En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »
“Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde.” Jn 12, 46
Je suis la Lumière Éternelle.
Le livre du Ciel Tome 12, 16 juillet 1918
Ce matin, mon doux Jésus est venu et m’a dit : « Ma fille, ne reste pas en toi même, dans ta propre volonté; entre plutôt en Moi, dans ma Volonté. Je suis immense. Seulement celui qui est immense peut multiplier ses actes autant qu’il le veut. Qui demeure dans les hauteurs peut envoyer de la lumière plus bas. Vois le soleil : parce qu’il est dans les hauteurs, il est lumière pour tous. Chaque homme a le soleil à sa disposition comme s’il était sa propriété personnelle. Par contre, plus bas, les plantes, les arbres, les rivières et les mers ne sont pas à la disposition de tous. Elles ne sont pas comme le soleil qui pourrait dire s’il pouvait parler : « Si je le veux, je peux m’approprier toute chose, ce qui n’empêche nullement les autres de profiter de moi.” En effet, toutes les choses plus bas bénéficient du soleil : quelques-unes de sa lumière, d’autres de sa chaleur, d’autres de sa fécondité, d’autres de ses couleurs. Je suis la Lumière Éternelle. Je suis au sommet Par conséquent, Je me trouve partout, y compris dans les plus grandes profondeurs. Je suis la Vie de tous et chacun me reçoit comme si Je n’existais que pour lui seul. Quant à toi, si tu veux faire du bien à tous, entre dans mon
immensité et vis dans les hauteurs, détachée de tout, y compris de toi même. Autrement, tu seras entourée de terre. Tu seras capable d’être une plante, un arbre, mais jamais un soleil. Plutôt que de donner, tu ne feras que recevoir et le bien que tu feras sera si limité qu’il pourra être mesuré. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta
Il entre une trentaine de personnes bien mises. Elles le saluent. Quelqu’un parle au nom de tous :
« Maître, tes paroles nous ont secoués. Nous avons entendu en toi la voix de Dieu. Mais nous sommes traités de fous parce que nous croyons en toi. Que faire ?
– Qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en celui qui m’a envoyé et dont aujourd’hui vous avez entendu la voix très sainte. Qui me voit, ce n’est pas moi qu’il voit, mais celui qui m’a envoyé, car je ne fais qu’un avec mon Père. C’est pourquoi je vous dis que vous devez croire pour ne pas offenser Dieu, qui est mon Père et le vôtre, et qui vous aime jusqu’à vous sacrifier son Fils unique. Si des cœurs doutent que je suis le Christ, il n’y a pas de doute que Dieu est au Ciel. Et la voix de Dieu, que j’ai appelé Père, aujourd’hui, au Temple, en lui demandant de glorifier son Nom, a répondu à celui qui l’appelait Père, et sans le traiter de “ menteur ” ou de “ blasphémateur ” comme le font plusieurs. Dieu a confirmé qui je suis : sa Lumière. Je suis la Lumière venue dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et ne les met pas en pratique, je ne le juge pas. Je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et ne reçoit pas mes paroles a son juge : la parole que j’ai fait entendre, c’est elle qui le jugera au dernier jour. En effet, elle était sage, parfaite, douce, simple, comme l’est Dieu. Car cette Parole, c’est Dieu. Celui qui a parlé n’est pas moi, Jésus de Nazareth, dit le fils de Joseph, menuisier de la race de David, et fils de Marie, enfant juive, vierge de la race de David mariée à Joseph. Non. Je n’ai pas parlé de moi-même. C’est mon Père, celui qui est dans les Cieux et dont le nom est Yahvé, c’est lui qui aujourd’hui a parlé, qui m’a envoyé, qui m’a prescrit de dire ce que je dois dire et de quoi je dois parler. Et je sais que son commandement est vie éternelle. Les paroles que je vous dis, je les dis comme le Père les a dites, et elles sont porteuses de Vie. C’est pour cela que je vous dis : écoutez-les. Mettez-les en pratique et vous aurez la Vie. Car ma parole est Vie, et celui qui l’accueille, accueille, en même temps que moi, le Père des Cieux qui m’a envoyé pour vous donner la Vie. Et celui qui a Dieu en lui a en lui la Vie. Tome 9 – ch 598.20