Lundi 30 décembre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Evangile de Luc 2, 36-40
En ce temps-là, quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

 

Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Lc 2, 37
Si l’âme est loyale, elle poursuit avec ses pieux exercices et la pratique des vertus : elle n’a plus le goût des choses humaines, elle ne pense plus à elle, mais seulement à Moi.

 

Le livre du Ciel Tome 11, 25 mai 1916
« Ma fille, mon amour pour les créatures est si grand que, quand une âme décide de se
donner à Moi, Je l’inonde de grâces, Je la berce, je la caresse, Je lui donne des grâces sensibles, de la ferveur, des inspirations, Je la serre sur mon Cœur. En se voyant ainsi inondée de grâces, l’âme commence à m’aimer, amorce dans son cœur un début de pratiques pieuses et de prières, et commence à s’exercer à la vertu. Tout cela forme comme un
champ de fleurs dans son âme. Mais mon amour ne se contente pas de seulement des fleurs. Il veut aussi des fruits. Aussi, il fait tomber les fleurs. C’est-à-dire qu’il dépouille l’âme de son amour sensible, de sa ferveur et de beaucoup d’autres choses de manière à ce que des
fruits apparaissent. Si l’âme est loyale, elle poursuit avec ses pieux exercices et la pratique des vertus : elle n’a plus le goût des choses humaines, elle ne pense plus à elle, mais seulement à Moi. Par sa confiance en Moi, elle donne de la saveur aux fruits, Par sa loyauté, elle les laisse mûrir et, Par son courage, sa tolérance et sa tranquillité, ils mûrissent et deviennent des fruits de qualité. « Et Moi, le Fermier céleste, Je cueille ces fruits et J’en fais ma nourriture. Ensuite, J’ouvre un autre champ, plus fleuri et plus beau, dans lequel des fruits héroïques pousseront, lesquels feront sortir de mon Cœur des grâces inouïes.
Cependant, si l’âme devient déloyale, méfiante, agitée, mondaine, etc., ses fruits seront insipides, amers, couverts de boue, et seront de nature à m’ennuyer et à m’amener à me retirer. »


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Le sourire de Marie s’éteint en une plus vive pâleur, lorsque Syméon lui annonce la douleur. Bien qu’elle sache, cette parole lui transperce l’âme[4]. Marie s’approche davantage de Joseph pour trouver du réconfort; elle serre passionnément son Enfant sur son sein et, comme une âme altérée, elle boit les paroles d’Anne[5] qui, étant femme, a pitié de la souffrance de Marie et lui promet que l’Éternel adoucira l’heure de sa douleur en lui communiquant une force surnaturelle : “Femme, Celui qui a donné le Sauveur à son peuple ne manquera pas de te donner son ange pour soulager tes pleurs. L’aide du Seigneur n’a pas manqué aux grandes femmes d’Israël et tu es bien plus que Judith et que Yaël. Notre Dieu te donnera un cœur d’or très pur pour résister à la mer de douleur par quoi tu seras la plus grande Femme de la création, la Mère. Et toi, Petit, souviens-toi de moi à l’heure de ta mission.”  Tome 1, chapitre 32.