SAINTE ANNÉE À VOUS TOUS
SAINTE MARIE MÈRE DE DIEU – EN 431 LE CONCILE D’ÉPHÈSE LA PROCLAMA “‘ THEOTOKOS ” MÈRE DE DIEU
De l’Evangile de Luc 2, 16-21
En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé. Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.
Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Lc 2, 19
« Il ne pouvait y avoir de séparation entre Moi et ma douce Maman. »
Le livre du Ciel Tome 11, 9 mai 1913
Pendant que je priais, je pensais au moment où Jésus quitta sa très sainte Mère pour aller souffrir sa Passion. Je me disais : « Comment était-il possible que Jésus se sépare de sa chère Maman, et elle de Jésus ? » Jésus béni me dit : « Ma fille, il ne pouvait y avoir de séparation
entre Moi et ma douce Maman. La séparation ne fut qu’apparente. Il y avait fusion entre elle et Moi. Cette fusion était telle que Je suis demeuré avec elle et elle avec Moi. On peut dire qu’il y avait une sorte de bilocation. Cela arrive aussi aux âmes quand elles sont vraiment unies à Moi. Si, pendant qu’elles prient, elles laissent la prière entrer dans leur âme comme vie, une sorte de fusion et de bilocation se produit. Je les amène avec Moi où que Je sois, et Je reste avec elles. « Ma Fille, tu ne peux pas bien comprendre ce que ma Maman bien aimée était pour Moi. En venant sur la terre, je ne pouvais pas être sans le Ciel, et mon Ciel
était ma Maman. Il y avait une sorte d’électricité entre elle et moi, de sorte qu’elle n’avait aucune pensée qu’elle ne tirait de mon esprit. Ce qu’elle tirait de moi : mots, volonté, désirs, actions, gestes, etc. formait le soleil, les étoiles et la lune de ce Ciel, ajouté à tous les délices possibles que la créature peut me donner et dont elle peut jouir elle-même. Oh ! Comme je jouissais dans ce Ciel ! Comme je me sentais récompensé pour tout ! Les baisers que me donnait ma Maman renfermaient les baisers de toutes les créatures. « Je ressentais ma douce
Maman partout: Je la ressentais dans ma respiration et, si je travaillais, elle adoucissait mon travail. Je la ressentais dans mon Cœur et, si je me sentais amer, elle adoucissait ma souffrance. Je la ressentais dans mes pas et, si j’étais fatigué, elle me donnait force et repos. Et qui pourrait dire combien je la ressentais durant ma Passion ? À chaque coup de fouet, à chaque épine, à chaque blessure, à chaque goutte de mon sang, je la ressentais, accomplissant sa fonction de vraie Mère. Ah ! si les âmes me retournaient tout, si elles tiraient tout de moi, combien de ciels et de mères j’aurais sur la terre ! »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Oh ! nous ne voulons pas ! Même si vous le pouviez nous ne le voudrions pas ! Le Seigneur nous a déjà récompensés. La paix, il l’a promise à tout le monde. Les anges disaient : “Paix aux hommes de bonne volonté”. Mais à nous, il l’a déjà donnée car l’ange a dit que cet Enfant, c’est le Sauveur, le Christ, le Seigneur. Nous sommes pauvres et ignorants, mais nous savons que les Prophètes disent que le Sauveur sera le Prince de la Paix et à nous il a dit d’aller l’adorer. Ainsi il nous a donné sa paix. Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et gloire à celui qui est son Christ ! Et toi, sois bénie, Femme qui l’a engendré ! Tu es Sainte puisque tu as mérité de le porter ! Commande-nous, comme une Reine, car nous serons contents de te servir. Que pouvons-nous faire pour toi ?”
“Aimer mon Fils, et avoir toujours dans le cœur vos pensées de maintenant.” Tome 1, chapitre 30.