Mardi 6 mai 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Jean 6, 30-35
En ce temps-là, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? 
Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : ‘Il leur a donné à manger le pain venu du ciel.’ » 
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. 
Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » 
Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » 
Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

 

« Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Jn 6, 35
Tel qu’il a été établi par la Sagesse éternelle, l’âme a elle aussi besoin de nourriture. La Divine Volonté est pour elle une nourriture délicieuse.

 

Le livre du Ciel Tome 18, 17 octobre 1925
« Ma fille, ma Volonté est plus que la nourriture corporelle. Celle-ci donne de la force au corps, lui procure de la chaleur, met de la vie dans ses membres, augmente la quantité de son sang, ravive l’intelligence de la personne et l’incite à de nouveaux travaux et sacrifices. D’un autre côté, celui qui néglige de bien nourrir son corps ressent de la fatigue dans tous ses membres, manque de sang et de chaleur, a une intelligence qui a tendance à s’embrouiller, est porté à la mélancolie et à la paresse, et à ne se sacrifier en rien. Pauvre individu, il manque de vie dans tout son être ! Cela est si vrai que quand une personne est atteinte d’une maladie mortelle, elle cesse de se nourrir et elle se dirige ainsi vers la mort. Tel qu’il a été établi par la Sagesse éternelle, l’âme a elle aussi besoin de nourriture. La Divine Volonté est pour elle une
nourriture délicieuse. Cette nourriture la rend forte dans la recherche du bien et débordante d’amour pour son Dieu. Elle remplit l’âme de vivacité, la poussant à croître dans toutes les vertus, à entreprendre de nouvelles œuvres et à faire de grands sacrifices. Elle se reflète dans
l’intelligence de la personne. Elle l’amène à connaître son Créateur de mieux en mieux et à lui ressembler de plus en plus. Le sang divin abonde en cette âme, en y faisant croître la vie divine. « De plus, cette nourriture est disponible à chaque instant, à chaque respiration, jour et nuit, en toute chose, autant de fois qu’on le désire.  Contrairement à ce qu’il en est pour la nourriture corporelle, on n’a pas à craindre que si on en prend trop, on puisse être incommodé. Tout au contraire, plus on en prend, plus on est fortifié et plus on croît dans la ressemblance avec son Créateur. Celui qui ne prend jamais de cette nourriture s’expose à mourir éternellement. Quant à celui qui en prend rarement, il est faible et inconstant dans le bien, froid en amour, pauvre en sang divin. La vie divine est anémique en lui, la lumière de
son intelligence est faible au point qu’il ne sait à peu près rien de son Créateur et que, par conséquent, sa ressemblance avec lui est faible. Il manque de vitalité dans la recherche du bien : tantôt il manque de patience, tantôt de charité, tantôt de détachement de tout. Bref, privées de l’aliment de ma Volonté, les vertus sont comme étouffées en cette personne. Ah ! Si on pouvait voir l’âme privée de cet aliment céleste, on pleurerait sur elles, tellement sont nombreuses les misères et les ordures dont elle est couverte !


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
La vie du Christ est résumée dans la messe

 

Jésus dit :
[…] « La messe reprend les trois points les plus importants de ma vie en tant que Jésus Christ, Verbe de Dieu incarné.
Lorsque, à la consécration, les espèces deviennent Corps et Sang, je m’incarne comme autrefois. Non pas dans le sein de la Vierge, mais entre les mains d’un homme vierge. Voilà pourquoi une virginité évangélique est exigée de mes prêtres. Malheur aux profanateurs qui touchent le Corps du Christ alors que leur corps est souillé par une union charnelle ! Car si votre corps est le temple de l’Esprit Saint et doit donc être gardé saint et chaste, le corps du prêtre sur l’ordre de qui je descends du ciel pour devenir Corps et Sang et entre les mains de qui je repose comme dans un berceau, doit être plus pur que le lys. Il en va de même de son esprit, de son cœur, de sa langue.
La mise en croix se retrouve dans l’élévation. “Une fois élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à moi.” Par conséquent, lorsque je suis élevé au-dessus de l’autel, j’attire à moi tous les battements de cœur des personnes présentes, tous leurs besoins, toutes leurs souffrances, toutes leurs prières, et c’est avec eux que je me présente au Père pour lui dire : “Me voici. Celui qui s’est consumé d’amour te demande, Père, de tout donner à ceux-ci, qui m’appartiennent, parce que, moi, j’ai tout donné pour eux.”
Oui, quand le sacrifice a été consommé par la consommation des espèces, je retourne chez mon Père en vous disant : “Je vous bénis. Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde”, comme au matin de l’Ascension.
C’est par amour que je m’incarne, que je me consume dans le sacrifice, que je m’élève, pour plaider votre cause. C’est toujours l’amour qui règne dans mes actes.
Médite la messe à cette lumière par laquelle je t’éclaire. Pense en outre qu’il n’est aucun moment de la journée où une hostie ne soit consommée par amour pour vous et un Sang consacré pour agrandir les bassins célestes où les âmes des hommes se purifient, où les infirmités sont guéries, où les aridités sont irriguées, où les stérilités deviennent fécondes et où ce qui appartenait à l’erreur est converti à Dieu.
Contemple mon Sang qui, après avoir été versé dans des douleurs atroces, s’élève vers le Père en criant pour vous : “Père, entre tes mains je remets mes esprits que voici. Père, ne les abandonne pas. C’est moi, l’Agneau éternellement immolé, qui le veux pour eux.” […] »
Les Cahiers de 1944, 18 mai