Mardi 13 février 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 8, 14-21
En ce temps-là, les disciples avaient oublié d’emporter des pains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque. Or Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! » Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains. Jésus s’en rend compte et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ? Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas ? Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze. – Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. » Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? » 

 

Vous ne vous rappelez pas ? Mc 8, 18
Se remémorer ce que J’ai fait, souffert et dit est le commencement d’un Bien.

 

Le livre du Ciel Tome 16, 1 juin 1924
« Ma fille, quel grand profit une âme tire quand elle se souvient de Moi et de toutes les choses que J’ai accomplies, souffertes et dites durant ma Vie ! En compatissant avec
Moi, en partageant mes intentions et en se souvenant de mes souffrances, de mes travaux et de mes paroles, elle les convoque en elle et les place en ordre dans son âme, de façon à profiter des fruits de tout ce que J’ai fait, souffert et dit. Cela produit en cette âme une sorte
de divine Humidité que le soleil de ma grâce se délecte à transformer en une céleste rosée. Et cette rosée ne fait pas que merveilleusement embellir l’âme, elle a la vertu d’adoucir les rayons du soleil ardent de ma divine Justice si l’âme est brûlée par le feu du péché et que ma Justice est sur le point de la frapper, la brûler et la dessécher davantage. En adoucissant les rayons de ce soleil justicier, cette divine rosée met ces rayons à profit pour former une rosée bénéfique afin que la créature ne soit pas frappée Elle constitue Elle même une humidité vitale pour que l’âme ne se dessèche pas. Cela se passe comme dans la nature : lorsqu’après une journée de soleil brûlant, les plantes sont sur le point de se flétrir, une nuit humide suffit pour qu’elles se raffermissent. Ensuite, le soleil forme sa rosée et, au lieu de faire périr ces plantes, sa chaleur sert à les féconder et à mener leurs fruits à leur complète maturation. D’une façon encore plus merveilleuse, la même chose se produit dans l’ordre surnaturel. Se remémorer ce que J’ai fait, souffert et dit est le commencement d’un Bien. Ces rappels forment de petites gorgées pour l’âme afin de lui redonner Vie. Quand les choses sont
oubliées, elles perdent leur attrait et leur vertu vitale pour l’âme. Ces rappels sont non seulement à l’origine de biens dans la vie, mais après la mort ils sont une cause de gloire.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta

Jésus, qui était de nouveau tout seul en avant, se retourne :
        « Pourquoi avoir peur de rester sans pain pour votre faim ? Même si tous ici étaient sadducéens et pharisiens, vous ne resteriez pas sans pain à cause de mon conseil. Ce n’est pas du levain qui se trouve dans le pain que je parle, par conséquent vous pourrez acheter où vous voudrez le pain pour votre estomac. Et si personne ne voulait vous en vendre, vous ne resteriez pas non plus sans pain. Ne vous souvenez-vous pas des cinq pains dont se rassasièrent cinq mille personnes ? Ne vous rappelez-vous pas que vous avez ramassé douze paniers pleins de restes ? Je pourrais faire pour vous, qui êtes douze et qui avez un pain, ce que j’ai fait pour cinq mille personnes avec cinq pains. Ne comprenez-vous pas à quel levain je fais allusion ? A celui qui fermente contre moi dans le cœur des pharisiens, des sadducéens et des docteurs. C’est la haine et c’est l’hérésie. Or vous êtes en train de vous orienter vers la haine comme s’il était entré en vous une partie du levain des pharisiens. On ne doit haïr personne, pas même notre ennemi. N’ouvrez pas la porte, ne serait-ce qu’un peu, à ce qui n’est pas Dieu. Derrière le premier élément contraire à Dieu, il en entrerait d’autres. Parfois, à force de vouloir combattre les ennemis à armes égales, on finit par périr ou par être vaincu. Et, une fois vaincus, vous pourriez à leur contact absorber leurs doctrines. Non. Faites preuve de charité et de réserve. Vous n’avez pas encore en vous les moyens de combattre ces théories sans en être infectés. Car vous en avez, vous aussi, certains éléments. Et le ressentiment à leur égard en est un. Je vous dis encore qu’ils pourraient changer de méthode pour vous séduire et vous enlever à moi, en usant de mille gentillesses, en se montrant repentis, désireux de faire la paix. Vous ne devez pas les fuir. Mais quand ils chercheront à vous endoctriner, sachez ne pas les accueillir. Voilà ce qu’est le levain dont je parle : l’animosité qui est contraire à l’amour, et les idées fausses. Je vous le dis : soyez prudents.
        – Ce signe que les pharisiens demandaient hier, c’était du “ levain ”, Maître ? demande Thomas.
        – C’était du levain et du poison.
        – Tu as bien fait de ne pas le leur donner.
        – Mais je le leur donnerai un jour.
        – Quand ? Quand ? demandent-ils, curieux.
        – Un jour…
        – Et quel signe est-ce ? Tu ne nous le dis pas, même à nous tes apôtres ? Pour qu’on puisse le reconnaître tout de suite, demande Pierre qui a envie de savoir.
        – Vous, vous ne devriez pas avoir besoin d’un signe.
        – Oh ! Ce n’est pas pour pouvoir croire en toi ! Nous ne sommes pas des gens à avoir de nombreuses pensées, nous. Nous en avons une seule : t’aimer, dit vivement Jacques, fils de Zébédée. (…) Tome 5 – ch 343.2