Face aux scrupules, angoisses et soucis de la vie quotidienne, Jésus demande à l’âme sa confiance totale. Le temps lui est offert comme occasions de grâces données et reçues et Jésus explique que « Les actes de celui qui vit dans notre Vouloir sont formés au centre de sa vie qui est notre Être divin. Par contre, celui qui ne fait que faire notre Volonté fait également le bien, mais il ne vit pas en elle.

Luisa s’inquiète ensuite que le péché et le mal sont tels dans le monde que peu d’âmes sont disposées à recevoir un tel bien mais Jésus la rassure : « Tout comme ma venue sur terre était notre décret, le Royaume de notre Volonté sur la terre est lui aussi décrété (…). Il est vrai que les bonnes dispositions des créatures sont nécessaires pour donner le grand bien qu’un acte de notre Volonté peut produire, et par conséquent cela peut tout au plus prendre du temps pendant que nous agissons au milieu des maux des créatures afin de les disposer ». Mais « si les maux s’aggravent, notre puissance, notre amour conquérant possèdent la vertu de vaincre toujours, notre Volonté peut tout faire et avec une patience invincible, elle sait attendre, même pendant des siècles. »

Enfin, Luisa s’interroge : « Si Notre Seigneur aime tant faire connaître un Vouloir si saint et s’il veut qu’il règne parmi les créatures, pourquoi alors veut-il qu’on prie pour l’obtenir ? » Et Jésus répond : « en demandant sa Volonté, la créature acquiert l’amour pour l’aimer, elle acquiert les dots de sacrifice nécessaires pour la posséder, et en demandant, le vouloir humain perd du terrain, s’affaiblit, perd de sa force et se dispose à recevoir le règne du Vouloir suprême. »

Trois conditions indispensables : prier incessamment, savoir ce qui peut être obtenu et savoir que Dieu veut donner ce Royaume.

Nous savons donc ce qu’il nous reste à faire !