Lundi 10 novembre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT LÉON 1ᵉʳ LE GRAND – ÉLU en 440

Ce Pape, a souligné Benoît XVI, évalua de manière aigüe la responsabilité du successeur de Pierre, dont la mission est unique dans l’Église car « seul cet apôtre a reçu ce qui a été annoncé aux autres. Tant en orient qu’en occident », saint Léon a su exercer cette responsabilité en intervenant ici ou là mais toujours avec prudence, fermeté et lucidité, que ce soit par écrit ou par le biais de ses envoyés. Il démontra combien l’exercice de la primauté romaine était, comme elle l’est aujourd’hui, pour servir efficacement la communion qui caractérise l’unique Église du Christ ».
« Conscient du caractère transitoire de la période dans laquelle il vivait, a précisé le Saint-Père-, d’une période de crise entre la Rome païenne et la Rome chrétienne, Léon le grand sut rester proche des gens, du peuple et des fidèles par son action pastorale et sa prédication. Il liait la liturgie à la vie quotidienne des chrétiens », démontrant que la « liturgie chrétienne n’est pas l’évocation du passé mais l’actualisation de réalités invisibles en action dans la vie de chacun de nous ».

 

De l’Évangile de Luc 17, 1-6
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive ! Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà. Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère a commis un péché, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se repent, pardonne-lui. Même si sept fois par jour il commet un péché contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras. » Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous aurait obéi. » 

 

« Augmente en nous la foi ! » Lc 17, 5
L’âme sans la foi ne peut rien et s’expose à toutes sortes de dangers.

 

Le livre du Ciel Tome 1
Pendant que j’étais plongée dans ces hautes réflexions, mon Jésus continua à me parler de la foi en me disant que, pour obtenir la foi, il est nécessaire de croire Puisque sans croyance, il ne peut y avoir de foi. Chez l’homme la tête dirige tous ses actes. Ainsi, à la tête de toutes
les vertus, il y a la foi qui contrôle tout le reste. Comme la tête privée du sens de la vue ne peut faire échapper l’homme aux ténèbres et à la confusion, ainsi l’âme sans la foi ne peut rien et s’expose à toutes sortes de dangers. Si la tête privée de la vue veut diriger l’homme, elle pourrait bien le conduire où il ne voudrait pas aller s’il avait la vue. Comme  la vue sert à guider l’homme dans chacun de ses actes, la foi est une lumière qui illumine l’âme, sans quoi on ne peut voyager sur le chemin qui mène à la vie éternelle. Pour avoir la foi, trois choses sont nécessaires : avoir sa semence en soi, que cette semence soit de bonne qualité, et qu’elle se développe. Nous savons que c’est le Seigneur qui jette la semence en nous. Puisque nous
ne pouvons pas penser à quelque chose si nous n’avons pas d’abord quelque connaissance sur elle, nous devons être reconnaissants envers ceux qui nous informent sur les choses de la foi. La qualité de cette information n’est pas sans importance. Celui qui enseigne doit être habité par ce qu’il enseigne. Si l’enseignement est falsifié, il falsifiera le récipiendaire. Quand nous sommes assurés de la qualité de nos connaissances, notre foi a besoin d’être nourrie pour qu’elle puisse grandir et se développer. Avec nos efforts, elle se développe jusqu’à maturité. Elle produit la vertu d’espérance, la sainte espérance, sœur de la foi. L’espérance dépasse la foi et est l’objet de la foi.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Jésus dit :
“La beauté, la puissance, la force de la Foi sont telles que vous ne pourrez en connaître la plénitude qu’au ciel. Ici-bas, vous en avez seulement un pâle reflet, même dans les âmes le plus pénétrées de Foi. Mais ce reflet est déjà assez fort pour suffire à orienter toute une vie et à la conduire tout droit à moi.
Je parle de la Foi. De la vraie Foi. De ma Foi. Il n’y a qu’un Dieu, il n’y a qu’un Christ, il n’y a qu’une Foi.
Cette vraie Foi, née avec l’être humain, habitant de la Terre, seule fleur du désert et de l’exil du premier homme et de la première femme et de leurs descendants; Foi qui s’est perfectionnée au cours des siècles, puisant sa plénitude dans ma venue; sceau, qui ne ment pas et qui ne peut se démentir, de la foi des patriarches et des prophètes; cette Foi dont l’Église, dépositaire des trésors du Verbe, est la gardienne, est immuable, car elle partage les attributs de son Créateur, l’immutabilité et la perfection.
Regarde bien. Qu’est-ce que la Foi assurait aux pères anciens ? Ma venue, acte de charité si sublime qu’il suffit à lui-même à rendre sûrs de la présence d’un Dieu, Père du genre humain. Elle assurait la vie éternelle réservée à tous ceux qui sont morts dans le Seigneur et elle annonçait l’éternelle punition aux transgresseurs de la Loi du Seigneur. Elle assurait notre Entité Une et Trine. Elle assurait l’existence de l’Esprit Saint dont émane toute lumière
spirituelle surnaturelle.
Qu’est-ce que la Foi assure aux chrétiens, depuis vingt siècles et jusqu’à nos jours ? Les mêmes choses. Ai-je modifié la Foi, moi ? Non. Au contraire, je l’ai confirmée et je lui ai construit tout autour la citadelle de mon Église catholique, apostolique, romaine, dans laquelle se trouve la vérité que j’y ai moi-même déposée. Jusqu’au dernier jour et au dernier humain, la Foi est et reste ‘celle-là’. Il ne peut y en avoir une autre. Et si vous me dites que le monde évolue, je vous réponds que son évolution n’est pas un obstacle à la Foi, mais au contraire, doit vous rendre toujours plus facile de croire.
Les cahiers de 1943, le 26 août