Vendredi 10 mai 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Jean 16, 20-23a
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira ; vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie. 
La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance, tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde. 
Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. 
En ce jour-là, vous ne me poserez plus de questions. »

 

Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. Jn 16, 22
Toute la Création possède cette plénitude de bonheur capable de donner à toute la terre un bonheur terrestre parfait. Adam possédait cette plénitude de bonheur.

 

Le livre du Ciel Tome 34, 2 août 1937
Ma fille, notre Être suprême possède la fontaine du bonheur, c’est pourquoi il ne peut sortir de nous que des choses ou des êtres heureux. Toute la Création possède cette plénitude de bonheur capable de donner à toute la terre un bonheur terrestre parfait. Adam possédait
cette plénitude de bonheur. Tout était bonheur et joie pour lui et comme il possédait en lui-même mon Vouloir, il contenait des mers de satisfactions, de béatitudes et de joies sans fin. Lorsqu’il est sorti de ma Volonté par le péché, la joie l’a quitté et toutes les choses créées ont
repris les joies qu’elles possédaient dans leur sein pour ne plus donner à l’homme que les moyens nécessaires, non plus comme à un propriétaire, mais comme à un serviteur ingrat. Tu vois par conséquent que ce n’est pas de nous que vient le malheur. Nous ne pouvons pas le donner puisqu’il est impossible de donner ce qu’on ne possède pas. C’est le péché qui a jeté en l’homme la semence du malheur, de la tristesse et de tous les maux qui l’encerclent au-dedans comme à l’extérieur de lui-même. C’est pourquoi lorsque la céleste Dame et ma très sainte Humanité sont venues sur la terre, toute la Création était en fête et souriait. Elle a recommencé à nous inonder de joie et de bonheur. Le soleil nous donnait les joies de sa lumière, il réjouissait notre vue par la variété de ses couleurs, il nous donnait la joie de ses baisers d’amour qu’il possédait et s’étendait avec révérence sous nos pieds pour nous
adorer. Le vent nous recouvrait des joies de sa fraîcheur et éloignait de nous l’air putride de tant de péchés. Les oiseaux nous entouraient pour nous donner les joies de leurs trilles et de leurs chants. Leur musique était si belle que j’étais obligé de leur commander de s’éloigner de nous et de prendre leur envol pour exalter leur Créateur. La terre fleurissait sous mes pas pour me donner la joie de ses floraisons ; je leur commandais de ne pas me faire autant de démonstrations et les fleurs m’obéissaient. L’air m’apportait les joies de notre souffle omnipotent. Lorsque l’homme respirait, nous lui donnions une vie débordante de joies et de bonheurs divins, et je sentais venir en respirant les joies et les bonheurs que nous connaissions dans la création de l’homme. Il n’y avait pas une seule chose créée qui ne voulût manifester les joies qu’elle possédait, non seulement pour me féliciter, mais pour me rendre les hommages et les honneurs comme à son Créateur. Et je les offrais à mon Père céleste afin de lui donner la gloire, l’honneur, l’hommage et l’amour pour tant d’œuvres merveilleuses et magnifiques accomplies par nous dans la Création par amour pour l’homme.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta

 Vous murmurez entre vous et dans votre cœur. Ecoutez une parabole, la dernière de votre Maître.
     Quand une femme a conçu et arrive à l’heure de l’enfantement, elle est dans une grande affliction, car elle souffre et gémit. Mais une fois que son bébé est né et qu’elle le serre sur son cœur, toute peine cesse, et sa douleur se change en joie parce qu’un homme est venu au monde.
     Vous de même, vous pleurerez et le monde se gaussera de vous. Mais ensuite votre tristesse se changera en joie, une joie que le monde ne connaîtra jamais. Vous êtes maintenant dans la tristesse, mais quand vous me reverrez, votre cœur se réjouira et personne ne pourra vous ravir votre joie. Elle sera si grande qu’elle estompera tout besoin de demander, que ce soit pour l’esprit, pour le cœur ou pour la chair. Vous vous repaîtrez seulement de ma vue, oubliant toute autre chose. Tome 9 – ch 600.35