Samedi 20 janvier 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
SAINT SÉBASTIEN MARTYR VERS 284

 

De l’Évangile de Marc 3, 20-21
En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. » Mc 3, 21
Il (Hérode) proclame devant tous que tu es un fou, et il ordonne que tu sois traité comme un fou.

 

15ᵉ HEURE DE LA PASSION : JÉSUS DEVANT PILATE PUIS DEVANT HÉRODE
Mon Roi divin, je veux participer à tes Prières et tes Réparations, et t’accompagner jusque chez Hérode. Je vois que, furieux, tes ennemis voudraient te dévorer. Ils te conduisent chez Hérode parmi les insultes et les moqueries. Hérode, content de te voir, te pose beaucoup de questions. Toi, tu ne réponds rien ; tu ne le regardes même pas. Irrité parce que ses curiosités ne sont pas satisfaites, et en se sentant humilié par ton silence, il proclame devant tous que tu es un fou, et il ordonne que tu sois traité comme un fou. Ainsi il te fait revêtir d’un vêtement blanc et te met entre les mains des soldats, afin qu’ils te bafouent le plus possible. Mon innocent Jésus, personne ne trouve de faute en toi ; seuls les Juifs en trouvent, parce que leur religiosité affectée empêche la Lumière de la Vérité de resplendir dans leur intelligence.
Mon Jésus, Sagesse infinie, quelles Souffrances t’amène le fait d’avoir été déclaré fou par Hérode ! Les soldats t’abusent : ils te jettent par terre, te foulent aux pieds, te souillent de crachats, te bafouent, te battent à coups de bâton. Les peines, les humiliations et les opprobres que tu reçois sont tels et si nombreux que les anges pleurent et se couvrent le visage de leurs ailes pour ne pas te voir si brutalisé.
Moi aussi, ô mon doux Jésus, je veux t’appeler fou, mais fou d’Amour. Elle est si grande ta folie d’Amour, qu’au lieu de te froisser de tout ce qu’on te fait, tu pries et répares pour les rois qui établissent leur règne en ruinant des peuples, pour les nombreux massacres qu’ils font, pour le sang qu’ils font couler par caprice, pour leurs péchés de curiosité, pour les fautes commises dans les cours et dans les armées. Mon Jésus, quel spectacle émouvant que de te voir prier et réparer avec mansuétude et fidélité au milieu de tant d’outrages !
Tes Prières se répercutent dans mon cœur. Et maintenant, laisse-moi, ô Jésus, me tenir près de toi, prendre part à tes Peines et te consoler par mon amour. Et pour éloigner de toi tes
ennemis et te réconforter, laisse-moi te prendre entre mes bras.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Saint Sébastien, martyr
[Saint Sébastien, martyr du 3ème siècle. Soldat prétorien converti au christianisme, il réconfortait les chrétiens destinés au supplice et s’occupait de leur enterrement. Quand l’empereur Dioclétien découvrit sa foi dans le Christ, il le condamna au martyre des flèches]
Azarias [l’ange gardien de Maria Valtorta] dit :
[…] « En fidèle écho de son Maître, Pierre redit : “ Ne rendez pas le mal pour le mal, ou l’insulte pour l’insulte ; au contraire, bénissez car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter de la bénédiction. ”
Oh ! C’est difficile ! Je comprends que c’est difficile ! Même chez les créatures les plus spirituelles, la chair n’est pas supprimée et elle tente de faire des soubresauts sous la morsure des offenses.
Mais je veux t’enseigner le secret qui permet d’obtenir la victoire sur le moi humain, trop excité par les flèches continuelles qui te blessent.
Ecoute bien, mon âme.
Si tu considères les flèches des offenses pour ce qu’elles sont, tu ne peux pas les aimer.
Si tu considères ceux qui te les décochent pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire des personnes injustes, tu ne pourras pas les aimer.
Mais si tu vois en ces flèches des armes de martyre et si tu penses, comme le bienheureux Sébastien, que chaque flèche est comme une nouvelle plume qui t’est accordée en vue de ton prochain envol, si tu les considères comme autant de flammes qui, en consumant ta chair par un bref incendie, parviennent à la purifier et à faire fondre la prison de ton âme, si tu vois en ceux qui te torturent les coopérateurs les plus aptes à te faire obtenir la couronne du martyre, si tu penses que Dieu t’aime sans limite au point de permettre que tu sois semblable à ses confesseurs, semblable à son Fils tué par les hommes pour racheter les hommes, si tu fais ce que je t’enseigne, alors tu aimeras les coups qui te transpercent, tu les embrasseras comme les martyrs embrassaient leurs chaînes, et tu aimeras ceux qui t’ouvrent le ciel en te prenant la vie, ceux qui à leur insu sont tes premiers bienfaiteurs.
“ Ils ne savent pas ce qu’ils font ” de mal. (Lc 23,34)
Car s’ils le savaient et le faisaient néanmoins, quel grand malheur ce serait pour leurs âmes !
Mais ils croient servir Dieu, en nouveaux juifs qu’ils sont, ils croient ainsi sauver le peuple en mettant à mort l’innocent.
Même dans le bien, “ ils ne savent pas ce qu’ils font ”.
En effet, ils te donnent de leur propre main les moyens par lesquels tu seras couronnée après cette ultime bataille, et c’est pourquoi tu dois les aimer.
Une fois que le Seigneur te parlait au cours d’une vision, il te l’a dit : “ Il n’y a pas un homme qui soit complètement mauvais, volontairement mauvais pour toute la vie. Il faut donc compatir, en pensant à ce qu’il a pu faire de bien et que nous ne connaissons pas. ”
Agis de la sorte, mon âme.
“ Qui donc veut aimer la vie et voir des jours heureux, doit garder sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, se détourner du mal et faire le bien, rechercher la paix et la poursuivre. ” […]
Gloire, gloire, gloire au Seigneur qui rétribue divinement ses serviteurs et martyrs.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit. »

 

Le Livre d’ Azarias, 14 juillet 1946