Mercredi 6 mars 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
  1. De l’Évangile de Matthieu 5, 17-19
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. » 

 

Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Mt 5, 17
Tu dois savoir que lorsque Je suis venu sur la terre, Je suis venu abolir les lois anciennes ou les perfectionner.

 

Le livre du Ciel Tome 16, 8 novembre 1923
« Fille de ma Suprême Volonté, J’écris dans ton âme la loi de ma Volonté et sur le bien qu’elle procure. Je veux d’abord écrire dans ton âme puis, petit à petit, te donner des explications. » Je lui dis : « Mon Jésus, je voudrais te parler de l’état de mon âme. Oh ! comme je me sens mal ! Dis-moi pourquoi tu m’as laissée ? Que dois-je faire pour ne pas te
perdre ? » Il me répondit : « Ne t’afflige pas, ma fille. Tu dois savoir que lorsque Je suis venu sur la terre, Je suis venu abolir les lois anciennes ou les perfectionner. Cependant, même si J’abolissais ces lois, Je ne m’abstenais pas de les observer; Je les observais même plus
parfaitement que les autres personnes. Ayant à concilier en Moi l’ancien et le nouveau, Je voulus tout observer de manière à donner aux anciennes lois leur achèvement en plaçant sur elles le sceau de leur remplacement à présenter la nouvelle loi que J’étais venu instaurer sur
la terre, une loi de Grâce et d’Amour, par laquelle, J’allais enfermer en Moi tous les sacrifices, étant donné que J’allais être le seul et unique sacrifié. En conséquence, tous les autres sacrifices n’étaient plus nécessaires Car, étant homme et Dieu, le mien était amplement suffisant pour satisfaire pour tous. Maintenant, fille bien aimée, Je veux faire de
toi une image plus parfaite de Moi. Je veux donner naissance à une nouvelle Sainteté, toute noble et divine, et correspondant au « que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel » Ainsi Je veux concentrer en toi tous les états intérieurs ayant existé jusqu’à maintenant sur les chemins de la sainteté. Et parce que tu les vis dans ma Volonté, Je les complète, les couronne, les embellis et les scelle. Tout doit aboutir dans ma Volonté. Là où les anciennes saintetés s’arrêtent, la sainteté dans ma Volonté débute, faisant de toutes les autres saintetés son marchepied. « Donc, laisse-Moi faire, laisse-Moi répéter en toi ma Vie et tout ce que Je fis avec tant d’Amour dans la Rédemption. Avec plus d’Amour encore, Je veux répéter tout cela en toi pour amorcer les débuts de la Connaissance de ma Volonté et de ses lois. Je veux que ta volonté soit unie à la Mienne et dissoute en Elle. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta


Jésus regagne lentement sa place et se remet à parler.

 

 “Avec ce que je vous ai dit hier, vous ne devez pas penser que je suis venu pour abolir la Loi [6]. Non. Seulement, puisque je suis l’Homme et que je comprends les faiblesses de l’homme, j’ai voulu vous encourager à la suivre en dirigeant votre regard spirituel non pas vers l’abîme noir mais vers l’Abîme lumineux. Car si la peur du châtiment peut retenir trois fois sur dix, la certitude de la récompense vous donne de l’élan sept fois sur dix. La confiance est donc plus efficace que la peur. Et je veux que vous la possédiez pleine, assurée, pour pouvoir réaliser non pas sept parts de bien sur dix, mais dix parts sur dix et conquérir cette très sainte récompense du Ciel.

Je ne change pas un iota de la Loi. Et qui l’a donnée au milieu des foudres du Sinaï ? Le Très-Haut. Qui est le Très-Haut ? Le Dieu Un et Trin. D’où l’a-t-Il tirée ? De sa Pensée. Comment l’a-t-Il donnée ? Par sa Parole. Pourquoi l’a-t-Il donnée ? À cause de son Amour. Vous voyez donc que la Trinité était présente. Et le Verbe, obéissant comme toujours à la Pensée et à l’Amour, a parlé au nom de la Pensée et au nom de l’Amour.

Pourrais-je me démentir Moi-même ? Non, je ne le pourrais pas. Mais je puis, parce que je puis tout, compléter la Loi, la faire divinement complète, non pas telle que l’on faite les hommes qui au cours des siècles l’ont faite, non pas complète mais seulement indéchiffrable, inexécutable, en y superposant lois et règlements, règlements et lois, tirés de leur pensée en accord avec leurs intérêts de manière à lapider et étouffer, à enterrer et rendre stérile la Loi très sainte donnée par Dieu. Est-ce qu’une plante peut survivre si on la submerge continuellement sous des avalanches, des décombres, des inondations ? Non. La plante meurt. La Loi est morte dans beaucoup de cœurs, étouffée sous l’avalanche de trop de superstructures. Je suis venu les enlever toutes et, la Loi une fois sortie du tombeau, une fois ressuscitée, voici que j’en fais non plus une loi mais une reine.

 

 171.2 – Ce sont les reines qui promulguent les lois. Les lois sont l’œuvre des reines, mais elles ne sont pas plus que des reines. Moi, au contraire, je fais de la Loi la reine : je la complète, je la couronne en mettant à son sommet le diadème des conseils évangéliques. D’abord, il y avait l’ordre. Maintenant, il y a plus que l’ordre. D’abord il y avait l’indispensable. Maintenant, il y a plus que l’indispensable. Maintenant, c’est la perfection. Celui qui dispose de la Loi comme je vous la donne, à l’instant est roi, car il a rejoint le “parfait”, parce qu’il n’a pas été seulement obéissant, mais héroïque, c’est-à-dire saint. Car la sainteté est l’ensemble des vertus portées au sommet le plus haut que puisse atteindre la créature, des vertus aimées héroïquement et servies avec le détachement complet de tout ce qui est appétit ou réflexion humaine pour quelque chose que ce soit.      Tome 3, chapitre 171.