Jeudi 2 janvier 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Evangile de Jean 1, 19-28
Voici le témoignage de Jean le Baptiste, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. » Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. » Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur , comme a dit le prophète Isaïe. » Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.

 

 Redressez le chemin du Seigneur , comme a dit le prophète Isaïe. » Jn 1, 23
Pour la créature qui vit dans notre Volonté, on peut appeler cette voie petite dans le temps. Mais dans l’Éternité, ce ne sera plus la petite, mais la longue voie…

 

Le livre du Ciel Tome 32, 9 avril 1933
je continuai mes actes dans la Divine Volonté et en les suivant, j’arrivai en Éden où l’Amour
divin m’arrêta, et mon souverain Jésus me dit : Ma bienheureuse fille, notre Être divin est lumière très pure et nos Attributs sont autant de Soleils tous distincts les uns des autres, mais unis ensemble et inséparables pour former notre couronne. À sa création, la créature s’est
trouvée dans ces immenses Soleils pour y former sa petite voie. Et qui peut former cette petite voie ? : la créature qui vit dans notre Volonté alors que nos divins attributs s’alignent à sa droite et à sa gauche pour lui indiquer le chemin afin de guider ses pas pour qu’elle puisse former sa petite voie, et sur sa route recueillir des gouttes de lumière dont elle demeure couverte et qui sont un enchantement, car elle se nourrit de cette lumière qui l’embellit, et elle ne comprend ni ne sait comment parler autrement que dans cette lumière. Mes Attributs entourent et aiment cette créature comme la pupille de leurs yeux et ils sentent sa vie en eux et leur vie en elle, et ils se donnent la tâche de la rendre aussi belle qu’ils le peuvent et de ne pas la laisser dévier d’un pas du chemin qu’ils ont formé dans cette interminable lumière. Si bien que pour la créature qui vit dans notre Volonté, on peut appeler cette voie petite dans le temps. Mais dans l’Éternité, ce ne sera plus la petite, mais la longue voie, ou plutôt la voie qui ne finit pas, parce que la lumière est sans fin et ces créatures seront toujours sur la voie pour recevoir de cette lumière sans fin des beautés, des joies et des connaissances
nouvelles.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Pendant que j’observe tout cela, je vois la scène envahie de gens le long de la rive droite du Jourdain – par rapport à moi –. Il y a beaucoup d’hommes habillés de façon très variée. Certains me paraissent être des gens du peuple, d’autres des riches, sans oublier certains que je crois être des pharisiens au vu de leur vêtement orné de franges et de galons.
       Au milieu d’eux, debout sur un rocher, se tient un homme en qui je reconnais aussitôt Jean-Baptiste – c’est pourtant la première fois que je le vois. Il s’adresse à la foule, et je peux vous assurer que sa prédication manque plutôt de douceur ! Jésus a appelé Jacques et Jean “ les fils du tonnerre ”. Mais alors, comment appeler cet orateur passionné ? Jean-Baptiste mérite le nom de foudre, d’avalanche, de tremblement de terre, tant ses paroles et ses gestes sont véhéments et sévères.
       Il annonce le Messie et exhorte à préparer les cœurs à sa venue en se débarrassant de ce qui les encombre et en redressant les pensées. Mais c’est un langage frénétique et rude. Le Précurseur n’a pas la main légère de Jésus sur les plaies des cœurs. C’est un chirurgien qui les met à nu, fouille et taille sans pitié.
       Pendant que je l’écoute – je ne rapporte pas ses paroles parce que ce sont celles des évangiles, mais amplifiées avec impétuosité –, je vois mon Jésus s’avancer sur un sentier qui longe la frange herbeuse et ombragée qui côtoie le Jourdain. (Ce chemin de campagne, plus sentier que chemin, semble dessiné par les caravanes et les voyageurs qui l’ont parcouru pendant des années et même des siècles pour atteindre le passage où le fond du lit se relève et permet de passer à gué. Il continue de l’autre côté du fleuve et se perd dans la verdure de l’autre rive).
       Jésus est seul. Il marche lentement et arrive derrière Jean. Il s’approche sans bruit, tout en écoutant la voix tonitruante du Pénitent du désert, comme si Jésus était lui-même l’un de ceux qui venaient trouver Jean pour se faire baptiser et se préparer à la purification pour la venue du Messie. Rien ne distingue Jésus des autres. Par ses vêtements, il ressemble à un homme du peuple, par ses traits et sa beauté à un seigneur, mais aucun signe divin ne le distingue de la foule.
       Cependant, on dirait que Jean sent une émanation spiri­tuelle particulière. Il se retourne et en identifie immédiatement la source. Il descend en hâte du rocher qui lui faisait office de chaire et s’avance vivement vers Jésus, qui s’est arrêté à quelques mètres du groupe et s’appuie à un tronc d’arbre. 1ère année vie publique