle ici ouvertement des châtiments, mot qui n’apparaît
que rarement sous la plume de Luisa. Il explique ainsi à sa petite
fille que « Si je frappe, c’est parce que je veux restaurer la santé.
Mon amour est si grand que si je ne peux conquérir par la voie
de l’amour et des grâces, je cherche à conquérir par la peur et la
terreur. Mais il ajoute aussitôt : « Tu dois savoir que j’aime toujours
mes enfants, mes créatures bien-aimées. Je donnerais mes entrailles
pour qu’ils ne soient pas frappés, si bien que dans ces temps mortels
à venir, je les ai remis entre les mains de ma céleste Maman. Je les
lui ai confiés pour qu’elle les mette en sûreté sous son manteau. »
D’une part, ce qui importe à Jésus c’est que la créature veuille l’aimer
comme Il l’aime et qu’elle voudrait pouvoir faire pour Lui ce
qu’Il a fait pour elle. Cela lui suffit et Notre Seigneur est heureux
de pouvoir dire à sa créature : « Tu m’as aimé comme je t’ai aimée. »
D’autre part, le don du libre arbitre à la créature a été le plus
grand prodige, un amour sans égal. Jésus révèle ainsi : « Nous nous
sommes assujettis à elle comme si nous voulions dépendre de la créature
pour le bien et l’oeuvre que nous voulions accomplir en elle. C’est
une marque d’amour insurpassable que de laisser à cette volonté
son libre arbitre pour que la créature puisse nous dire : « Vous êtes
venus dans ma maison et je dois venir dans la vôtre. »
Et enfin, quand le Dieu tout puissant se confie à Luisa, comme il
est douloureux de l’entendre dire d’une voix suppliante et à moitié
étouffée : « Aimez-moi, aimez-moi. Je ne veux rien d’autre que de
l’amour. Mes plus grandes souffrances sont de ne pas être aimé, et
je ne suis pas aimé parce que ma Volonté n’est pas faite » !