Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez- vous et croyez à l’Évangile. » Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs. Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets. Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. Mc 1, 15
Qui comprend les vérités que l’Évangile contient ?
Le livre du Ciel Tome 4, 9 janvier 1903
Ce matin, je me sentais tout opprimée parce que Monseigneur était venu me visiter et il avait dit qu’il n’était pas certain que c’était Jésus-Christ qui opérait en moi. Lorsque Jésus béni est venu, Il m’a dit : « Ma fille, pour bien comprendre un sujet, il est nécessaire d’avoir de la foi. Parce que, sans la foi, tout est sombre dans l’intelligence humaine Le seul fait de croire allume une lumière dans l’esprit. Au moyen de cette lumière, on peut percevoir clairement la vérité et la fausseté des choses, pour discerner si c’est la grâce qui opère, ou la nature, ou le diable. Vois-tu, l’Évangile est connu de tous. Mais qui comprend la signification de mes paroles ? Qui comprend les vérités que l’Évangile contient ? Qui conserve ces vérités dans son cœur et en fait un trésor pour acheter le Royaume de Dieu ? Ceux qui croient. Pour tous les autres, non seulement ils n’y comprennent rien, mais ils s’en servent pour s’en moquer et pour plaisanter sur les choses les plus saintes. Ainsi, on peut dire que tout est écrit dans les cœurs de ceux qui croient, qui espèrent et qui aiment. Pour tous les autres, on peut dire que rien n’est écrit pour eux. Il en est ainsi de toi. Celui qui possède un peu de foi voit les choses avec clarté et découvre la vérité. Celui qui ne croit pas voit les choses dans la confusion. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Je réponds d’avance à une observation. Jean dit[3] dans son évangile, en parlant de sa rencontre avec moi : “Le lendemain.” Cela semble laisser entendre que Jean-Baptiste m’a désigné le lendemain de mon baptême et que Jean et Jacques m’ont suivi aussitôt. Cela contredit ce que rapportent les autres évangélistes au sujet des quarante jours passés au désert. Mais il faut le lire de la manière suivante : “(Après l’arrestation de Jean), le lendemain, les deux disciples de Jean-Baptiste à qui il m’avait désigné en disant : ‘Voici l’Agneau de Dieu’, me revoyant, m’appelèrent et me suivirent”, après mon retour du désert.
321>Ensemble, nous sommes retournés sur les rives du lac de Galilée où je m’étais réfugié pour commencer à partir de là mon évangélisation ; les deux hommes parlèrent de moi aux autres pêcheurs. Ils avaient fait toute la route avec moi et étaient restés une journée entière dans la maison hospitalière d’un ami de ma maison, de ma parenté[4].
Mais l’initiative de ces conversations vint de Jean : la volonté de pénitence avait fait de son âme – déjà si limpide en raison de sa pureté –, un chef-d’œuvre de limpidité où la vérité se réfléchissait avec netteté ; il avait ainsi la sainte audace des purs et des généreux qui n’ont jamais peur de se mettre en avant quand ils voient qu’il s’agit de Dieu, de la vérité, de l’enseignement et des voies de Dieu. Combien je l’ai aimé pour ce caractère personnel fait de simplicité et d’héroïsme !» Tome, chapitre 47.4.