En ce temps-là, Jésus disait : « À quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer ? Il est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches. » Il dit encore : « À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ? Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
« À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ? Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » Lc 13, 21
Ma fille, les premiers qui feront ma Divine Volonté et vivront en elle, seront comme la levure de son Royaume.
Le livre du Ciel Tome 25, 4 avril 1929
Mon abandon est dans la sainte Volonté, qui, tel un puissant aimant, m’attire à elle afin de m’administrer, gorgée par gorgée, sa vie, sa lumière, ses prodigieuses, admirables et adorables connaissances. Mon esprit vagabondait en elle et mon doux Jésus, se manifestant en moi, me dit : Ma fille, les premiers qui feront ma Divine Volonté et vivront en elle seront comme la levure de son Royaume. Les nombreuses connaissances que je t’ai manifestées sur mon divin Fiat seront comme la farine pour le pain, qui, en trouvant la levure, est fermentée. Mais la farine ne suffit pas il faut la levure et l’eau pour former le vrai pain et nourrir les générations humaines. De la même manière, la levure des quelques créatures qui vivent dans ma Divine Volonté m’est nécessaire, ainsi que la multiplicité des connaissances sur ma Divine Volonté, qui servira de masse de lumière pour donner les biens nécessaires pour nourrir et rendre heureux tous ceux qui voudront vivre dans le Royaume de ma Divine Volonté. Par conséquent, ne t’inquiète pas si tu es seule et que rares sont ceux qui savent, en partie, ce qui concerne ma Divine Volonté ; pourvu que la petite portion de levure soit formée, unie à ses connaissances, le reste suivra de lui-même.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ne croyez pas que les œuvres qui permettent d’obtenir le Royaume des Cieux sont bruyantes et tapageuses. Ce sont des actions ordinaires, communes, mais faites dans un but surnaturel d’amour. L’amour, c’est la semence de la plante qui, naissant en vous, s’élève jusqu’au ciel et c’est à son ombre que naissent toutes les autres vertus. Je le comparerai à une minuscule graine de sénevé. Comme elle est petite ! C’est même l’une des plus petites que l’homme sème. Et pourtant, une fois la plante développée, voyez comme elle devient forte, touffue, et combien de fruits elle donne ! Non pas cent pour cent, mais cent pour un. C’est la plus petite, mais la plus active. Et que de profit elle vous donne !
Il en va de même de l’amour. Si vous enfermez dans votre sein une semence d’amour pour notre Dieu très saint et pour votre prochain, et si vos actions sont inspirées par l’amour, vous ne manquerez à aucun précepte du Décalogue. Vous ne mentirez pas à Dieu par une religion fausse faite de pratiques et non de spiritualité. Vous ne mentirez pas à votre prochain en vous conduisant en enfants ingrats, en époux adultères ou même seulement trop exigeants, en commerçants malhonnêtes, en menteurs dans la vie, en personnes violentes envers qui vous est hostile. Regardez combien d’oiseaux, à cette heure chaude, se réfugient dans les feuillages de ce jardin. D’ici peu, cette plante de sénevé, encore petite maintenant, sera un vrai perchoir. Tous les oiseaux viendront à l’abri et à l’ombre de ces plantes si touffues et si hospitalières. Les petits oiseaux apprendront à voler en sécurité dans ces rameaux qui servent d’échelles pour monter et de filet pour éviter la chute. Il en est ainsi de l’amour, base du Royaume de Dieu.
Aimez et l’on vous aimera. Aimez et vous serez compatissants. Aimez et vous ne serez pas cruels en exigeant plus qu’il n’est permis de ceux qui vous sont soumis. Amour et sincérité pour obtenir la paix et la gloire des Cieux. Sinon, comme l’a dit Benjamin, tous vos actes accomplis en mentant à l’amour et à la vérité se changeront en paille pour votre lit infernal.
Je ne vous en dis rien de plus. Je vous dis seulement : gardez présent à l’esprit le grand précepte de l’amour et soyez fidèles à Dieu Vérité et à la vérité en toute parole, acte et sentiment, car la vérité est fille de Dieu. Ce doit être un continuel travail de perfectionnement de votre part, comme la semence qui croît jusqu’à ce qu’elle atteigne sa perfection. Un travail silencieux, humble, patient. Soyez certains que Dieu voit vos combats et vous récompense davantage pour un égoïsme vaincu, pour une vilaine parole que vous retenez, pour une exigence qui ne s’impose pas, que si, armés pour la lutte, vous mettiez à mort l’ennemi. Le Royaume des Cieux, dont vous serez les possesseurs si vous vivez en justes, se construit par les petites réalités quotidiennes. Par la bonté, la modération, la patience, en se contentant de ce que l’on a, par la compassion réciproque, par l’amour, l’amour, l’amour.
Soyez bons. Vivez en paix les uns avec les autres. Ne murmurez pas. Ne jugez pas. Dieu sera alors avec vous. Je vous donne ma paix comme bénédiction et comme remerciement de la foi que vous avez en moi. Tome 3 – ch 184.8