En ce temps-là, les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour le mettre à l’épreuve, ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. » Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive.
“Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ?” Mc 8, 12
Le signe le plus certain est que Je révèle ce que Je veux faire en me tournant vers une âme, comme Je l’ai fait avec ma Mère à l’époque.
Le livre du Ciel Tome 15, 14 juillet 1923
« Ma fille, le monde entier est sens dessus dessous. Tous espèrent des changements, la paix
et de nouvelles choses. Ils se rassemblent pour discuter et sont surpris de ne pas savoir quoi conclure et de n’arriver à aucune décision sérieuse. Ainsi, aucune vraie paix ne survient et tout se résume à des paroles sans lendemain. Ils espèrent que d’autres conférences pourront
apporter des décisions efficaces, mais en vain. Pendant ce temps, tous attendent dans la peur. Certains se préparent pour de nouvelles guerres et d’autres pour de nouvelles conquêtes. Mais les peuples s’appauvrissent. Au sein de cette période si triste, si sombre et si sanglante, ils attendent et espèrent une ère nouvelle dans laquelle la Volonté de Dieu sera réalisée sur la terre comme au Ciel. Tous, fatigués de la situation actuelle, espèrent cette ère nouvelle, mais sans savoir en quoi elle consistera vraiment. Au même titre que les gens n’étaient pas
conscients de ma venue sur la terre lors de ma première venue, cette attente généralisée est un signe certain que l’heure est proche. Mais le signe le plus certain est que Je révèle ce que Je veux faire en me tournant vers une âme, comme Je l’ai fait avec ma Mère à l’époque. Je
communique à cette âme ma Volonté, les grâces et les effets qu’elle contient pour les faire connaître à toute l’humanité. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta
Dieu qui se sépare de Dieu pour sauver la créature coupable [5]. Eh bien, c’est Moi qui suis envoyé pour cela. Et aucune des forces du monde ne pourra arrêter mon élan de Triomphateur sur les rois et les tyrans, sur les péchés et les sottises. Je vaincrai parce que Moi, je suis le Triomphateur.”
342.6 – Un éclat de rire méprisant et un cri partent du fond de la synagogue. Les gens protestent, le chef de la synagogue, qui jusqu’ici est resté les yeux fermés tant il est appliqué à écouter Jésus, se lève et impose silence aux perturbateurs en menaçant de les expulser.
“Laisse-les faire, et même invite-les à exposer leurs réfutations” dit à haute voix Jésus.
“Oh ! bien ! c’est bien ! Laisse-nous venir auprès de Toi. Nous voulons t’interroger” crient ironiquement les contradicteurs.
“Venez, laissez-les passer, ô vous de Cédès.”
Et la foule, avec des regards hostiles et des grimaces – et il ne manque pas quelque épithète peu flatteuse – les laisse avancer.
“Que voulez-vous savoir ?” demande Jésus avec sévérité.
“Tu dis donc que tu es le Messie ? En es-tu vraiment certain ?”
Jésus, les bras croisés sur la poitrine, regarde celui qui a parlé, avec une telle autorité que du coup tombe son ironie et qu’il se tait. Mais un autre prend la parole et il dit :
“Tu ne peux pas prétendre que l’on te croie sur parole. Quelqu’un peut mentir même en étant de bonne foi. Mais pour croire, il faut des preuves. Donne-nous donc des preuves que tu es ce que tu dis.”
“Israël est tout plein des preuves que j’ai données” dit Jésus tranchant.
“Oh ! celles-là !… Des petites choses que n’importe quel saint peut faire. Il y en a eu de faites et il y en aura encore de faites par des saints d’Israël !” dit un pharisien.
Un autre ajoute :
“Et il n’est pas dit que tu les fasses par sainteté et avec l’aide de Dieu ! On dit, et en vérité on peut le croire, que tu es aidé par Satan. Nous voulons d’autres preuves, plus fortes, telles que Satan ne puisse les donner.”
331> “Mais oui ! Une mort vaincue…” dit un autre.
“Vous l’avez eue.
