Samedi 17 février 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 5, 27-32
En ce temps-là, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. » 

 

« Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Lc, 5,30
Ma fille, Je mets l’âme qui vit dans ma Volonté dans les mêmes dispositions que Moi.

 

Le livre du Ciel Tome 11, 3 septembre 1913
Quand je prie, bien que je ne sache pas bien m’expliquer et que ce que je dis pourrait bien être un orgueil subtil de ma part , je ne pense jamais à moi et à ma grande misère, mais toujours à consoler Jésus, à réparer pour les pécheurs et à intercéder pour tous. Comme je m’interrogeais à ce sujet, mon toujours aimable Jésus vint et me dit : « Ma fille, qu’est-ce qui se passe ? Tu t’inquiètes pour cela ? Tu dois savoir que, quand une âme vit dans ma Volonté, elle a le sentiment de disposer de tout en abondance. Ceci correspond bien à la vérité, puisque ma Volonté contient tous les biens imaginables. Il s’ensuit qu’elle sent le besoin de donner plutôt que de recevoir, qu’elle sent qu’elle n’a besoin de rien et que, si elle veut
quelque chose, elle peut prendre tout ce qu’elle veut sans même le demander. Et comme ma Volonté a un penchant irrésistible à donner, l’âme n’est heureuse que quand elle donne. Et plus elle donne, plus elle a soif de donner. Cela l’ennui quand elle veut donner et qu’elle ne trouve personne à qui donner. Ma fille, Je mets l’âme qui vit dans ma Volonté dans les mêmes dispositions que Moi. Je lui fais partager mes joies et mes souffrances. Tout ce qu’elle fait est scellé par le désintéressement. Elle est le vrai soleil qui donne chaleur et lumière à tous. Le soleil, pendant qu’il donne à tous, ne prend rien à personne, parce qu’il est
supérieur à tout et parce que personne sur la terre ne peut égaler la grandeur de sa lumière et de son feu. Ah ! Si les créatures pouvaient voir une âme qui vit dans ma Volonté, elles la verraient comme un majestueux soleil faisant du bien à tous. Plus encore, elles me
reconnaîtraient dans ce soleil. Un signe que l’âme vit vraiment dans ma Volonté, c’est qu’elle sent le besoin de donner. As-tu compris ?»

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta

Ils sont arrivés sur la place. Jésus va tout droit au comptoir de la gabelle où Matthieu est en train de faire ses comptes et de vérifier les pièces de monnaie. Il les répartit par catégories en les mettant dans des sacs de diverses couleurs qu’il place dans un coffre de fer que deux serviteurs attendent de transporter autre part.
A peine l’ombre projetée par la grande taille de Jésus s’allonge-t-elle sur le comptoir que Matthieu lève la tête pour voir qui vient le payer en retard. Pierre tire alors Jésus par la manche pour lui dire :
« Il n’y a rien à payer, Maître. Que fais-tu ? »
Mais Jésus ne répond pas. Il fixe les yeux sur Matthieu, qui s’est levé immédiatement en signe de respect. Un second regard pénétrant. Mais ce n’est pas, comme l’autre fois, un regard de juge sévère. C’est un regard d’appel, un regard aimant, qui l’enveloppe, le pénètre d’amour. Matthieu rougit. Il ne sait que faire, que dire…
« Matthieu, fils d’Alphée, l’heure a sonné. Viens. Suis-moi, lui déclare Jésus majestueusement.
– Moi ? Maître, Seigneur ! Mais sais-tu qui je suis ? C’est pour toi, pas pour moi, que je le dis…
– Viens, suis-moi, Matthieu, fils d’Alphée, répète Jésus plus doucement.
– Ah ! Comment puis-je avoir trouvé grâce auprès de Dieu ? Moi… Moi…
– Matthieu, fils d’Alphée, j’ai lu dans ton cœur. Viens, suis-moi. »
Cette troisième invitation est une caresse.
« Oh ! Tout de suite, mon Seigneur ! »
En larmes, Matthieu sort de derrière le comptoir sans plus s’occuper de ramasser les pièces de monnaies éparses ou de fermer le coffre. Rien.
« Où allons-nous, Seigneur ? demande-t-il quand il est près de Jésus. Où me conduis-tu ?
– Chez toi. Veux-tu donner l’hospitalité au Fils de l’homme ?
– Oh !… mais… mais que vont dire ceux qui te haïssent ?
– Moi, j’écoute ce qu’on dit au Ciel, et j’entends : “ Gloire à Dieu pour un pécheur qui se sauve ! ” Et le Père dit : “ La miséricorde se lèvera éternellement dans les Cieux et se répandra sur la terre et puisque je t’aime d’un amour éternel, d’un amour parfait, je te fais miséricorde à toi aussi. ” Viens. Que par ma venue, ta maison, en plus de ton cœur, soit sanctifiée.
– Je l’ai déjà purifiée par l’espérance que j’avais dans l’âme… mais que ma raison ne pouvait croire vraie… Oh ! M’admettre dans la compagnie de tes saints… » et il regarde les disciples.
« Oui, avec mes amis. Venez. Je vous unis. Et soyez frères. »
Les disciples en sont tellement stupéfaits qu’ils n’ont toujours pas su que dire. Ils ont marché en groupe, derrière Jésus et Matthieu, sur la place tout ensoleillée et maintenant totalement déserte, par un bout de route qui brûle sous un soleil éblouissant. Il n’y a pas âme qui vive dans les rues, rien d’autre que le soleil et la poussière (…) Tome 2 – ch 97.3