[6]“
“C’étaient des apparences de mort. Montre-nous, par exemple, un corps en décomposition qui se ranime et se recompose. Pour que nous avions la certitude que Dieu est avec Toi : Dieu, le seul qui puisse rendre le souffle à la boue qui déjà redevient poussière.
[7]“
“On n’a jamais demandé cela aux Prophètes pour croire en eux.”
Un sadducéen crie :
“Toi, tu es plus qu’un prophète. Toi, du moins c’est Toi qui le dis, tu es le Fils de Dieu !… Ah ! Ah ! Pourquoi alors n’agis-tu pas en Dieu ? Allons donc ! Donne-nous un signe ! Un signe !”
“Mais oui ! Un signe du Ciel, qui t’indique Fils de Dieu, et alors nous t’adorerons” crie un pharisien.
“Certainement ! Tu parles bien,
Simon ! Nous ne voulons pas retomber dans le péché d’Aaron [8]. Nous n’adorons pas l’idole, le veau d’or. Mais nous pourrions adorer l’Agneau de Dieu ! Ne l’es-tu pas ? Pourvu que le Ciel nous indique que tu l’es” dit celui qui a nom Uriel, et qui était à Giscala, et il a un rire sarcastique.
Un autre se met à crier :
“Laisse-moi parler, moi Sadoq, le scribe d’or. Écoute-moi, ô Christ. Tu as été précédé par trop d’autres qui n’étaient pas des “Christ”. Assez de tromperies. Un signe que tu l’es bien. Et Dieu, s’il est avec Toi, ne peut te le refuser : Et nous croirons en Toi, et nous t’aiderons. Autrement tu sais ce qui t’attend, selon le commandement de Dieu [9].”
Jésus lève sa main droite blessée et la montre bien à son interlocuteur. “Tu vois ce signe ? C’est toi qui l’as fait. Tu as indiqué un autre signe, et quand tu le verras incisé dans la chair de l’Agneau, tu te réjouiras. Regarde-le ! Tu le vois ? Tu le verras aussi au Ciel, quand tu paraîtras pour rendre compte de ta façon de vivre. Car c’est Moi qui te jugerai, et je serai là-haut avec mon corps glorifié avec les signes de mon ministère et du vôtre, de mon amour et de votre haine. Et tu le verras, toi aussi Uriel, et toi, Simon, et le verront Caïphe et Hanne, et beaucoup d’autres, au Dernier Jour, jour de colère, jour redoutable, et à cause de cela, vous préféreriez être dans l’abîme, parce que ma main blessée vous dardera plus que les feux de l’Enfer.”
332> “Oh ! ce sont des paroles et des blasphèmes ! Toi, au Ciel, avec ton corps ?! Blasphémateur ! Toi, juge au lieu de Dieu ?! Anathème sur Toi ! Toi qui insultes le Pontife ! Tu mériterais d’être lapidé” crient en chœur sadducéens, pharisiens et docteurs.
342.7 – Le chef de la synagogue se lève de nouveau, patriarcal, splendide comme un Moïse avec ses cheveux blancs, et il crie :
“Cédès est une ville de refuge et une ville lévitique. Respectez…”
“Vieilles histoires ! Cela ne compte plus !”
“Oh ! langues blasphématrices ! C’est vous qui êtes des pécheurs et pas Lui, et moi je le défends. Lui ne dit rien de mal. Il explique les Prophètes et nous apporte la Bonne Nouvelle et vous l’interrompez, vous le tentez, vous l’offensez. Je ne le permets pas. Lui est sous la protection du vieux Mathias de la descendance de Lévi par son père, et d’Aaron par sa mère. Sortez et laissez-le instruire ma vieillesse et l’âge mûr de mes fils.”
Et il porte sa main rugueuse de vieillard sur l’avant-bras de Jésus, comme pour le défendre.
“Qu’il nous donne un vrai signe et nous partirons convaincus” crient les ennemis.
“Ne te fâche pas, Matthias. Je vais parler” dit Jésus en calmant le vieillard.